lundi 8 octobre 2012

Société collaborative. Générosité, le retour...



«Il y a assez de ressources sur cette planète 
pour répondre aux besoins de tous, 
mais pas assez 
pour satisfaire le désir de possession de chacun.» 
Ainsi s'exprimait Gandhi.
Qui en a inspiré plus d'un.
Dont ces deux adeptes de la société collaborative
que sont les Français Anne-Sophie Novel et Stéphane Riot.

D'après Anne-Sophie Novel et Stéphane Riot

A ma droite, la philantropie.
A ma gauche, l'économie sociale. 
Deux façons de rencontrer les moins favorisés.
Mais comment choisir entre les deux termes de cette alternative?...
  
Saint ou communiste?

«La générosité ne se mesure pas à ce que l'on donne, mais à ce que l'on attend en retour», dit le proverbe.
Une façon de faire la différence entre
philantrope et partisan de l'économie sociale?
Oui et non.
Selon ce spécialiste du monde mutualiste et coopératif qu'est le Français Jean François Draperi, le premier (et notamment le généreux milliardaire) se différencie du second en ce que son utilité sociale se conjugue à merveille avec le système capitaliste et inégalitaire dans lequel elle s'inscrit.
«Verte, la philantropie est toujours préférable à la guerre, mais elle ne permet pas de réduire les inégalités, renchérissent Anne-Sophie Novel et Stéphane Riot.
Cette nuance explique en partie le débat entre social business et économie sociale: leurs conceptions du développement sont fort différentes et résumées avec excellence par Herder Camara (qui fut évêque de Recife au Brésil et docteur honoris causa des universités de Louvain, Chicago, Amtsreda, et Upasala) avec la remarque suivante: 
"Je nourris un pauvre et l'on me dit que je suis un saint. 
Je demande pourquoi le pauvre n'a pas de quoi se nourrir et l'on me traite de communiste."» 

Entendons-nous bien...

Et le social business?  
Il «qualifie autant la coconstruction entre un porteur de projet et une entreprise désireuse de résoudre une problématique sociale que la logique de fonctionnement sociale et solidaire qui s'y applique, poursuivent nos deux guides.
Les entrepreneurs sociaux sont des fondateurs d'entreprise d'insertion ou d'associations qui associent une préoccupation économique et un objet social. Fiers de donner un sens nouveau à leur travail, ils s'inscrivent dans la mouvance de l'Economie Sociale et Solidaire (ESS). (...)
L'économie sociale a pour objectif de venir en aide aux populations vulnérables. (...)
L'économie solidaire qualifie l'ensemble d'activités et de services de proximité offrant un travail salarié à des personnes en situation précaire et une occupation bénévole à celles disposant de temps libre, afin de réduire l'exclusion et de contribuer à la cohésion sociale.»

(A suivre)

D'après Anne-Sophie Novel et Stéphane Riot

(1) Novel Anne-Sophie et Riot Stéphane, Vive la COrévolution! Pour une société collaborative, coll. Manifestô, éditions Alternatives, Paris, 2012 (www.editionsalternatives.com)
(2) En tant que journaliste, docteure en économie et fondatrice du blog collectif Ecoloinfo.com, Anne-Sophie Novel est coutumière des logiques propres aux réseaux sociaux. Son parcours l’a menée à s’intéresser aux problématiques de développement et de relocalisation de nos économies. Pour elle, le mouvement locavore (qui prône une relocalisation de la consommation), allié à la logique des réseaux sociaux et de la mondialisation des échanges physiques et numériques, prouve à quel point il est aisé, de nos jours, de «penser global et  agir local». 
(3) Stéphane Riot, fondateur de NoveTerra, expert en accompagnement du changement par le facteur humain, s’est spécialisé dans les logiques de collaboration à l’oeuvre dans la mutation des organisations. Son parcours de conseil en développement durable lui a fait constater à quel point les postures de concurrence et de compétition sont antinomiques des logiques nécessaires à la prise en compte des enjeux globaux qui exigent vision à long terme et coopération.

3 commentaires:

  1. Ce 21 septembre, c'était la journée internationale de la paix.

    Si la paix est pour nous une question qui se travaille au quotidien, et qu'elle est bien plus que l'absence de guerre, il est dommage de constater que cette journée est passée quasiment inaperçue dans les différents médias belges, comme si la paix était acquise une fois pour toutes.

    Il est aujourd'hui possible de se doter d'armes de plus en plus destructrices pour faire la guerre: notre pari est de développer et de communiquer des outils pour construire et préserver des relations positives.

    Ce 21 septembre était la journée que l'Université de Paix a choisie pour organiser sa cérémonie de remise des certificats relatifs à ses formations longues 2011-2012, deux cycles permettant justement de découvrir et de tester des outils en gestion de conflits. L'occasion pour les participants de ces formations de se revoir et de célébrer l'obtention de ces Certificats, reconnus par la Fédération Wallonie-Bruxelles.


    Pour en savoir plus, rendez-vous sur
    www.universitedepaix.org/newsletter/newsletters/01-10-2012/


    L’Université de Paix
    Membre de la COJ, du Réseau FA, de Namur Europe Wallonie…
    Bénéficiaire du soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles, de la Fondation Bernheim, de la Fondation Evens, de l'Apef et de l’ONE.

    www.universitedepaix.org/newsletter/newsletters/01-06-2012/5_logos_en_1_FWB.jpg
    http://www.universitedepaix.org/newsletter/newsletters/01-11-2011/logos_Apef-Bernheim2.PNG

    Boulevard du Nord, 4
    5000 Namur
    Belgique
    Tél. +32(0) 81 55 41 40
    Fax +32(0) 81 23 18 82
    info@universitedepaix.be

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  2. Dear friends,



    One powerful woman is threatening the future of millions of others -- using her power as the Prime Minister of Bangladesh to destroy the one bank has helped more women out of poverty than any other. But if we stand together now we can save it and end this attack on the poor:

    Sign the petition
    One powerful woman is threatening the future of millions of others. But if we all weigh in right now we can rescue the people-powered bank that’s an inspiration to the world.

    The Grameen Bank has enabled millions of women to lift themselves out of poverty by giving them tiny loans to buy animals or equipment to start earning money. But Bangladesh's jealous Prime Minister, Sheikh Hasina, has fired its Nobel Prize winning founder Muhammad Yunus and now wants to seize control of the bank, all to silence a political rival. This takeover could break the bank and destroy millions of people's hope.

    Hasina has been mired in a series of scandals at home -- if we can add a giant global backlash to her list of worries, we can force her to back down. When 1 million of us come together, Avaaz will kickoff a media firestorm in Bangladesh and around the world, shaming her into ending this vengeful attack. Sign the urgent petition now:

    http://www.avaaz.org/en/save_the_world_best_bank/?bSowrdb&v=18483

    The Grameen Bank is very different from the big giants of Wall Street. They loan money to 8.4 million people, mostly women from the poorest villages in Bangladesh, so they can buy assets like cows or sewing machines and start earning money. These women borrowers also run the bank -- they are not only the majority shareholders, 9 out of 12 seats on the board are held by village women in saris.

    But PM Hasina wants to end Grameen Bank as we know it. She first stripped Dr. Yunus’ position as the bank’s managing director, and now just passed a law that would allow the government to bypass the people-elected board and handpick his successor. And they fear that the government may use its newfound power to manipulate millions of members for votes in next year’s election.

    Grameen's downfall would be a disaster for Bangladesh and the larger microcredit movement that is working to improve lives across the globe. Sign the urgent petition to PM Hasina, and together, let's save the bank that's revolutionizing the war on poverty:

    http://www.avaaz.org/en/save_the_world_best_bank/?bSowrdb&v=18483

    Avaaz members have come together time and time again to fight grave injustice and corruption. Over 2 million people rallied to pass the strongest anti-corruption law in Brazilian history, and half a million members successfully helped freeze Egyptian dictator Hosni Mubarak’s stolen assets when he tried to flee Egypt. It’s time for people power to shine in Bangladesh.... and win back the world's best bank.

    With hope and determination,

    Jamie, Kya, Caroline, Meredith, Emma, Ricken, Maria-Paz, and the rest of the Avaaz team

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  3. A la tribune des Grandes Conférences Catholiques le lundi 22 octobre 2012


    Raphaël Enthoven
    philosophe


    «DIEU, LA JOIE ET LE SINGULIER.»


    En dépit de son jeune âge (il a 37 ans), Raphaël Enthoven est déjà un philosophe célèbre.
    Auteur d’une dizaine d’ouvrages, parmi lesquels «La philosophie – un jeu d’enfant», «Kant, la tête dans les nuages», «L’absurde» et «La folie», Raphaël Enthoven enseigne à «Sciences Po» et à l’Ecole Polytechnique à Paris. Conseiller de la rédaction de «Philosophie Magazine», il anime également l’émission «les nouveaux chemins de la connaissance» sur France Culture ainsi que l’émission «philosophie» sur Arte.
    Raphaël Enthoven, qui enseigne que la philosophie est « une façon de répondre au monde par le sourire plutôt que par la plainte, une école de légèreté », a choisi comme titre de sa conférence à la Tribune des Grandes Conférences Catholiques, «Dieu, la joie et le singulier». Il inaugurera ainsi la 82e saison de cette tribune bruxelloise renommée internationalement.


    Renseignements et inscriptions :
    Grandes Conférences Catholiques, avenue Louise 149/21 à 1050 Bruxelles.

    Tél.: 0(32)2/543 70 99 (du lundi au vendredi de 9 à 12 heures)

    Télécopie: 0(032)2/543 70 98

    Courriel: gcc@grandesconferences.be

    Internet :www.grandesconferences.be
    Tarifs : Fauteuil 25€ - Balcon 20€ - Etudiant 9€


    La conférence se tient au «
    Square Brussels Meeting Centre» (ancien Palais des Congrès),
    rue Mont des Arts,
    1000 Bruxelles,
    le lundi 22 octobre 2012 à 20h30 précises.


    Agenda:

    Le mardi 27 novembre 2012,
    Michel Pébereau,
    Président d’honneur de BNP Paribas,
    Président de l’Institut d’études politiques, Membre de l’Académie des Sciences Morales et Politiques: «Les défis de l’industrie bancaire européenne».


    Pour toute information complémentaire, n’hésitez pas à contacter notre secrétariat.

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