
en solution de rechange
aux échanges commerciaux inégaux.
Alternative?
Oui.
Mais alternative hétérogène,
sinon confuse.
Car la multiplication des règles et des labels ne va pas sans difficulté.
Pire: elle tend à enrayer la dynamique du mouvement.
Y a plus d’hélice, hélas!
C’est là qu’est l’os… (1)
La définition consensuelle retenue par les quatre principales organisations du commerce équitable (2) fait la part belle aux impératifs moraux de justice et de solidarité.
Car la multiplication des règles et des labels ne va pas sans difficulté.
Pire: elle tend à enrayer la dynamique du mouvement.
Y a plus d’hélice, hélas!
C’est là qu’est l’os… (1)
La définition consensuelle retenue par les quatre principales organisations du commerce équitable (2) fait la part belle aux impératifs moraux de justice et de solidarité.
Mais elle n’empêche pas la subsistance de nombreuses divergences portant sur l’interprétation de ces règles générales et sur le contrôle des droits économiques associés aux labels concernés.
D’où la création de nouvelles règles ayant vocation à encadrer les systèmes de production et les échanges.
Des règles multiples.
Portant par exemple sur le paiement d’un prix équitable.
Sur le soutien financier, technique et organisationnel aux producteurs.
Sur l’engagement à long terme.
Ou alors sur la transparence.
Autant de règles cristallisées dans des codes de conduite et dans des labels privés.
Que mettent au point différentes organisations.
D’où la multiplication de ces labels.
Et, par voie de conséquence, l’apparition de problèmes liés à l’institutionnalisation du commerce équitable.
«C’est TRES mauvais. Voilà!»
Le commerce équitable est donc aujourd’hui confronté au défi de son institutionnalisation.
En cause:
. l’unification des règles formelles ou non formelles qui régissent les relations entre les acteurs,
. la reconnaissance de la légitimité de ces règles.
«L’institutionnalisation de l’"innovation sociale" que représente le commerce équitable est d’autant plus délicate que les règles implicites sont interprétées et retranscrites de manière explicite à travers différents cahiers des charges, aux niveaux d’exigence variables, expliquent Aurélie Carimentrand et Jérôme Ballet, de l’Université de Versailles Saint Quentin en Yvelines (3).
Cette confusion risque de nuire au développement de l’ensemble des filières de commerce équitable.
D’où la création de nouvelles règles ayant vocation à encadrer les systèmes de production et les échanges.
Des règles multiples.
Portant par exemple sur le paiement d’un prix équitable.
Sur le soutien financier, technique et organisationnel aux producteurs.
Sur l’engagement à long terme.
Ou alors sur la transparence.
Autant de règles cristallisées dans des codes de conduite et dans des labels privés.
Que mettent au point différentes organisations.
D’où la multiplication de ces labels.
Et, par voie de conséquence, l’apparition de problèmes liés à l’institutionnalisation du commerce équitable.
«C’est TRES mauvais. Voilà!»
Le commerce équitable est donc aujourd’hui confronté au défi de son institutionnalisation.
En cause:
. l’unification des règles formelles ou non formelles qui régissent les relations entre les acteurs,
. la reconnaissance de la légitimité de ces règles.
«L’institutionnalisation de l’"innovation sociale" que représente le commerce équitable est d’autant plus délicate que les règles implicites sont interprétées et retranscrites de manière explicite à travers différents cahiers des charges, aux niveaux d’exigence variables, expliquent Aurélie Carimentrand et Jérôme Ballet, de l’Université de Versailles Saint Quentin en Yvelines (3).
Cette confusion risque de nuire au développement de l’ensemble des filières de commerce équitable.
Car en introduisant un facteur de suspicion, elle menace le développement de la demande des consommateurs.
Au point que, bientôt peut-être, ceux-ci en arriveront à poser la question qui tue.
Celle qui remettrait en cause l’opportunité de leur propre contribution.
Celle qui contribuerait à ébranler la légitimité même du système.
Au point que, bientôt peut-être, ceux-ci en arriveront à poser la question qui tue.
Celle qui remettrait en cause l’opportunité de leur propre contribution.
Celle qui contribuerait à ébranler la légitimité même du système.
Celle qui en rappellerait une autre:
«De moi vous osez vous fouteer… ?!» (4).
Et qui forcerait, le cas échéant, à y aller d'un constat accablant:
Et qui forcerait, le cas échéant, à y aller d'un constat accablant:
«C’est TRES mauvais. Voilà!»(5)(6)
Christophe Engels (d'après Jérôme Ballet et Aurélie Carimentrand)
(1) Réplique culte de Bourvil et Louis De Funès dans le film «La Grande Vadrouille».
(2) Voir le message du 24 janvier 2011: «Commerce équitable. L'intention qui compte...».
(3) Ballet Jérôme et Carimentrand Aurélie, Commerce équitable et durabilité institutionnelle, in Colloque organisé par la Chaire de responsabilité sociale et de développement durable de l’Université du Québec à Montréal (UQAM) les 19-21 juin 2006 (Montréal, Québec, Canada), p.5: http://www.crsdd.uqam.ca/.
(4) Réplique du général allemand dans le film «La Grande Vadrouille».
(5) Réplique du chef d'orchestre (Louis De Funès) dans le film «La Grande Vadrouille».
(6) Ce message s’inspire d’un texte disponible sur le site http://www.crsdd.uqam.ca/ de la Chaire de responsabilité sociale et de développement durable de l’Université du Québec à Montréal (UQAM): Ballet Jérôme et Carimentrand Aurélie, Commerce équitable et durabilité institutionnelle, in Colloque organisé par la Chaire de responsabilité sociale et de développement durable les 19-21 juin 2006 (Montréal, Québec, Canada), p.5.
(1) Réplique culte de Bourvil et Louis De Funès dans le film «La Grande Vadrouille».
(2) Voir le message du 24 janvier 2011: «Commerce équitable. L'intention qui compte...».
(3) Ballet Jérôme et Carimentrand Aurélie, Commerce équitable et durabilité institutionnelle, in Colloque organisé par la Chaire de responsabilité sociale et de développement durable de l’Université du Québec à Montréal (UQAM) les 19-21 juin 2006 (Montréal, Québec, Canada), p.5: http://www.crsdd.uqam.ca/.
(4) Réplique du général allemand dans le film «La Grande Vadrouille».
(5) Réplique du chef d'orchestre (Louis De Funès) dans le film «La Grande Vadrouille».
(6) Ce message s’inspire d’un texte disponible sur le site http://www.crsdd.uqam.ca/ de la Chaire de responsabilité sociale et de développement durable de l’Université du Québec à Montréal (UQAM): Ballet Jérôme et Carimentrand Aurélie, Commerce équitable et durabilité institutionnelle, in Colloque organisé par la Chaire de responsabilité sociale et de développement durable les 19-21 juin 2006 (Montréal, Québec, Canada), p.5.