vendredi 14 février 2014

Courants de pensée et mode de vie émergents (15) L'émergence en 3D


 
Bientôt dépassé, le matérialisme hautain?
En voie de ringardise, l'individualisme arrogant?
Ne rêvons pas!
N'empêche...
Les courants de pensée  
et modes de vie émergents 
Et entendent projeter 
sur la société 
une différenciation 
en trois dimensions.
Celle de l'avoir.
Celle du faire.
Celle de l'être.


Nous proposons, à ce stade, de subdiviser les courants de pensée et modes de vie émergents (C.P.M.V.E.) en trois groupes, sur lesquels nous reviendrons ultérieurement:
. les «militants»,
. les
«mutants»,
. les
«méditants».
Trois groupes, donc, dont seul le premier semble devoir se réclamer des mouvements sociaux (M.S.).
«Un mouvement social se définit par l'identification d'un adversaire, écrit le sociologue français Erik Neveu.
Si des collectifs se mobilisent "
pour" -une hausse de salaire, le vote d'une loi-, cette activité revendicative ne peut se déployer que "contre" un adversaire désigné: employeur, administration, pouvoir politique.»
(1)
D’où notre suggestion de faire du sous-ensemble militant le commun dénominateur entre M.S. et C.P.M.V.E. (2)
Par quoi les deux catégories se rejoindraient et se recouperaient. 
Reste que les C.P.M.V.E. n'intègrent les (purs) militants qu'à la marge. 
Qu'ils englobent également, à l'autre extrême périphérique, ceux que l'anthropologue belge Thierry Verhelst appelait «méditants» 
Et qu'ils se recentrent donc plutôt sur une tierce catégorie, composée de ceux dont le philosophe français René Macaire faisait des «mutants» (3).
Soit une notion que nous ne nous garderons d'aborder ici que pour mieux y revenir plus tard.
Contentons nous, pour l'heure, de préciser que les C.P.M.V.E. ne se conçoivent pas sans rapport à la création.
La résistance pour la résistance, très peu pour eux.
Ou alors des fissures apparaissent au sein des entités qui les portent.
C'est le douloureux moment des dissensions internes.
Qui finissent, à plus ou moins long terme, par déboucher sur la réelle prise en compte de propositions plus constructives.
Sous peine de dissolution fatale.

Société individualiste et matérialiste: 
majoritaire mais déclinante

«L'homme économique est (...) à la fois rationnel et intéressé, écrit le
philosophe et sociologue norvégien John Elster
Autrement dit, ses choix reflètent la poursuite rationnelle de ses intérêts.» (4)
Tel est donc l'acteur central de notre «me now society».
Celle-là même qui fait la part belle à un individualisme consumériste et à un matérialisme acquisitif.
Oui, mais...
Cet homme là, de plus en plus nombreux sont, aujourd'hui, ceux qui refusent de s'en satisfaire.
Une contestation que l'on peut ramener à trois dimensions: 
. celle de l'avoir,
. celle du faire,
. celle de l'être.

La dimension de l’avoir: 
posséder autrement
 
Première dimension, donc: celle de l'avoir.  
Si les C.P.M.V.E. ne rejettent pas la propriété, ils n'en témoignent pas moins d'un sens de la relativité et d'une capacité de distanciation qui tranchent dans la culture encore majoritaire de nos sociétés. (5)
Les adeptes de la simplicité volontaire, par exemple, ne cachent pas leur attirance pour un retour aux sources. 
Des sources moins matérialistes.
Des sources moins individualistes. 
Et souvent les deux à la fois. 
Par quoi les intéressés rejoignent les objecteurs de croissance dont l'argument clé «est que nous sommes largement dépossédés de nos désirs, de nos besoins, ainsi que de la manière de les satisfaire, explicitent les Français Denis Bayon, Fabrice Flipo et François Schneider.
Ce qui s’impose comme la réponse à nos questions concernant le bien-être, le bonheur et l’émancipation, ce n’est plus la réponse de nos concitoyens mais la propagande publicitaire qui détourne et réduit toutes les demandes à la consommation de marchandises fabriquées en grande série, détériorant la qualité de l’espace pu­blic, le réduisant à une sorte de parc d’attraction permanent.» (6)
La fuite en avant de la croissance économique est donc perçue ici comme incompatible avec le bonheur et avec l’équité.
Pire: elle serait aussi, à proprement parler, insensée…
Car la surconsommation, «c'est avant tout une atteinte à l’émancipation collective» (7).
C’est aussi «une domina­tion de tous par une idéologie du pouvoir et de la force, à remplacer, dans une perspective d’émanci­pation, par un souci de vivre-ensemble (...) –un ordre éthique fort différent de celui qui régit le comportement de l’homo oeconomicus et sa cosmologie.» (8)
Le projet de la décroissance passe par un souci de redynamisation, d’esprit critique, de remise en cause des normes établies «dans les domaines où règne un faux consensus pesant et mortifère» (9).
Un projet qui n'est manifestement pas sans inspirer d'autres C.P.M.V.E.
Dont les créatifs culturels
Ou les indignés.

La dimension du faire: 
agir autrement

Deuxième dimension: celle du faire.
Que privilégient les militants.
Ceux-là mêmes qui, en effet, entendent avant tout agir sur la société.
Ceux-là mêmes qui, plus que tout, veulent passer de l’intention à l’action. 
Ceux-là mêmes qui, pour ce faire, cherchent fondamentalement à s'opposer.
Le tout dans le cadre d'une démarche qui leur est inspirée par des proches...
«Plus un individu est déjà au contact de personnes engagées dans l’action militante, plus sa situation personnelle minimise les contraintes professionnelles et familiales, plus ses projets d’engagement reçoivent l’aval de ceux dont il est effectivement proche, plus la probabilité de le voir militer s’accroît, explique le déjà nommé Erik Neveu.
Le soutien des proches, l’investissement d’amis dans un mouvement social est un facteur explicatif puissant des recrutements.» (10)
Place, alors, à la militance.
Qui se conçoit comme une opposition/implication.
- Opposition à un (ou des) adversaire(s) désigné(s).
- Implication...
. collective, dans des groupes associatifs (ONG, ASBL) et/ou politiques;
. voire individuelle, via l'adoption de comportements «différents» dans «ma» propre vie quotidienne. (11)

La dimension de l’être: 
exister autrement

Troisième dimension: celle de l'être.
Qu'affectionnent les méditants.
Bienvenue au pays de l'égotisme, entendu -on y reviendra- comme une quête de soi.
Bienvenue, notamment, au royaume d'un développement personnel qui peut renvoyer...
. soit à un processus psychothérapeutique visant à améliorer son rapport à soi, aux autres et au monde,
. soit au souci de «grandir dans sa vie» sans que celui-ci ne réfère à une approche réellement formalisée. (12)
Bienvenue, aussi, dans l'univers de la spiritualité, qu'elle soit religieuse ou «sans Dieu», «identifiée» (13) ou tâtonnante. (14)

(A suivre)

Christophe Engels 


(1) Neveu Erik, Sociologie des mouvements sociaux, La Découverte, Paris, 2011, p.10.
(2) Nous envisageons ici -et jusqu'à nouvel ordre- les «courants de pensée et modes de vie émergents» dans leur sens le plus large («lato sensu»).
(3) Nous verrons plus tard que les mutants constituent la pierre angulaire de ce que nous appelons «courants de pensée et modes de vie émergents». Nous en ferons donc les «courants de pensée et modes de vie émergents stricto sensu».
(4) Elster John, Le désintéressement. Traité critique de l'homme économique I, Seuil, Paris, 2009, p.9.
(5) Cfr. Commenne Vincent, Evaluation des valeurs et des comportements. Un nouveau regard sur les acteurs de changement, Créatifs Culturels en Belgique, 2023, p.38.
(6) Bayon Denis, Flipo Fabrice, Schneider François, La décroissance. Dix questions pour comprendre et en débattre, La Découverte, Paris, 2010, pp.139-141.
(7) Bayon Denis, Flipo Fabrice, Schneider François, idem, cit., pp.31-33.
(8) Bayon Denis, Flipo Fabrice, Schneider François, idem, pp.200-201.
(9) Bayon Denis, Flipo Fabrice, Schneider François, idem, p.45.
(10) Neveu Erik, Sociologie des mouvements sociaux, La Découverte, 1996-2011, pp.71-72
(11) Commenne Vincent, ibidem, pp.14-15.
(12) Commenne Vincent, ibidem, p.40.
(13) Commenne Vincent, ibidem, p.41.
(14) Pour suivre (sous réserve de changement de dernière minute): 
. la suite d'une longue série de messages consacrés à une réflexion approfondie sur les courants de pensée et modes de vie émergents,
. (d'ici plusieurs semaines,) une enquête sur l'immigration...


9 commentaires:

  1. Appel à soutenir la Charte de Bruxelles pour une protection effective des écosystèmes terrestres.


    Considérant le droit inaliénable de l’homme à un environnement sain et le risque d’irréversibilité du niveau atteint par la perte de biodiversité, plusieurs organisations environnementales se sont réunies jeudi 30 janvier 2014 au Parlement européen pour signer la Charte de Bruxelles, appelant à la création d'un Tribunal Pénal Européen et d'une Cour Pénale Internationale de l'Environnement et de la Santé.
    End Ecocide in Europe a rejoint un consortium d'organisations environnementales depuis plusieurs mois afin d'élaborer la Charte de Bruxelles, rendue publique jeudi 30 janvier 2014. Parmi ces organisations figurent l'Association des Anciens Ministres de l'Environnement et Dirigeants Internationaux pour l'Environnement (AME-DIE), End Ecocide in Europe, le Tribunal International de conscience des crimes relatifs à la Nature, le SEJF, l’Académie Internationale des Sciences Environnementales, la SERPAJ, le Réseau des Procureurs Européens pour l’Environnement, SELVAS, la Fondation Basso, Globe EU, avec le soutien de Green Cross.
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    Cette initiative a reçu aussi les soutiens personnels de Mikhaïl Gorbatchev, Edgar Morin et Cuno Jakob Tarfusser, juge à la Cour Pénale Internationale (CPI) avant son lancement.
    Nous avons décidé d’adresser des correspondances au Secrétaire Général des Nations Unies, Ban Ki Moon, au président de la Commission européenne, Manuel Barroso et au président du Conseil européen Herman Van Rompuy pour demander leur appui à cette initiative.
    La rencontre de Bruxelles a été aussi l'occasion pour inviter la société civile à soutenir une initiative visant à reconnaitre par l'Onu et les Etats le principe pollueur-payeur comme un principe juridique de valeur universelle et sanctionnable, à réparer le préjudice écologique et à introduire une véritable protection juridique et juridictionnelle des ressources.
    - See more at: http://www.lematin.ma/express/2014/environnement---sante-_plaidoyer-a-bruxelles-pour-une-cour-penale-internationale/195958.html#sthash.lXc1tP8D.dpuf

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    Toutes les personnes, personnalités et organisations qui le souhaitent peuvent devenir signataires de la Charte en nous contactant et en signant la pétition sur http://iecc-tpie.org/ (Charte en pièce jointe)


    Une approche progressive
    La Charte de Bruxelles propose une « approche progressive » en matière de sanctions à l'encontre des responsables d'atteintes à l'environnement, le but ultime étant la création d’une Cour Pénale Internationale de l’Environnement et de la Santé.
    Le Tribunal Moral des responsables de crimes et délits environnementaux, déjà concrétisé aujourd'hui par des initiatives telles que le Tribunal international de conscience des crimes relatifs à la Nature, constitue la première étape.
    Ensuite, la Charte envisage la création d’un Tribunal Pénal Européen de l’Environnement et de la Santé, qui serait un tribunal spécialisé attaché à la Cour, avec une compétence sur les questions environnementales. Autre piste envisagée : la création d’une chambre spécialisée au sein de la CJUE. Selon la direction générale des politiques internes de l’Union européenne au Parlement européen, cet objectif serait « réaliste à moyen terme ». La reconnaissance de la nécessaire sanction pénale des délits environnementaux (directive 2008/99/EC) et la création d’un parquet pénal européen pourraient être considérés comme un premier pas dans cette direction ; le renforcement des sanctions et la reconnaissance du crime d’écocide, demandé par le mouvement citoyen End Ecocide in Europe, s’inscrivent également dans cette démarche;
    Les signataires de la Charte souhaitent également faire reconnaître par l’ONU et la communauté internationale le principe pollueur-payeur comme un principe juridique de valeur universelle et sanctionnable, réparer le préjudice écologique et introduire une véritable protection juridique et juridictionnelle des ressources. Le but final à atteindre est la création d'une Cour Pénale Internationale de l‘Environnement et de la Santé qui passerait dans un premier temps par le développement des compétences actuelles de la CPI. La charte propose une révision des statuts de la CPI (articles 121, 122 et 123) pour introduire la « catastrophe environnementale » comme l’une des incriminations des crimes contre l’humanité permettant de poursuivre les responsables ayant agi de façon intentionnelle. Ce crime de catastrophe environnementale permettrait d’obtenir une protection effective internationale des écosystèmes. En outre, les parties signataires soulignent la possibilité de créer un nouveau crime d’ « écocide » en tant que cinquième crime contre la paix.

    Cette progressivité témoigne du souci de respecter et représenter les sensibilités et aspirations diverses de chacune des associations initiatrices et de rassembler le maximum de signataires autour d’un document commun.

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    Ainsi, vous êtes invités à:

    1. soutenir la demande de créer un Tribunal Pénal Européen de l’Environnement et de la Santé sur la base des principes élaborés par l’UE d’une sanction effective, proportionnée et dissuasive;
    2. soutenir la demande de création d’une Cour Pénale Internationale de l’Environnement et de la Santé en développant les compétences actuelles de la Cour Pénale Internationale (ICC) par le biais des procédures prévues dans le traité (révision et amendements) et en incluant comme nouveau crime spécifique, la catastrophe environnementale;
    3. En conséquence, demander au Secrétaire Général de l’ONU d’entreprendre toute démarche utile pour
    * Répertorier les différentes urgences environnementales de la Planète Terre avec une attention particulière pour la protection de la santé et pour les problèmes scientifiques et technologiques afférents ainsi que pour tous les aspects culturels et anthropologiques;
    * Élaborer les actes nécessaires à la création de la Cour Pénale Internationale de l’Environnement et de la Santé et à la sanction effective des infractions environnementales ayant causé des dommages aux personnes comme aux écosystèmes;
    4. soutenir une initiative visant à faire reconnaitre par l’ONU, et les États le principe pollueur payeur comme un principe juridique de valeur universelle et sanctionnable, à réparer le préjudice écologique, à introduire une véritable protection juridique et juridictionnelle des ressources dans un esprit de multilatéralisme efficace et de solidarité;
    5. Décider en tous cas de s’organiser en plateforme commune pour poursuivre cet objectif et le préciser.

    - See more at: http://www.lematin.ma/express/2014/environnement---sante-_plaidoyer-a-bruxelles-pour-une-cour-penale-internationale/195958.html#sthash.lXc1tP8D.dpuf
    Ils ont, ainsi, décidé de passer des paroles à l'action en adressant des correspondances au secrétaire général des Nations unies, Ban Ki Moon, au président de la Commission européenne, Manuel Barroso et au président du Conseil européen Herman Van Rompuy pour demander leur appui à cette initiative et pour entreprendre toute démarche utile pour répertorier les différentes urgences environnementales de la planète, avec une attention particulière pour la protection de la santé et pour les problèmes scientifiques et technologiques y afférents.
    La rencontre de Bruxelles a été aussi l'occasion pour inviter la société civile à soutenir une initiative visant à reconnaitre par l'Onu et les Etats le principe pollueur-payeur comme un principe juridique de valeur universelle et sanctionnable, à réparer le préjudice écologique et à introduire une véritable protection juridique et juridictionnelle des ressources.
    - See more at: http://www.lematin.ma/express/2014/environnement---sante-_plaidoyer-a-bruxelles-pour-une-cour-penale-internationale/195958.html#sthash.lXc1tP8D.dpuf

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    La charte est ouverte à signatures et à commentaires sur le site internet de l'AME-DIE http://iecc-tpie.org/
    Je rappelle que Toutes les personnes et organisations qui le souhaitent peuvent devenir signataires de la Charte. Vous pouvez aussi signer en formulant des réserves s'il y en a. L'idée est de rassembler un maximum de personnes autour d'une proposition commune : une justice pénale environnementale supra-nationale dont les modalités de mise en oeuvre restent ouvertes à discussion.
    Je vous invite à faire circuler dans vos réseaux cet appel afin que les citoyens le signent en masse. L'appel est mondial. L'opportunité est unique.

    Organisations déclarées signataires à ce jour (à ma connaissance) :
    AME-DIE
    SEJF & IAES
    End Ecocide in Europe,
    Le Réseau des procureurs européens pour l’environnement
    Le Tribunal International de conscience des crimes relatifs à la nature et l’environnement
    SERPAJ
    Globe EU
    Fondation Basso
    SELVAS
    Intelligence Verte
    Lawrence Anthony Earth Organisation
    Bloom
    Les incroyables comestibles / Incredible Edibles
    Bio Consom'acteurs
    Institut Européen d'Ecologie
    Planète Amazone
    Nature Rights
    Ecomedecine
    ICRA
    Forum pour d'autres indicateurs de richesse
    Les engraineurs
    CIIDHUM
    CRIIGEN
    Inspiration Business solutions
    Let's Do It
    Leiden University&Uniscape
    Global Human Rights Defence
    Fondazione Univerde

    Personnalités s'étant déclarées signataires à ce jour ( à ma connaissance):
    Corinne Lepage
    Antonino Abrami
    Marie-Odile Bertella Geffroy
    Jean-Philippe Rivaud
    Jo Leinen
    Alfredo Pena-Vega
    Jean-Marie Pelt
    Marie-Monique Robin
    Dominique Méda
    Catherine Grèze
    Sandrine Bélier
    Jean-Marc Governatori
    Philippe Courbon
    Pierre Johnson

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    La charte est ouverte à signatures et à commentaires sur le site internet de l'AME-DIE http://iecc-tpie.org/
    Je rappelle que Toutes les personnes et organisations qui le souhaitent peuvent devenir signataires de la Charte. Vous pouvez aussi signer en formulant des réserves s'il y en a. L'idée est de rassembler un maximum de personnes autour d'une proposition commune : une justice pénale environnementale supra-nationale dont les modalités de mise en oeuvre restent ouvertes à discussion.
    Je vous invite à faire circuler dans vos réseaux cet appel afin que les citoyens le signent en masse. L'appel est mondial. L'opportunité est unique.

    Organisations déclarées signataires à ce jour (à ma connaissance) :
    AME-DIE
    SEJF & IAES
    End Ecocide in Europe,
    Le Réseau des procureurs européens pour l’environnement
    Le Tribunal International de conscience des crimes relatifs à la nature et l’environnement
    SERPAJ
    Globe EU
    Fondation Basso
    SELVAS
    Intelligence Verte
    Lawrence Anthony Earth Organisation
    Bloom
    Les incroyables comestibles / Incredible Edibles
    Bio Consom'acteurs
    Institut Européen d'Ecologie
    Planète Amazone
    Nature Rights
    Ecomedecine
    ICRA
    Forum pour d'autres indicateurs de richesse
    Les engraineurs
    CIIDHUM
    CRIIGEN
    Inspiration Business solutions
    Let's Do It
    Leiden University&Uniscape
    Global Human Rights Defence
    Fondazione Univerde

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    Personnalités s'étant déclarées signataires à ce jour ( à ma connaissance):
    Corinne Lepage
    Antonino Abrami
    Marie-Odile Bertella Geffroy
    Jean-Philippe Rivaud
    Jo Leinen
    Alfredo Pena-Vega
    Jean-Marie Pelt
    Marie-Monique Robin
    Dominique Méda
    Catherine Grèze
    Sandrine Bélier
    Jean-Marc Governatori
    Philippe Courbon
    Pierre Johnson


    Revue de presse utile :

    Dossier de presse conférence : http://www.eauxglacees.com/IMG/pdf/Presentation.pdf
    Vidéo - Lecture de la Charte : http://www.dailymotion.com/video/x1ap0r5_charte-de-bruxelles-pour-une-cour-penale-international-de-l-environnementla-degradation-croissante-d_news#from=embediframe
    Articles:
    http://www.envirolex.fr/presse/environnement/actualites/4395/droit-international/une-charte-pour-la-creation-d-une-cour-penale-internationale-de-l-environnement-et-de-la-sante
    http://www.actu-environnement.com/ae/news/cour-penale-internationale-environnement-sante-20591.php4
    http://www.lejdd.fr/Societe/Lepage-Pour-punir-les-crimes-contre-l-environnement-il-faut-un-juge-mondial-650839
    http://www.20minutes.fr/planete/1289370-20140204-catastrophes-environnementales-bientot-reconnues-crimes-contre-humanite
    http://www.eauxglacees.com/Appel-pour-une-Cour-penale
    http://www.neo-planete.com/2014/01/30/une-cour-penale-internationale-pour-juger-les-crimes-contre-lenvironnement/
    http://www.bioaddict.fr/flashinfos/un-appel-a-la-creation-d-un-tribunal-penal-europeen-pour-l-environnement-et-la-sante-est-lance-f4875.html
    http://www.lematin.ma/express/2014/environnement---sante-_plaidoyer-a-bruxelles-pour-une-cour-penale-internationale/195958.html
    http://www.rfi.fr/emission/20140130-pungesti-village-symbole-resistance-gaz-schiste-roumanie




    Solidairement,

    Valérie Cabanes

    Tél :0689852870
    Mél: valerie@endecocide.eu

    Porte-parole de l'Initiative citoyenne européenne "End Ecocide in Europe"
    www.endecocide.eu
    &
    Juriste en Droit International des droits de l'Homme
    www.valeriecabanes.eu


    Retrouvez nous sur Facebook : https://www.facebook.com/arretonslecocideeneurope

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  8. Le Collectif des Associations Citoyennes se félicite de la décision du Premier ministre de faire de l'engagement associatif la Grande Cause Nationale pour 2014, afin de «valoriser et de promouvoir le rôle des associations et de l'engagement bénévole dans notre société». Il est très important que le gouvernement ait enfin décidé de mettre en place une politique associative visant à «soutenir le mouvement associatif, faciliter le bénévolat et favoriser l'emploi au sein de l'économie sociale et solidaire».


    En effet, c'est l'ensemble des associations qui font aujourd'hui mouvement pour trouver des issues à la crise multiforme où nous sommes plongés, en inventant chaque jour sur le terrain des solutions pour renforcer le lien social, amorcer la transition écologique, développer la participation citoyenne et l'éducation populaire, permettre l'épanouissement des personnes.


    A l'heure où la vie associative est en grand danger d'anémie dans notre pays, le gouvernement doit agir en pleine cohérence avec l'heureuse décision qu'il vient d'annoncer. Celle-ci doit avoir des conséquences positives immédiates sur la préparation du budget 2015, d'une part en relâchant l’étau qui enserre les collectivités territoriales en raison de la baisse de leur dotation globale de fonctionnement, d'autre part en répartissant sur un plus grand nombre d'associations les subventions de l'État actuellement concentrées, pour les 3/4 de leur volume, sur les 750 les plus importantes. Car une grande cause nationale ne saurait se réduire à un appel aux dons de grands mécènes ou de particuliers, sous peine de n’être comprise que comme un simple masque cachant le désengagement de la puissance publique. Il est en effet nécessaire et tout à fait légitime que l’action menée par les associations au service de l'intérêt général soit clairement soutenue par la contribution que les citoyens consentent à l'Etat et aux collectivités territoriales à travers l'impôt.

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    Le mouvement associatif, dans sa grande pluralité, ne saurait être confondu avec «le Mouvement associatif», nouvelle dénomination que s'est donnée de manière très ambiguë la CPCA (Conférence Permanente des Coordinations Associatives). Celle-ci ne représente en réalité qu’une partie du monde associatif, comme elle l'a d'ailleurs reconnu en souhaitant s'ouvrir à un travail commun avec d'autres partenaires. En effet, de nombreux réseaux nationaux, tels que le Collectif des Associations Citoyennes, œuvrent sans relâche à valoriser le rôle des associations et à promouvoir l'engagement bénévole dans notre société, et il est important de pouvoir y travailler ensemble. Sur le terrain, plus de 60% des associations n'appartiennent à aucun des grands réseaux. Nous attendons donc du gouvernement qu’il s'engage aux côtés de l'ensemble des associations, quelles que soient leur taille et leur finalité au service de l'intérêt général, et qu'il favorise la concertation avec l'ensemble du monde associatif dans sa diversité, comme il a su le faire dans le groupe de concertation qui a élaboré la nouvelle Charte nationale d'engagements réciproques entre l'Etat, les collectivités territoriales et le monde associatif.


    A ce sujet, le Collectif des Associations Citoyennes regrette que le communiqué du Premier ministre n’évoque que pour mémoire la signature de cette nouvelle Charte et ne mentionne pas sa nécessaire déclinaison en de multiples chartes territoriales. Il serait très dommageable que cet oubli soit en fait un signe d'abandon de l'objectif principal de la nouvelle Charte, qui consiste à construire des relations partenariales entre associations et collectivités territoriales.


    Pour sa part, le Collectif des Associations Citoyennes poursuivra ses efforts pour que cet outil prenne toute sa place dans le renouveau de la politique associative des collectivités territoriales, partenaires essentiels du secteur associatif et soutiens principaux de son développement au service de la société.



    Pour voir le communiqué du premier ministre du 14/2/14 : http://www.gouvernement.fr/presse/le-label-grande-cause-nationale-2014-accorde-a-l-engagement-associatif






    Le Collectif des Associations Citoyennes

    contact@associations-citoyennes.net ou 07 70 98 78 56

    www.associations-citoyennes.net et www.nondisparitionassociations.net

    www.facebook.com/collectifassociationscitoyennes

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