
Telle est l'ambition
du philosophe belge
Laurent de Briey.
Qui dans un ouvrage,
«Le sens du politique...»,
s'essaie à établir les fondements
de la déclinaison politique
d'un humanisme post-libéral.
Une déclinaison qui,
qualifiée
sans bonheur particulier
de «démocratique»,
n'en mérite pas moins le détour...
C'était à la fin du XVIIIe siècle...
Le refoulement du religieux hors du monde des hommes donnait naissance à l’idée d’un sujet rendu parfaitement libre par sa volonté et sa raison.
Mais un nouveau processus s'apprêtait à voir le jour.
Il allait ébranler la représentation de la conscience humaine qui se trouverait désormais assimilée à une nature irréfléchie recherchant son propre épanouissement.
La valorisation de l’universalité de la raison humaine s’effacerait au profit de celle de la particularité de la spontanéité individuelle.
Pour la petite histoire...
Pour la petite histoire...
Telle est la petite histoire contée par Laurent de Briey dans son livre «Le sens du politique. Essai sur l'humanisme démocratique.» (1)
«L’humanisme démocratique signifie, dans cette perspective, la volonté de rassembler tous ceux qui partagent une exigence de dépassement de soi et d’éducation de la nature individuelle afin de la rendre conforme à une idée supérieure que l’on se fait de l’homme, ajoute le directeur du Centre d’études politiques, économiques et sociales (2).
L’essentiel est d’opposer au relativisme et à l’individualisme une même conviction de l’existence de valeurs universelles, doublée d’une conscience critique de la faillibilité de toute prétention à la vérité. » (1)
Exit, par conséquent, la confrontation entre différents intérêts en compétition.
Exit, par conséquent, la confrontation entre différents intérêts en compétition.
Place à une collaboration en vue de la réalisation du bien commun.
Celui-là-même que les mandataires publics et, plus largement, l’ensemble des citoyens doivent être incités à prendre en compte, au-delà de leur seul intérêt individuel.
Outils: la conscientisation (sociale et culturelle), la régulation (de l’Etat) et la contrainte (réglementaire).
«Une société humaniste et démocrate ne serait donc pas, à la différence des sociétés libérales, une association d’individus unis uniquement par des relations de compétition et de coopération régulées par la seule poursuite de leurs intérêts respectifs.
«Une société humaniste et démocrate ne serait donc pas, à la différence des sociétés libérales, une association d’individus unis uniquement par des relations de compétition et de coopération régulées par la seule poursuite de leurs intérêts respectifs.
Ce serait un réseau de personnes désireuses de créer un vivre ensemble et soucieuse de s’interroger collectivement sur le sens de leur existence.
Le souci existentiel de mener une vie digne d’être vécue viendrait ainsi se substituer à la volonté de maximaliser son utilité personnelle.» (3)
Il s’agirait donc, en l'occurrence, de porter un projet de société alternatif à celui du libéralisme...
Il s’agirait donc, en l'occurrence, de porter un projet de société alternatif à celui du libéralisme...
(A suivre)
Christophe Engels
(1) Briey Laurent de, Le sens du politique. Essai sur l’humanisme démocratique, introduction, Mardaga, Wavre, 2009.
(2) CEPESS, proche de ce parti politique de Belgique francophone qu'est le Centre Démocrate Humaniste. Auquel, précisons le pour autant que de besoin, ni ce blog ni son initiateur ne sont liés de près ou de loin.
(3) Briey Laurent de, Le sens du politique. Essai sur l’humanisme démocratique, ibidem, introduction.
(4) Pour suivre (sous réserve de modifications de dernières minutes): des messages consacrés
. au post-libéralisme (d'après et par Laurent de Briey),
. à une présentation de la psychologie positive (par Jacques Lecomte),
. à une approche du bonheur par la psychologie positive (par Jacques Lecomte),
. à une approche du sens de la vie par la psychologie positive (par Jacques Lecomte),
. à plusieurs aspects de la Communication Non Violente et à l'Université de Paix (d'après Marshall Rosenberg, avec l’aide précieuse de Jean-Marc Priels),
. à l’Approche Centrée sur la Personne (d'après Carl Rogers, avec l’aide précieuse de Jean-Marc Priels),
. à la reliance et à la sociologie existentielle (par Marcel Bolle de Bal),
. au personnalisme...
(1) Briey Laurent de, Le sens du politique. Essai sur l’humanisme démocratique, introduction, Mardaga, Wavre, 2009.
(2) CEPESS, proche de ce parti politique de Belgique francophone qu'est le Centre Démocrate Humaniste. Auquel, précisons le pour autant que de besoin, ni ce blog ni son initiateur ne sont liés de près ou de loin.
(3) Briey Laurent de, Le sens du politique. Essai sur l’humanisme démocratique, ibidem, introduction.
(4) Pour suivre (sous réserve de modifications de dernières minutes): des messages consacrés
. au post-libéralisme (d'après et par Laurent de Briey),
. à une présentation de la psychologie positive (par Jacques Lecomte),
. à une approche du bonheur par la psychologie positive (par Jacques Lecomte),
. à une approche du sens de la vie par la psychologie positive (par Jacques Lecomte),
. à plusieurs aspects de la Communication Non Violente et à l'Université de Paix (d'après Marshall Rosenberg, avec l’aide précieuse de Jean-Marc Priels),
. à l’Approche Centrée sur la Personne (d'après Carl Rogers, avec l’aide précieuse de Jean-Marc Priels),
. à la reliance et à la sociologie existentielle (par Marcel Bolle de Bal),
. au personnalisme...