jeudi 22 novembre 2012

Actu. La citoyenneté festive de BruXitizen


Festival BruXitizen, première!
Le coup d’envoi de ces
quatre jours 
d’ateliers, de rencontres et de fêtes 
 a en effet été donné 
ce mercredi 21 novembre 
en un lieu qu'on ne présente plus 
dans la capitale de l'Europe: 
la Tentation.
Coup d'essai, coup de maître?
L'événement s’inspire en tout cas 
Voici donc un festival citoyen original 
qui rassemble, jusqu’à samedi, 
plus d’une centaine de jeunes.
Agés de 18 à 35 ans.
Et motivés par l'engagement citoyen.

Initié par l’Agence Alter, le programme de BruXitizen se veut ambitieux, varié et festif. 
Tables rondes, ateliers, conférences, mais aussi théâtre interactif, expositions, ciné-débat, expression créative, concerts…
Pas moins de 60 activités au total.
Histoire de donner la parole aux jeunes.
Et de leur proposer des moyens concrets de s’engager en faveur d’une ville multiculturelle et durable.
 
Se rencontrer pour changer

C’est quoi, être jeune citoyen? 
Comment s’inspirer de la résistance citoyenne en Tunisie et au Québec?
Comment mobiliser grâce au web? 
Comment passer de l’idée à l’auto-emploi? 
Groupe d’action local citoyen, services d’échange locaux, projet culturel, consommation collaborative, foire aux savoir-faire, tourisme participatif…: comment agir au quotidien? 
Comment se réapproprier la ville et y prendre sa place de jeune? 
Habitat groupé, potager collectif, alimentation durable…: quels sont les projets innovants qui permettent, ensemble, de mieux vivre en ville? 
Tels sont quelques-uns des thèmes que les participants ont l’occasion d’aborder le plus concrètement possible. 
Le tout dans une ambiance festive et conviviale, fruit d’une collaboration avec une cinquantaine de partenaires.
Objectif: rencontre.
Rencontre avec d’autres jeunes qui ont, eux aussi, envie de passer à l’action.
Rencontre avec des élus et des décideurs.
Rencontre avec des experts susceptibles de délivrer conseils pratiques, outils ou autres moyens de concrétiser les idées et de mettre en route les projets.
 
Particip...action

«BruXitizen, ce n’est ni une école ni un colloque, souligne Aude Garelly, directrice de l’Agence Alter qui est à l’initiative de l'événement. 
C’est un vrai festival citoyen où chacun est libre de choisir parmi une multitude d’activités, de donner son avis et de contribuer à ce qui l’intéresse». 
Inspirée des démarches d’intelligence collective, l’organisation pratique de BruXitizen a résolument misé sur une méthode de travail très participative.
Une grande liberté de parole et d’action est donc laissée aux jeunes. 
Du petit-déjeuner annoncé comme «percutant» au théâtre d’improvisation en passant par les débats, les visites, les ateliers créatifs ou l'exposition interactive, chacun est censé pouvoir trouver le mode de contribution et d’expression qui lui convient le mieux!
 
«Programme d'enfer»

La fête fait également partie intégrante de la vision de l’engagement citoyen proposé par BruXitizen
«L'engagement n'a rien d'ennuyeux, ajoute Aude Garelly.  
Au contraire!  
Autant l’action citoyenne concerne des enjeux de société importants, autant elle rime avec plaisir et convivialité. 
C’est ce que nous entendons illustrer avec ce festival». 
Au menu, par conséquent: ce que les organisateurs qualifient de... «programme d’enfer»
- L’humour, tout d'abord, sera au rendez-vous...
. Avec, ce jeudi soir, «Prends ma place!», un spectacle interactif qui cherche à faire voir les choses autrement.
. Ou alors, ce vendredi soir, une prestation de l’humoriste Abdel Fakir. 
- La musique, également, sera de la partie...
. Avec, vendredi soir, le karaoké avec orchestre des Yéyé Vollegaz.
. Et aussi, samedi soir, le hip hop aux accents latinos de KAER (ex-Starflam).
. Sans compter,
pour cette même soirée de clôture du samedi, la fanfare version cuir de rockers de KermesZ à l’Est.
Soit, nous assure-t-on,
«une affiche à tomber avant de danser jusqu’au bout de la nuit grâce à deux DJ sets!»
Ce «bouquet final» pourra, en tout état de cause, se prévaloir d'un double avantage: il sera gratuit (1) et ouvert à tous.
Sous réserve des places disponibles. (2)


(1) Pour les prix, par ailleurs: cliquez ici.
(2) Merci à Amélie Haenecour, du Service d'Action Sociale Bruxellois (SASB), de nous avoir communiqué cette information.

1 commentaire:

  1. Culture & Démocratie asbl
    Communiqué


    La crise est là, et c'est une véritable crise «de civilisation». Comme le souligne Edgar Morin, «quand un système est incapable de traiter ses problèmes vitaux, il se dégrade. Il se désintègre (…)». Ghandi disait qu’il y a «suffisamment pour satisfaire les besoins de tous, mais pas assez pour satisfaire l’avidité de quelques-uns».

    En serions-nous à la catastrophe annoncée ? La terre et les hommes souffrent. Les plus modestes sont de plus en plus pauvres puisqu’il faut recapitaliser les banques, fussent-elles toxiques.

    Les bâtiments scolaires s’écroulent faute de soins puisque nous préférons envoyer des F16 en Lybie ou en Afghanistan. Les multinationales arrêtent la production mais nous sommes incités à consommer toujours davantage.

    Que reste-t-il de civilisé dans notre civilisation ? Où est l’éthique dans tout ça ?

    Il a fallu du «courage», dit-on, pour boucler le budget de l’Etat, de même que celui des Communautés. Le résultat est que le monde de l’art et de la culture, moins doté au départ, est aussi le plus fragilisé.

    Il ne peut qu’entrer en résistance. Les pétitions*, secteur par secteur, se croisent, se multiplient. Les protestations aussi. Personnalisées ou non, elles sont le plus souvent parfaitement justifiées. Nous les relayons !

    La vraie réponse à la crise ne peut passer que par la culture. Elle est essentielle. Elle convoque l'imaginaire, elle tisse les liens, elle fait sens, elle met les hommes en projet. Elle est le meilleur de nous.

    Nous n’entrerons pas ici dans le détail des mesures à prendre ou à déprendre. La seule question qui nous importe est celle-ci : en Fédération Wallonie-Bruxelles et au niveau de l’Etat fédéral, quelle est la place de la culture, de l’art, de la création, de l’éducation au meilleur sens du terme ?

    L'avenir appartiendra à ceux qui peuvent inventer, créer, imaginer une société différente. Les politiques doivent en prendre conscience avant qu'il soit trop tard. Et en assumer les conséquences.

    Culture & Démocratie
    Novembre 2012
    *https://12254.lapetition.be/
    https://12266.lapetition.be/
    https://12289.lapetition.be/

    RépondreSupprimer