19 février 2010.
«L'appel à projet relationnel»
«L'appel à projet relationnel»
apparaissait
sur la toile.
Un an plus tard,
Un an plus tard,
un sympathique
cadeau
d’anniversaire
nous parvient
d’outre-Atlantique.
De l’Université
d’outre-Atlantique.
De l’Université
du Québec
à Montréal
plus précisément.
Dont la Chaire
Dont la Chaire
a décidé de faire
de Projet relationnel
son «site du mois»...
Merci, la Belle Province!
Cette «nomination» nous va droit au cœur.
D’autant qu’elle paraît confirmer l’élargissement de notre audience.
Vers le Québec sans doute.
Mais aussi vers beaucoup d’autres régions.
Notamment francophones, bien sûr.
A commencer par la France.
C’est en effet depuis l’Hexagone que, désormais, on nous lit le plus.
Et non plus depuis la petite Belgique.
Qui, évidemment, n’en reste pas moins fidèle au poste (1)...
Cette «nomination» nous va droit au cœur.
D’autant qu’elle paraît confirmer l’élargissement de notre audience.
Vers le Québec sans doute.
Mais aussi vers beaucoup d’autres régions.
Notamment francophones, bien sûr.
A commencer par la France.
C’est en effet depuis l’Hexagone que, désormais, on nous lit le plus.
Et non plus depuis la petite Belgique.
Qui, évidemment, n’en reste pas moins fidèle au poste (1)...
Ecouter, relayer, fédérer...
Du cœur de cette petite contrée politiquement agitée pourrait d’ailleurs jaillir d’ici quelques mois le premier événement non virtuel (co-)porté par Projet relationnel.
Avec, le cas échéant, le concours d’une belle brochette de partenaires.
Un beau clin d’œil aux soubresauts communautaires qui accablent actuellement le plat pays?
Plus que jamais, en tout cas, l’objectif de Projet relationnel semble rester d’actualité.
Plus que jamais, il s’agit de relayer et de fédérer les voix, toujours plus nombreuses, de ceux qui, loin de se contenter de pourfendre les excès d’une société toute en individualisme consumériste et en matérialisme acquisitif, entendent apporter leur pierre à l’édifice d’une alternative positive et constructive.
Plus que jamais, il convient de tendre l’oreille à ceux qui se proposent d’interroger posément et rigoureusement la pensée (de moins en moins) «unique» à laquelle nous sommes si souvent confrontés.
Des citoyens.
Avec, le cas échéant, le concours d’une belle brochette de partenaires.
Un beau clin d’œil aux soubresauts communautaires qui accablent actuellement le plat pays?
Plus que jamais, en tout cas, l’objectif de Projet relationnel semble rester d’actualité.
Plus que jamais, il s’agit de relayer et de fédérer les voix, toujours plus nombreuses, de ceux qui, loin de se contenter de pourfendre les excès d’une société toute en individualisme consumériste et en matérialisme acquisitif, entendent apporter leur pierre à l’édifice d’une alternative positive et constructive.
Plus que jamais, il convient de tendre l’oreille à ceux qui se proposent d’interroger posément et rigoureusement la pensée (de moins en moins) «unique» à laquelle nous sommes si souvent confrontés.
Des citoyens.
Des intellectuels.
Des artistes aussi.
Tel Yves Duteil.
Dont la chanson «Avoir et être» a tant à nous dire…
Avoir et être
Des artistes aussi.
Tel Yves Duteil.
Dont la chanson «Avoir et être» a tant à nous dire…
Avoir et être
«Loin des vieux livres de grammaire,
Écoutez comment un beau soir
Ma mère m'enseigna les mystères
Du verbe être et du verbe avoir...
Parmi mes meilleurs auxiliaires,
Il est deux verbes originaux.
Avoir et Être étaient deux frères
Que j'ai connus dès le berceau.
Bien qu'opposés de caractères,
On pouvait les croire jumeaux,
Tant leur histoire est singulière.
Mais ces deux frères étaient rivaux
Ce qu'Avoir aurait voulu être,
Être voulait toujours l'avoir.
À ne vouloir ni dieu ni maître,
Le verbe Être s'est fait avoir.
Son frère Avoir était en banque
Et faisait un grand numéro,
Alors qu'Être, toujours en manque,
Souffrait beaucoup dans son ego.
Pendant qu'Être apprenait à lire
Et faisait ses humanités,
De son côté sans rien lui dire,
Avoir apprenait à compter.
Et il amassait des fortunes
En avoirs, en liquidités,
Pendant qu'Être, un peu dans la lune,
S'était laissé déposséder.
Avoir était ostentatoire
Lorsqu'il se montrait généreux,
Être en revanche, et c'est notoire,
Est bien souvent présomptueux.
Avoir voyage en classe Affaires.
Il met tous ses titres à l'abri.
Alors qu'Être est plus débonnaire.
Il ne gardera rien pour lui.
Sa richesse est tout intérieure:
Ce sont les choses de l'esprit.
Le verbe Être est tout en pudeur,
Et sa noblesse est à ce prix...
Un jour à force de chimères,
Pour parvenir à un accord,
Entre verbes ça peut se faire,
Ils conjuguèrent leurs efforts.
Et pour ne pas perdre la face
Au milieu des mots rassemblés,
Ils se sont répartis les tâches
Pour enfin se réconcilier.
Le verbe Avoir a besoin d'Être
Parce qu'être c'est exister.
Le verbe Être a besoin d'avoirs
Pour enrichir ses bons côtés.
Et de palabres interminables
En arguties alambiquées,
Nos deux frères inséparables
Ont pu être et avoir été.» (2)
Christophe Engels
(1) Merci, notamment, aux lecteurs néerlandophones, dont la présence nous est particulièrement chère.
(2) Duteil Yves, Avoir et être, extrait de l'album Chante Les Enfants, 2002, IFR.