lundi 29 octobre 2012

Société collaborative. Le moment ou jamais...


La crise serait-une chance?
Oui, martèlent les Français Anne Sophie Novel (1) 
et Stéphane Riot (2).
Car elle constitue une opportunité rêvée 
de faire émerger la corévolution 
dont notre société a tant besoin...

«Alors que les appels à une société plus humaine et conviviale fleurissent depuis trente ans, nous avons les capacités de mettre en oeuvre le changement nécessaire à la corévolution, écrivent les auteurs de "Vive la COrévolution! Pour une société collaborative" (3)
En témoignent les quatre éléments majeurs qui composent le substrat fondateur de cette nouvelle ère économique et sociale.» (4)...

Tous connectés, avec une mentalité 2.0

Premier de ces quatre éléments majeurs: le «web».
«Dans la société collaborative qui se dessine pour demain, Internet et les réseaux sociaux impactent en profondeur nos modes de pensées et d'action. (...)
Cette "mentalité 2.0", héritée de la nouvelle technologie intellectuelle que forme Internet, est empreinte de liberté et fonctionne sur une logique de transversalité.
Les réseaux sociaux remettent en cause le rapport à la hiérarchie et aux relations de pouvoir.» (5)

Tous concernés face aux enjeux d'un développement durable
 
Deuxième axe fondateur:le développement durable.
«Le monde en transition n'attend (...) pas les directives des institutions et ceux qui prennent ces défis comme une opportunité de faire autrement (dans leur rue, leur voisinage et leur communauté) sont nombreux à interroger le fonctionnement de l'économie et de la société.» (6)

Tous mobilisés pour un autre possible

Troisième pilier de la corévolution: l'élan de révoltes citoyennes qui s'est diffusé dans plusieurs pays depuis 2010. 
«Le succès mondial de l'ouvrage de Stéphane Hessel, Indignez-vous!, tout comme les révolutions arabes et le mouvement des Indignés sont le signe d'aspirations politiques et citoyennes nouvelles.
Les modes de mobilisation ont également évolué. 
Depuis les manifestations altermondialistes de Seattle devant l'Organisation mondiale du commerce, en 1999, apparaissent des modes d'"activisme politique": il s'agit de formes d'actions non violentes pour dénoncer le système et l'inciter à prendre des directions alternatives plus respectueuses de l'homme et de la planète, mais aussi de formes d'actions moins militantes, moins inscrites dans une logique de confrontation classique avec le système en place.» (7)

Tous reliés en mode «système D»

Quatrième et dernière composante, enfin: le contexte de crise financière, économique et sociétale dans lequel nos sociétés sont plongés depuis la fin des années 2000.
Celui-ci, en effet, «nous incite à revoir notre conception de la croissance et du bien-être.
La libéralisation des échanges n'a pas tenu ses promesses: si des progrès ont été effectués en termes de développement humain, les inégalités de développement économique et social se creusent entre les plus riches et les plus pauvres. (...)
L'avantage ici, c'est que les habitudes adoptées en temps de crise façonnent une nouvelle façon d'agir et de concevoir les richesses. (...)
Avec en filigrane une réflexion sur la vraie richesse de notre société.» (8)

C.E.
 
(1) En tant que journaliste, docteure en économie et fondatrice du blog collectif Ecoloinfo.com, Anne-Sophie Novel est coutumière des logiques propres aux réseaux sociaux. Son parcours l’a menée à s’intéresser aux problématiques de développement et de relocalisation de nos économies. Pour elle, le mouvement locavore (qui prône une relocalisation de la consommation), allié à la logique des réseaux sociaux et de la mondialisation des échanges physiques et numériques, prouve à quel point il est aisé, de nos jours, de «penser global» et  agir local». (2) Stéphane Riot, fondateur de NoveTerra, expert en accompagnement du changement par le facteur humain, s’est spécialisé dans les logiques de collaboration à l’oeuvre dans la mutation des organisations. Son parcours de conseil en développement durable lui a fait constater à quel point les postures de concurrence et de compétition sont antinomiques des logiques nécessaires à la prise en compte des enjeux globaux qui exigent vision à long terme et coopération.
(3) Novel Anne-Sophie et Riot Stéphane, Vive la COrévolution! Pour une société collaborative, coll. Manifestô, éditions Alternatives, coll. Manifestô, Paris, 2012 (www.editionsalternatives.com) 
(4) Novel Anne-Sophie et Riot Stéphane, Vive la COrévolution! Pour une société collaborative, idem, p.22.
(5) Novel Anne-Sophie et Riot Stéphane, Vive la COrévolution! Pour une société collaborative, idem, pp.22-25.
(6) Novel Anne-Sophie et Riot Stéphane, Vive la COrévolution! Pour une société collaborative, idem, pp.25-27.
(7) Novel Anne-Sophie et Riot Stéphane, Vive la COrévolution! Pour une société collaborative, idem, pp.27-29. 
(8) Novel Anne-Sophie et Riot Stéphane, Vive la COrévolution! Pour une société collaborative, idem, pp.29-30. 

4 commentaires:

  1. Pour votre bonne information
    Cordialement
    Eric Watteau


    Conférence - témoignage - Débat
    Demain on mange quoi ?
    Mercredi 14 novembre 2012 à Louvain-la-Neuve

    Nature et Progrès en collaboration avec la MDD vous invitent à un rendez-vous exceptionnel à Louvain-la-Neuve ce mercredi 14 novembre.

    Demain, on mange quoi ?

    Dacian CIOLOS, notre Commissaire européen à l’agriculture et au Développement rural, s’apprête à réviser les objectifs et les ambitions de la nouvelle Politique Agricole Commune (PAC) pour l’après 2013.

    Cette année encore, les 3 sections locales de Bruxelles-Brabant(s) de Nature & Progrès, la jeune province du Brabant Wallon, la Fédération Wallonie-Bruxelles et la MDD s’unissent exceptionnellement et profitent de cet événement politique majeur pour projeter « Vache de Guerre » et inviter en Belgique (à Louvain-la-Neuve), la journaliste française Isabelle Saporta, auteure du Livre Noir de l’agriculture – Comment on assassine nos paysans, notre santé et l’environnement.

    Dans cette longue enquête, Isabelle Saporta met au jour l’absurdité du système, en le remontant de la fourche à la fourchette, du cours d’eau pollué aux cancers environnementaux provoqués par les pesticides, des animaux trop traités à l’antibiorésistance. La conclusion semble s’imposer : puisque notre agriculture pose plus de problèmes qu’elle n’en résout, il est urgent de changer de cap et de revenir à davantage de raison. Mais si tout le monde s’accorde sur le constat d’échec, aucun responsable politique ne veut prendre le risque de s’attaquer aux fondements de l’agriculture intensive. Loin de se contenter de brosser un tableau alarmiste, Isabelle Saporta avance des solutions simples. Pour les trouver, il suffit de savoir écouter ceux qui connaissaient le monde avant son délire productiviste. Ceux qui, aujourd’hui, travaillent d’arrache-pied à remettre les champs dans les sillons du bon sens paysan. Fayard a édité aujourd’hui en format poche (dans sa collection Pluriel) le livre-enquête d’Isabelle Saporta. En cadeau, ce livre essentiel sera offert à tous les participant-e-s qui assisteront à la grande soirée film conférence et débat du mercredi 14 novembre !

    ./...

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  2. ./...

    Les organisateurs ont invité notre Ministre en charge de l’Agriculture, le Ministre Wallon de l’Agriculture Carlo di Antonio, pour porter son regard sur l’enquête et les solutions préconisées par la journaliste française.

    Une soirée à ne pas manquer !

    Programme :

    - 19 H : projection du film « Vache de guerre »

    Un vibrant témoignage et documentaire sur André Grevisse, agriculteur (+/- 300 ha) et éleveur (200 têtes) dans la province du Luxembourg belge . Son histoire est celle d’un rebelle, un paysan wallon qui mène depuis 1997 une guerre ouverte contre une agriculture conventionnelle, avec son usage intensif de pesticides et d’engrais chimiques. Tombeur de la race Blanc-Bleu Belge, il élève aujourd’hui des Aberdeen Angus après avoir converti sa ferme en agriculture biologique.

    - 20 H : conférence témoignage d’Isabelle Saporta

    Isabelle Saporta répondra à toutes vos questions sur l’agriculture intensive et ses dérives.

    - 21H30 : Débat : Quels sont les enjeux majeurs à l’heure où l’Europe s’apprête à modifier la PAC ? avec la participation (S.R.) de notre ministre en charge de l’agriculture, Carlo Di Antonio.

    Les enjeux sont énormes : Rien de moins que la sécurité alimentaire et notre santé, mais aussi l’affectation et la répartition du budget de la P.A.C.(« 57 milliards d’euros en 2010 soit 44 % du budget de l’Union ! »), la lutte contre le changement climatique, la sauvegarde de nos nappes phréatiques, le maintien de la biodiversité de nos campagnes, ...

    Lieu :

    Auditoire Croix du Sud 18 Place Croix du Sud 1348 Louvain-la-Neuve

    Inscription :

    Prévente à 7 euros et comprend la distribution gratuite du livre édité aujourd’hui en édition de poche. L’accès à la soirée sera gratuit pour tous les étudiants sur simple présentation de leur carte. Le règlement au compte de la locale du Brabant Ouest via le compte IBAN BE49-0003 2551 9771 fait office de réservation au prix de 7 €/place. (10 € si payement le soir même).

    Informations complémentaires

    Dans votre prochaine « Petite Gazette », sur les sites web de Nature & Progrès - ou en téléphonant au 0(032)474-42.46.18 (Joëlle Ricour, brabantouest@natpro.be) ou au 0(032)477-52.81.39 (Carl Vandoorne). Pour les Bruxellois, privilégiez le contact au 0(032)478-94.80.46 (Nathalie Rose).

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  3. A la tribune des Grandes Conférences Catholiques le 27 novembre 2012

    Michel Pébereau

    Président d’honneur de BNP Paribas,

    Président de l’Institut d’études politiques,

    Membre de l’Académie des Sciences Morales et Politiques


    «LES DEFIS DE L’INDUSTRIE BANCAIRE EUROPEENNE»



    Ancien haut fonctionnaire de l’inspection des finances, ayant occupé des postes de responsabilités au sein des cabinets de Valéry Giscard d’Estaing et de René Monory, Michel Pébereau a assuré la privatisation de plusieurs institutions bancaires. Il devient ainsi le président-directeur général de la «BNP», qu’il privatise en 1993, puis, après avoir assuré sa fusion avec la banque d’affaires «Paribas» en 2000, de «BNP Paribas». De 2003 à 2011, il préside son conseil d’administration avant d’en être nommé «président d’Honneur». Parallèlement à son activité de banquier, Michel Pébereau a longtemps enseigné à l’Institut d’études politiques de Paris, qu’il préside encore aujourd’hui. Il sera chargé par le Ministre français de l’économie d’étudier la dette de la France. Son rapport sur la dette est très remarqué et restera connu comme «le rapport Pébereau». Administrateur de plusieurs grandes entreprises de dimensions internationales, Michel Pébereau est également président de la Fédération bancaire européenne. A l’occasion de sa conférence à notre tribune, Michel Pébereau s’interrogera sur le rôle de la banque et de la finance dans l’économie et sur la compatibilité de celui-ci avec l’éthique et la morale. Il a choisi comme titre de sa conférence : «Les défis de l’industrie bancaire européenne».





    Renseignements et inscriptions:

    Grandes Conférences Catholiques, avenue Louise 149/21 à 1050 Bruxelles

    Tél. : 0(032)2/543 70 99 (du lundi au vendredi de 9 à 12 heures)

    Télécopie : 0(032)2/543 70 98

    Courriel : gcc@grandesconferences.be

    Internet :www.grandesconferences.be
    Tarifs : Fauteuil 25€ - Balcon 20€ - Etudiant 9€

    La conférence se tient au «Square Brussels Meeting Centre» (ancien Palais des Congrès), rue Mont des Arts à 1000 Bruxelles, le mardi 27 novembre 2012 à 20h30 précises.


    Agenda:

    Le lundi 14 janvier 2013, Peter Praet, Membre du directoire de la Banque centrale européenne et Philippe Maystadt, Président honoraire de la Banque européenne d’investissement : «Quelles issues possibles pour la crise de la zone euro?»

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  4. Pour info.

    http://www.rfi.fr/afrique/20121029-rdc-emotion-toujours-vivace-bukavu-apres-agression-homme-paix

    Union de prière et à bientôt,
    Roger Mpongo

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