mardi 23 octobre 2012

Actu. Sauter la case prison?

Les peines alternatives 
n'ont pas vraiment la cote.
La politique pénale 
se veut stricte. 
Avec, comme pierre angulaire,
la prison. 
Considérée bien souvent 
comme la sanction «évidente» 
pour les auteurs de délits.
Quand bien même 
les établissements pénitentiaires 
s'avèrent aussi surpeuplés 
que vétustes...

En matière pénale, la crainte d'être taxés de «laxistes» rend les responsables politiques bien frileux. 
Si bien que la question du sens de la peine –punir ou réinsérer– semble parfois être passée à l'as au profit d'une surenchère aux accents répressifs. 

Le pari de l'humain

Pourtant, les peines alternatives existent. 
Mais le sont-elles réellement? 
Évitent-elles le piège de l'inflation carcérale? 
Et se banalisent-elles comme une option crédible à la règle générale de l'enfermement?
Ces questions, le service «Arpège-Prélude» se les pose régulièrement, à partir de ses fiefs wallons (Liège et Nivelles). 
Son credo: «punir autrement», grâce à l'application d'une mesure alternative à la prison. 
Une «réponse judiciaire originale», peut-on lire sur le site de l'association.
Qui propose donc une solution de rechange à l'enfermement (1)
Une cinquantaine d'heures de formation pour se confronter aux actes commis et à leurs conséquences. 
Un pari sur l'humain, donc.
À contre-courant de la politique pénale sécuritaire que l'on sait. (2) 

(1) Arpège-Prélude en Wallonie, Labiso, laboratoire de l'innovation sociale, Liège, 2012.
(2) Merci à Cécile Dethier d'avoir communiqué cette information et à Sarah Santelé de l'avoir relayée.

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