mercredi 31 octobre 2012

Actu. Eh, bien! Changez, maintenant...


Vous  dansiez?
J'en suis fort aise.
 Eh, bien! 
Changez, maintenant...
Avec la RTBF (1).
Qui s'apprête à proposer 

Vous qui vous posez des questions sur la façon dont nous consommons...
Vous qui vous interrogez sur les choix d'organisation qui fondent nos journées...
Vous qui réfléchissez sur la manière dont nous vivons...
Savez-vous que vous êtes de plus en plus nombreux?
Oui, oui!
Vous êtes toujours davantage à estimer qu’il est temps de changer. 
Certains l'ont-ils déjà fait? 
Ils n'en ignorent pas moins, parfois, que leurs voisins ont initié une démarche similaire. 
Alors que d'autres, beaucoup d'autres, ne demandent qu'à suivre le mouvement...

Un pour tous,... tous pour le changement?

La RTBF et cinq télévisions locales de Belgique francophone (2) ont donc décidé d’unir leurs forces pour aller à la rencontre des acteurs du changement.
Conséquence: une nouvelle émission a été mise sur le fonts baptismaux. 
Présenté par la jeune Lucie Hiel (photo ci-dessus), «Alors on change!» proposera tous les premiers samedis du mois une série de portraits d’hommes et de femmes qui ont osé franchir le pas. 
La première émission s'attardera par exemple sur les modifications que plusieurs «témoins» ont apporté à leur travail.
Histoire de s’engager sur une voie plus durable et plus épanouissante.
Elodie, par exemple, s'est improvisée «home-organiser»
Avec un credo à la clé: «simplifions-nous la vie»...
Serge, de son côté, a choisi la permaculture.
Son leitmotiv?  
«Cultiver au rythme des saisons sans forcer la nature.»
Muriel, quant à elle, fait dans le «bio».
Son mot d'ordre? 
Mettre une alimentation saine à la portée de tous.
«Car le bio, ce n'est pas seulement pour les bobos.» 
Enfin, John, patron du groupe hôtelier Martins, considère que le développement de son activité n’a eu de sens que dans les limites d'un triple respect...
. Celui de l’environnement.
. Celui de la sauvegarde du patrimoine.
. Et celui de l’instauration de relations sociales équitables.
Tout un programme...
A découvrir le samedi 3 novembre sur «La Deux», à 13h35.
Et qui se prolongera par d'autres contenus exclusifs.
Visibles, eux, sur le site web et la page Facebook de l'émission. 

Mais encore...  
0(032)2 / 737 46 01

(1) Radio Télévision Belge Francophone.
(2) No Télé, Télé MB, Canal Zoom, Canal C et TV Lux.

lundi 29 octobre 2012

Société collaborative. Le moment ou jamais...


La crise serait-une chance?
Oui, martèlent les Français Anne Sophie Novel (1) 
et Stéphane Riot (2).
Car elle constitue une opportunité rêvée 
de faire émerger la corévolution 
dont notre société a tant besoin...

«Alors que les appels à une société plus humaine et conviviale fleurissent depuis trente ans, nous avons les capacités de mettre en oeuvre le changement nécessaire à la corévolution, écrivent les auteurs de "Vive la COrévolution! Pour une société collaborative" (3)
En témoignent les quatre éléments majeurs qui composent le substrat fondateur de cette nouvelle ère économique et sociale.» (4)...

Tous connectés, avec une mentalité 2.0

Premier de ces quatre éléments majeurs: le «web».
«Dans la société collaborative qui se dessine pour demain, Internet et les réseaux sociaux impactent en profondeur nos modes de pensées et d'action. (...)
Cette "mentalité 2.0", héritée de la nouvelle technologie intellectuelle que forme Internet, est empreinte de liberté et fonctionne sur une logique de transversalité.
Les réseaux sociaux remettent en cause le rapport à la hiérarchie et aux relations de pouvoir.» (5)

Tous concernés face aux enjeux d'un développement durable
 
Deuxième axe fondateur:le développement durable.
«Le monde en transition n'attend (...) pas les directives des institutions et ceux qui prennent ces défis comme une opportunité de faire autrement (dans leur rue, leur voisinage et leur communauté) sont nombreux à interroger le fonctionnement de l'économie et de la société.» (6)

Tous mobilisés pour un autre possible

Troisième pilier de la corévolution: l'élan de révoltes citoyennes qui s'est diffusé dans plusieurs pays depuis 2010. 
«Le succès mondial de l'ouvrage de Stéphane Hessel, Indignez-vous!, tout comme les révolutions arabes et le mouvement des Indignés sont le signe d'aspirations politiques et citoyennes nouvelles.
Les modes de mobilisation ont également évolué. 
Depuis les manifestations altermondialistes de Seattle devant l'Organisation mondiale du commerce, en 1999, apparaissent des modes d'"activisme politique": il s'agit de formes d'actions non violentes pour dénoncer le système et l'inciter à prendre des directions alternatives plus respectueuses de l'homme et de la planète, mais aussi de formes d'actions moins militantes, moins inscrites dans une logique de confrontation classique avec le système en place.» (7)

Tous reliés en mode «système D»

Quatrième et dernière composante, enfin: le contexte de crise financière, économique et sociétale dans lequel nos sociétés sont plongés depuis la fin des années 2000.
Celui-ci, en effet, «nous incite à revoir notre conception de la croissance et du bien-être.
La libéralisation des échanges n'a pas tenu ses promesses: si des progrès ont été effectués en termes de développement humain, les inégalités de développement économique et social se creusent entre les plus riches et les plus pauvres. (...)
L'avantage ici, c'est que les habitudes adoptées en temps de crise façonnent une nouvelle façon d'agir et de concevoir les richesses. (...)
Avec en filigrane une réflexion sur la vraie richesse de notre société.» (8)

C.E.
 
(1) En tant que journaliste, docteure en économie et fondatrice du blog collectif Ecoloinfo.com, Anne-Sophie Novel est coutumière des logiques propres aux réseaux sociaux. Son parcours l’a menée à s’intéresser aux problématiques de développement et de relocalisation de nos économies. Pour elle, le mouvement locavore (qui prône une relocalisation de la consommation), allié à la logique des réseaux sociaux et de la mondialisation des échanges physiques et numériques, prouve à quel point il est aisé, de nos jours, de «penser global» et  agir local». (2) Stéphane Riot, fondateur de NoveTerra, expert en accompagnement du changement par le facteur humain, s’est spécialisé dans les logiques de collaboration à l’oeuvre dans la mutation des organisations. Son parcours de conseil en développement durable lui a fait constater à quel point les postures de concurrence et de compétition sont antinomiques des logiques nécessaires à la prise en compte des enjeux globaux qui exigent vision à long terme et coopération.
(3) Novel Anne-Sophie et Riot Stéphane, Vive la COrévolution! Pour une société collaborative, coll. Manifestô, éditions Alternatives, coll. Manifestô, Paris, 2012 (www.editionsalternatives.com) 
(4) Novel Anne-Sophie et Riot Stéphane, Vive la COrévolution! Pour une société collaborative, idem, p.22.
(5) Novel Anne-Sophie et Riot Stéphane, Vive la COrévolution! Pour une société collaborative, idem, pp.22-25.
(6) Novel Anne-Sophie et Riot Stéphane, Vive la COrévolution! Pour une société collaborative, idem, pp.25-27.
(7) Novel Anne-Sophie et Riot Stéphane, Vive la COrévolution! Pour une société collaborative, idem, pp.27-29. 
(8) Novel Anne-Sophie et Riot Stéphane, Vive la COrévolution! Pour une société collaborative, idem, pp.29-30. 

vendredi 26 octobre 2012

Société collaborative. L'heure de la co-compétition?



«Dans le business, le vrai succès se manifeste 
quand vous faites le jeu
et non quand vous jouez à celui qui est proposé.» (1) 
Ainsi s'expriment les économistes américains 
Adam Brandenburger et Barry Nalebuff (2).
Repris et complétés 
par Anne-Sophie Novel  (3) 
et Stéphane Riot (4)... 

Pour assurer le bon fonctionnement d'une société collaborative, suffit-il de pouvoir compter sur un objectif commun et sur l'appartenance à une communauté?
Non, assurent Novel et Riot.
Car il ne faut pas confondre processus coopératif et démarche collaborative...
«Dans un processus coopératif, les participants se partagent les tâches et travaillent conjointement afin de réaliser un objectif commun, chacun ayant à sa charge une part bien définie du travail à réaliser.
Il est alors nécessaire d'assurer un bon déroulé de l'organisation, de la coordination et du suivi de l'avancement.
Dans une démarche collaborative en revanche, le travail ne se divise pas de manière aussi organisée: les participants sont libres et s'engagent de manière spontanée pour élaborer ensemble une solution négociée et consensuelle.
Les compétences sont donc échangées et partagées pour servir un projet commun: la cohérence du collectif permet d'atteindre l'objectif, aussi le capital humain est-il plus impliqué ici que dans un processus coopératif.» (6)

Au-delà du repli et de l'urgence, la valeur globale et partagée

Difficile de persister dans le refus de l'évidence, estiment les auteurs de l'ouvrage "Vive la COrévolution! Pour une société collaborative" (5).
L'activité des entreprises ne peut plus être conçue dans l'unique but de générer du profit.
Elle doit également se fixer pour objectif de créer de la valeur globale et partagée.
«Le plus dur dans un contexte de crise est de répondre aux enjeux tout en se projetant dans de nouveaux modes d'organisation, font valoir la journaliste et le consultants français.
Deux types de comportement sont observés alors, la tendance au repli vers les schémas du passé, ou les réactions au plus pressé faisant appel à des remèdes de première urgence.» (7)

(A suivre)

C.E.

(1) Bradenburger Adam et Nalebuff Barry, La Co-opétition, une révolution dans la manière de jouer concurrence et coopération, Village mondial, Montreuil, 1996.
(2) Professeurs d'économie spécialisés dans la théorie des jeux à Harvard et à Yale, Adam Brandenburger et Barry Nalebuff ont développé un modèle de "co-compétition" ("co-coopetition") au milieu des années 1990. S'appuyant sur des études de cas expérimentées dans différentes industries, ils défendent la thèse selon laquelle coopération et compétition sont l'une et l'autre aussi nécessaires que désirables à la bonne marche des affaires.
(3) En tant que journaliste, docteure en économie et fondatrice du blog collectif Ecoloinfo.com, Anne-Sophie Novel est coutumière des logiques propres aux réseaux sociaux. Son parcours l’a menée à s’intéresser aux problématiques de développement et de relocalisation de nos économies. Pour elle, le mouvement locavore (qui prône une relocalisation de la consommation), allié à la logique des réseaux sociaux et de la mondialisation des échanges physiques et numériques, prouve à quel point il est aisé, de nos jours, de «penser global» et  agir local». 
(4) Stéphane Riot, fondateur de NoveTerra, expert en accompagnement du changement par le facteur humain, s’est spécialisé dans les logiques de collaboration à l’oeuvre dans la mutation des organisations. Son parcours de conseil en développement durable lui a fait constater à quel point les postures de concurrence et de compétition sont antinomiques des logiques nécessaires à la prise en compte des enjeux globaux qui exigent vision à long terme et coopération.
(5) Novel Anne-Sophie et Riot Stéphane, Vive la COrévolution! Pour une société collaborative, coll. Manifestô, éditions Alternatives, coll. Manifestô, Paris, 2012 (www.editionsalternatives.com).
 (6) Novel Anne-Sophie et Riot Stéphane, Vive la COrévolution! Pour une société collaborative,idem, pp.173-174.
 (7) Novel Anne-Sophie et Riot Stéphane, Vive la COrévolution! Pour une société collaborative, idem, p.205. 

mardi 23 octobre 2012

Actu. Sauter la case prison?

Les peines alternatives 
n'ont pas vraiment la cote.
La politique pénale 
se veut stricte. 
Avec, comme pierre angulaire,
la prison. 
Considérée bien souvent 
comme la sanction «évidente» 
pour les auteurs de délits.
Quand bien même 
les établissements pénitentiaires 
s'avèrent aussi surpeuplés 
que vétustes...

En matière pénale, la crainte d'être taxés de «laxistes» rend les responsables politiques bien frileux. 
Si bien que la question du sens de la peine –punir ou réinsérer– semble parfois être passée à l'as au profit d'une surenchère aux accents répressifs. 

Le pari de l'humain

Pourtant, les peines alternatives existent. 
Mais le sont-elles réellement? 
Évitent-elles le piège de l'inflation carcérale? 
Et se banalisent-elles comme une option crédible à la règle générale de l'enfermement?
Ces questions, le service «Arpège-Prélude» se les pose régulièrement, à partir de ses fiefs wallons (Liège et Nivelles). 
Son credo: «punir autrement», grâce à l'application d'une mesure alternative à la prison. 
Une «réponse judiciaire originale», peut-on lire sur le site de l'association.
Qui propose donc une solution de rechange à l'enfermement (1)
Une cinquantaine d'heures de formation pour se confronter aux actes commis et à leurs conséquences. 
Un pari sur l'humain, donc.
À contre-courant de la politique pénale sécuritaire que l'on sait. (2) 

(1) Arpège-Prélude en Wallonie, Labiso, laboratoire de l'innovation sociale, Liège, 2012.
(2) Merci à Cécile Dethier d'avoir communiqué cette information et à Sarah Santelé de l'avoir relayée.

samedi 20 octobre 2012

Actu. Laïciser la méditation bouddhiste...

la méditation bouddhiste
Voilà ce que propose 
un professeur de médecine 
émérite
de l'université 
du Massachusetts:
Jon Kabat-Zinn.
Qui parle 
de pleine conscience. 
D'attention intentionnelle.
Et d'absence de jugement...

La méditation?
Une façon d'être. 
Qui s'adapte aux circonstances pour diminuer stress, anxiété et souffrance, psychique autant que physique.

Le plein de conscience, s'il vous plaît...

La pleine conscience?
Une méditation laïque.
Une manière de tirer parti de cette conscience qui émerge et qui se déploie à partir du moment où l'on prête attention intentionnellement et sans jugement. 
Un outil expliqué, dans son nouveau livre (1), par ce docteur en biologie moléculaire qu'est Jon Kabat-Zinn (68 ans)... 
«Si nous sommes préoccupés, nous ne pourrons pas être présents aux autres. 
Tout ce que nous dirons, ferons ou penserons sera influencé, à notre insu, par ce qui nous encombre l'esprit. 
Méditer en pleine conscience consiste à se concentrer sur l'instant présent et à observer ses pensées, ses émotions, ses sensations. 
L'objectif est d'accueillir ses états d'âme sans jugement et de ne pas s'identifier à ses pensées ou à ses émotions.» (2)

(1) Kabat-Zinn Myla et Jon, A chaque jour ses prodiges - Etre parent en pleine conscience, Les Arènes,Paris, 2012.

mercredi 17 octobre 2012

Actu. Entre économie et philosophie: la crise infinie...

Elle nous mène
A moins qu'elle ne requière 
au contraire un passage 
de la philosophie à l'économie.
La crise, en tout cas, est infinie.
Foi d'Olivier Mongin, 
et Martin Legros.
Soit un trio de choc.
Qui débattra 
ce prochain 23 octobre.
A Bruxelles.

Depuis la fin du XIXe siècle, la philosophie se dit en crise.
Et pour cause.
Elle a dû triplement déchanter...
Déchanter par rapport aux espoirs placés en la raison.
Déchanter devant les ambitions des grands systèmes de pensée. 
Déchanter face aux insatiables appétits de l'économie...  

Philosophie et économie: l'heure de la crise

La philo? 
Nombre de ceux qui s'en réclament ont annoncé la fin de leur discipline.
Et n'en finissent plus d'écrire des livres à ce sujet. 
L'économie?
Depuis la fin des trente glorieuses, on nous dit qu'elle est, elle aussi, en crise. 
Sans jamais cesser, pour autant, ni de la relancer ni de faire confiance à ses représentants. 
Au point de donner lieu à questionnement...
La crise d'un système serait-elle le plus sûr moyen de sa perpétuation? (1)

En bref
Quoi?
Qui?
Deux intervenants: 
. Olivier Mongin (philosophe, directeur de la revue Esprit et auteur, e.a., de l'ouvrage Un Monde désenchanté?),
. Philippe Van Parijs (philosophe, économiste, auteur e.a. de Le Modèle économique et ses rivaux). 
Un modérateur: Martin Legros (rédacteur en chef de Philosophie Magazine). 
Un organisateur: Présence et Action Culturelles.
Où? 
Théâtre National de la Communauté française
Boulevard Emile Jacqmain, 111-115
1000 Bruxelles

Quand?
Le 23 octobre 2012, à 20h30.
Mais encore...
0(032)2 203 41 55 (information)
0(032)2 289 69 00 (billetterie)
www.festivaldeslibertes.be

(1) Merci à Jean-Marc Priels de nous avoir renseigné l'existence de ce débat. 

dimanche 14 octobre 2012

300 messages pour réfléchir l'autre et le long terme

Réfléchir l'autre et le long terme.
Naïveté? Abstraction? Utopie?
Peut-être.
A l'heure où ce Projet relationnel 
en arrive à brasser les 300 messages, 
vous n'en êtes pas moins 
une (toujours plus) belle kyrielle 
de fidèles et/ou de curieux (1) 
à venir nous visiter, 
régulièrement ou épisodiquement.
De France et de Belgique.
Des Etats-Unis et du Canada. 

De Russie, d'Allemagne et de Suisse. 
Du Maroc, de Tunisie et d'Algérie... 
Certains font même l'effort 
de se fendre de l'un ou l'autre commentaire.
Une certaine Idris de Vos, par exemple.
Qui nous rappela un jour
que «les petits ruisseaux font les grandes rivières.» 
Qui, mieux encore, nous laissa
le plus bel encouragement qui soit.  
Et qui -mais ne le répétez à personne- 
contribua sans le savoir 
à ce que ce blog existe encore aujourd'hui. 
Focus de rappel et de remerciement...

Idris de Vos

«C'est parce que les hommes sensés, sensibles et avisés ont trop conscience de leur impuissance face aux enjeux de l'humanité qu'ils renoncent souvent à agir à leur niveau. 
Vous fait-on le reproche de la naïveté? 
Je répondrais que, si la naïveté est pour partie une vertu, c’est que l’âme charitable croit en la charité et que l’homme honnête croit en l’honnêteté, tandis que l'homme mal intentionné ne croit en rien de tout cela. 
Puis, vous fait-on le reproche du manque de concret? 
Je répondrais que ce qui est concret est figé mais que ce qui est spirituel est vivant et s'adapte. 
Celui qui croit avoir trouvé cesse de chercher.
C'est là qu'il s'égare.
Je souhaite donc que votre appel compte au nombre des petits ruisseaux qui font des grandes rivières.
Et des petites consciences qui font des grandes sociétés.
»


Idris de Vos

(1)  En ce début de mois d'octobre 2012, vous êtes à nouveau plus nombreux que jamais à nous lire. Les plus fureteurs d'entre vous trouveront au bas de la colonne de gauche le nombre total (et réel...) de visiteurs enregistrés depuis juillet 2010 (auparavant nous ne disposions d'aucun chiffre).

jeudi 11 octobre 2012

Actu. Les moissons du futur


Après ses reportages 
sur «Le Monde selon Monsanto»
et «Notre poison quotidien»
Marie-Monique Robin 
complète sa trilogie 
par un reportage enthousiasmant 
sur la solution que, 
comme d'autres, 
elle défend
pour pallier la crise alimentaire 
et préserver la vie sur terre: 
le retour à un agrobiologie 
à taille humaine.

Bonjour.

Il faut prendre le temps de voir le film de Marie-Monique Robin sur «Les moissons du futur»
C'est une démonstration que l'agroécologie est une réelle possibilité et qu'elle répond à une exigence environnementale et de résultat que l'agriculture conventionnelle ne peut pas apporter. 
Au contraire de l'agriculture conventionnelle qui détruit l'environnement et les agriculteurs (pensez à tous ceux qui tombent malades et meurent empoisonnés par les produits chimiques utilisés).
Merci de voir ce film qui apporte un espoir véritable pour la planète et pour ceux qui ont faim.

Cordialement.

Eric Watteau

Les moissons du futur
... ou les jours comptés des monocultures chimiques destructrices.
Avec l'appui d'Olivier De Schutter, Rapporteur Spécial des Nations Unies pour le Droit à l'Alimentation, elle nous emmène dans divers endroits du monde où les agriculteurs ont fait le choix du retour à une agriculture intelligente, tournant le dos aux monocultures polluantes et destructrices de la biodiversité.
Et de faire redécouvrir au grand public que...
. «seule l'agroécologie est capable de nourrir le monde»,
. «la solution est de produire et de consommer le plus possible local»,
. «associer les cultures et les arbres (agroforesterie) est une réponse aux changements climatiques»,
. «en réalité, les petites fermes à production variée produisent beaucoup plus que les grandes»,
. «la biodiversité permet d'avoir beaucoup moins de parasites ET d'augmenter les rendements SANS recourir à des pesticides».
Et une question de se poser avec insistance: la révolution dite verte appartiendrait-elle au passé?...
  
Pour aller plus loin...
. Naissance et progression d'une nouvelle façon de penser juste.