
«Dans le chef
de la presse classique,
il n'est jamais
vraiment question
de sortir
du moule capitaliste.»
Telle est l'accusation
portée par les Indignés
à l'encontre
des grands médias.
Extrait d'une étude (1)
réalisée
par l'initiateur de ce blog
pour l'a.s.b.l. Siréas.
Si les journaux écrits, télévisés et parlés ont souvent consacré un «espace/temps» non négligeable aux indignés, ceux-ci ne les tiennent pas pour autant en haute estime.
De quoi faire penser à la revue Temps critiques que «L’attitude vis-à-vis de la presse est celle d’une quête de son effet miroir (miroir qu’on espère grossissant)» et que «cette mise en abyme communicationnelle signe dès le départ le manque de perspectives ou simplement l’élan insuffisant du mouvement.» (2)
Ainsi s'exprime celle (3) qui se donne pour mission de procéder à «un état des lieux de l'activité critique en France et dans le monde» (4).
Avant de se fendre d'un exemple révélateur...
«En Espagne, (...) les médias passèrent en boucle des scènes d’accrochage censées démontrer la violence des indignados.
Depuis, les porte-parole du mouvement cherchent à donner des preuves du caractère pacifique des rassemblements et demandent à leurs participants d’exprimer visiblement cette position (par des affichettes au format A5 par exemple).» (5)
Info ou intox?
Le «quatrième pouvoir» serait-il pour les indignés un simple outil ayant vocation exclusive à servir de caisse de résonance à leurs idées?
«Non, nous assure Damien (6).
Pas plus que nous ne cherchons à nous plaindre du nombre de reportages qui nous ont été directement ou indirectement consacrés, nous n'entendons refuser la critique.
Le problème que nous avons avec bon nombre de journalistes se situe à un autre niveau.
Il renvoie moins au cas spécifique de leur couverture du projet indigné qu’au rôle général qu’ils jouent dans la société.
Car dans le chef de la presse classique, il n'est jamais vraiment question de sortir du moule capitaliste.
Aujourd’hui, il s’agit plus pour elle de faire du profit que de ramener de l’information.
Une information, qui plus est, sélectionnée en fonction de ce qui est susceptible d’intéresser ce consommateur qu'est devenu le lecteur, le téléspectateur ou l'auditeur.
Elle fait office d’hypnotiseur afin de garder les gens “dans leur film”.
Nous sommes en effet sous la coupe d'une oligarchie des médias.
Attention!
Il ne faut pas tous les mettre dans le même sac.
Notre frustration ne porte pas du tout sur les supports alternatifs tels qu'il en existe sur Internet: sites, blogs…
Elle renvoie uniquement aux “main stream medias”.
Ceux qui cherchent moins à interpeller qu'à rapporter de l’argent. Ceux qui jouent le carte du réductionnisme.
Ceux qui se complaisent dans la simplification à outrance.
Autant de perversions qui confinent au dysfonctionnement...» (7)(8)
Christophe Engels
(1) Engels Christophe, Une journée d'Yvan... l'indigné. L'épisode bruxellois: projet ou utopie?, étude dirigée, supervisée et mise en page par le Siréas (Service International de Recherche, d'Education et d'Action Sociale, à Bruxelles), octobre 2011.
(2) Les indignés: écart ou sur-place ? Désobéissance, résistance et insubordination, in Temps critiques.
(3) La revue Temps critiques donc.
(4) http://tempscritiques.free.fr/spip.php?article283.
(5) Les indignés: écart ou sur-place ? Désobéissance, résistance et insubordination, in Temps critiques, ibidem.
(6) Damien est un Français expatrié en Angleterre puis au Pays-Bas, qui met son multilinguisme au service de la cause indignée.
(7) Cité in Engels Christophe, Une journée d'Yvan... l'indigné. L'épisode bruxellois: projet ou utopie?, ibidem, pp.12-13.
(8) Ce message est extrait de Engels Christophe, Une journée d'Yvan... l'indigné. L'épisode bruxellois: projet ou utopie?, ibidem, pp.12-13
(9) Pour suivre (sous réserve de modifications de dernières minutes et, étant donnée la longueur du document présenté ici en lien, pas avant les alentours du 1er novembre): des messages consacrés
. aux Indignés,
. à l’Approche Centrée sur la Personne (d'après Carl Rogers, avec l’aide précieuse de Jean-Marc Priels),
. à l'empathie (avec l’aide précieuse de Jean-Marc Priels),
. à plusieurs aspects de la Communication Non Violente et à l'Université de Paix (d'après Marshall Rosenberg, avec l’aide précieuse de Jean-Marc Priels),
. à la reliance et à la sociologie existentielle (par Marcel Bolle de Bal),
. au personnalisme (par Vincent Triest,...)....
De quoi faire penser à la revue Temps critiques que «L’attitude vis-à-vis de la presse est celle d’une quête de son effet miroir (miroir qu’on espère grossissant)» et que «cette mise en abyme communicationnelle signe dès le départ le manque de perspectives ou simplement l’élan insuffisant du mouvement.» (2)
Ainsi s'exprime celle (3) qui se donne pour mission de procéder à «un état des lieux de l'activité critique en France et dans le monde» (4).
Avant de se fendre d'un exemple révélateur...
«En Espagne, (...) les médias passèrent en boucle des scènes d’accrochage censées démontrer la violence des indignados.
Depuis, les porte-parole du mouvement cherchent à donner des preuves du caractère pacifique des rassemblements et demandent à leurs participants d’exprimer visiblement cette position (par des affichettes au format A5 par exemple).» (5)
Info ou intox?
Le «quatrième pouvoir» serait-il pour les indignés un simple outil ayant vocation exclusive à servir de caisse de résonance à leurs idées?
«Non, nous assure Damien (6).
Pas plus que nous ne cherchons à nous plaindre du nombre de reportages qui nous ont été directement ou indirectement consacrés, nous n'entendons refuser la critique.
Le problème que nous avons avec bon nombre de journalistes se situe à un autre niveau.
Il renvoie moins au cas spécifique de leur couverture du projet indigné qu’au rôle général qu’ils jouent dans la société.
Car dans le chef de la presse classique, il n'est jamais vraiment question de sortir du moule capitaliste.
Aujourd’hui, il s’agit plus pour elle de faire du profit que de ramener de l’information.
Une information, qui plus est, sélectionnée en fonction de ce qui est susceptible d’intéresser ce consommateur qu'est devenu le lecteur, le téléspectateur ou l'auditeur.
Elle fait office d’hypnotiseur afin de garder les gens “dans leur film”.
Nous sommes en effet sous la coupe d'une oligarchie des médias.
Attention!
Il ne faut pas tous les mettre dans le même sac.
Notre frustration ne porte pas du tout sur les supports alternatifs tels qu'il en existe sur Internet: sites, blogs…
Elle renvoie uniquement aux “main stream medias”.
Ceux qui cherchent moins à interpeller qu'à rapporter de l’argent. Ceux qui jouent le carte du réductionnisme.
Ceux qui se complaisent dans la simplification à outrance.
Autant de perversions qui confinent au dysfonctionnement...» (7)(8)
Christophe Engels
(1) Engels Christophe, Une journée d'Yvan... l'indigné. L'épisode bruxellois: projet ou utopie?, étude dirigée, supervisée et mise en page par le Siréas (Service International de Recherche, d'Education et d'Action Sociale, à Bruxelles), octobre 2011.
(2) Les indignés: écart ou sur-place ? Désobéissance, résistance et insubordination, in Temps critiques.
(3) La revue Temps critiques donc.
(4) http://tempscritiques.free.fr/spip.php?article283.
(5) Les indignés: écart ou sur-place ? Désobéissance, résistance et insubordination, in Temps critiques, ibidem.
(6) Damien est un Français expatrié en Angleterre puis au Pays-Bas, qui met son multilinguisme au service de la cause indignée.
(7) Cité in Engels Christophe, Une journée d'Yvan... l'indigné. L'épisode bruxellois: projet ou utopie?, ibidem, pp.12-13.
(8) Ce message est extrait de Engels Christophe, Une journée d'Yvan... l'indigné. L'épisode bruxellois: projet ou utopie?, ibidem, pp.12-13
(9) Pour suivre (sous réserve de modifications de dernières minutes et, étant donnée la longueur du document présenté ici en lien, pas avant les alentours du 1er novembre): des messages consacrés
. aux Indignés,
. à l’Approche Centrée sur la Personne (d'après Carl Rogers, avec l’aide précieuse de Jean-Marc Priels),
. à l'empathie (avec l’aide précieuse de Jean-Marc Priels),
. à plusieurs aspects de la Communication Non Violente et à l'Université de Paix (d'après Marshall Rosenberg, avec l’aide précieuse de Jean-Marc Priels),
. à la reliance et à la sociologie existentielle (par Marcel Bolle de Bal),
. au personnalisme (par Vincent Triest,...)....