Acquis?
Quels acquis?
Le citoyen européen
se focalise toujours davantage
sur les failles
et les manques de l'Union.
La paix,
Le citoyen européen
se focalise toujours davantage
sur les failles
.jpg)
La paix,
le libre-échange,
l’ouverture des frontières,
l’abandon du change
entre monnaies nationales...:
nulle trace
de tous ces apports
dans le message
qu'il adresse à Bruxelles.
La cachet de la peste
La peste?
Oui.
Celle du repli sur soi...
Oui.
Celle du repli sur soi...
Préparer l'après-crise en cherchant brillamment et positivement à déborder ce double carcan de notre «me now society» que sont l'individualisme consumériste et le matérialisme acquisitif? (1)
C'est très exactement ce que choisit... de moins en moins de faire l'électeur européen!
Ecueils, lenteurs et échecs bruxellois incitent en effet toujours davantage au mouvement d'humeur des classes populaires.
Non pas, hélas, qu'elles en arrivent à se fendre d'un approfondissement des problématiques dont elles n'ont ni l'envie ni, parfois, la capacité d'appréhender la vertigineuse complexité.
Non!
Dans les nationalismes, extrémismes et autres populismes, c'est plutôt cette vieille connaissance qu'est l'assimilation qui se trouve convoquée.
Soit ce phénomène cognitif qui agit à l'inverse de l’accommodation.
Pour rappel: alors que cette dernière tend à modifier en moi les convictions profondes et les schémas ne correspondant pas à la réalité observée, l'assimilation renvoie au processus qui, si un événement s’avère incompatible avec un de mes schémas cognitifs, m’incite soit à l’ignorer, soit à en effectuer la lecture distordue qui me permettra de le rendre (artificiellement) compatible avec mes représentations initiales.
Un processus fréquemment assorti du recours à l'un ou l'autre de ces expédients comportementaux bien éprouvés qui se traduisent sur le plan verbal par des formules comme...
. «Attends, attends...»,
. «On ne me le fait pas!»,
. «Ce n'est pas marqué "pigeon" ici!»
. ou autre «Ce n'est pas à un vieux singe qu'on apprend à faire la grimace!».
Le tout souligné de quelques «évidemment!» bien sentis et/ou ponctué d'un magistral «C'est tout!».
Basta, donc, la rigueur de la précision, de la nuance et de l'honnêteté intellectuelle!
Tout, désormais, fait farine au moulin d'une critique opportuniste, négative et destructrice.
Et un constat, du coup, de s’imposer dans tous les Etats membres: la construction européenne ne fait plus recette.
Vous avez demandé l'enthousiasme? Ne quittez pas...
C'est que, de plus en plus, la référence aux acquis communautaires laisse, au mieux, indifférent...
La paix?
La paix?
Mmmouais...
La libre circulation?
Bof...
L’intégration
commerciale?
Bien sûr, bien sûr...
La démocratie et de l’état de droit?
Poil au bras!
La mise en commun des souverainetés
nationales et l'apparition d'un droit supérieur à celui des Etats?
Quand est-ce qu'on mange?
On ne nous dit pas tout!
Indifférent, donc, le citoyen européen.
Et pire, si hostilité...
Car, plus souvent qu'à son tour, il ne s'arrête pas là.
Il va jusqu'à se montrer sceptique.
Un peu?
Et pire, si hostilité...
Car, plus souvent qu'à son tour, il ne s'arrête pas là.
Il va jusqu'à se montrer sceptique.
Un peu?
Beaucoup?
Passionnément?
A la folie?
L'incrédulité, en tout cas, l'habite peu ou prou.
Et pas toujours sans raisons...
Circulez, 'y a rien à voir...
Ainsi, on est fondé à se demander si la libre circulation des marchandises, des capitaux et des personnes n'a réellement que les (incontestables) bons côtés qu'on lui prête habituellement.
Circulez, 'y a rien à voir...
Ainsi, on est fondé à se demander si la libre circulation des marchandises, des capitaux et des personnes n'a réellement que les (incontestables) bons côtés qu'on lui prête habituellement.
Car la formation d’un marché élargi tend
à privilégier les acteurs les plus mobiles.
Soit, de facto et le plus souvent, les élites.
Dont la prédominance sur les «gens de peu» ne peut donc que sortir renforcée.
Dont la prédominance sur les «gens de peu» ne peut donc que sortir renforcée.
«Ce n’est
pas un hasard si tous les sondages d’opinion montrent, depuis vingt ans,
l’existence d’une corrélation forte entre l’adhésion au projet de
l’Union européenne et le statut socio-professionnel, expliquait récemment le politologue français Christian Lequesne (2) dans les colonnes de la revue Esprit.
Les classes
supérieures qui profitent de la mobilité offerte par le marché ont le
sentiment de profiter de la construction européenne, alors que les
classes populaires beaucoup moins mobiles y voient un faible avantage
ou, pis, un défi à leur sécurité personnelle.» (3)
Les populistes n'en demandaient pas tant... Quand la concurrence sort ses effets... secondaires
Autre difficulté: les effets secondaires de la concurrence.
Celle-là même dont l’Union européenne doit aussi s'accommoder par rapport au reste du monde.
Ce qui se traduit par des gains, bien sûr, mais aussi
par des pertes de position.
Avec, donc, un prix à payer: ralentissement de la croissance, montée du chômage, perte de
prestige...
Et une série de mouvements nationalistes de s'engoufrer dans la brèche, plaidant pour le
rétablissement d’un Etat fort.
Histoire de tenter (illusoirement) de se mettre à l'abri des aléas de la liberté du marché.
Histoire de tenter (illusoirement) de se mettre à l'abri des aléas de la liberté du marché.
Pour le social, repassez plus tard...
Il est vrai que le «marché unique» s'est constitué sur des bases beaucoup plus économiques que sociales.
A l'une ou l'autre (notable) exception
près (on pense à la politique européenne d’aide aux régions les plus pauvres et
à la politique agricole commune), il ne s’est pas accompagné de politiques redistributives dignes de ce nom.
Une rupture avec la culture
de l’«Etat-Providence» qui, depuis l’après-guerre, imprègne peu ou prou la plupart des pays membres de l'U.E.
Qualité, recherche, innovation
Autant de perches tendues aux eurosceptiques et aux europhobes.
Qui savent par ailleurs que l'avenir ne sera pas semé de pétales de rose.
Tout laisse penser, en effet, que l’Union ne pourra réellement redresser la barre qu'en jouant des cartes qui –au-delà de la question de la stabilité des finances publiques– font d'ores et déjà le succès de l’Allemagne: la qualité, la recherche et l’innovation.
A terme, elle devrait notamment sceller le sort de l’ouvrier non
qualifié et, plus généralement, accroître la marginalisation de tous les travailleurs en manque de qualification professionnelle.
Comment s'étonner, dans ces conditions, que ces
personnes soient toujours plus nombreuses à faire le lit électoral de l’extrême-droite?
Innovation destructrice
Allons plus loin, avec Luc Ferry.
L'innovation a clairement ses bons côtés, fait valoir le philosophe français.
Oui mais...
«Nombre d'aspects négatifs n'en sont pas moins intrinsèquement liés à la logique de l'innovation pour l'innovation -ce qui explique les résistances qu'elle sucite bien au-delà des seuls discours convenus de l'anticapitalisme ordinaire.
D'abord parce qu'elle crée sans cesse de l'insécurité, de la flexibilité pour les employés comme une obligation impérative pour les entrepreneurs eux-mêmes de se livrer à tout moment à des stratégies d'adaptation à la concurrence mondiale.
Impossible pour quiconque de se reposer sur ses lauriers, de trouver le moindre répit dans le maëlstrom capitaliste.
D'autant que la croissance, même quand elle est là et pourrait a priori sembler une bonne nouvelle, est tout sauf un long fleuve tranquille.
«Nombre d'aspects négatifs n'en sont pas moins intrinsèquement liés à la logique de l'innovation pour l'innovation -ce qui explique les résistances qu'elle sucite bien au-delà des seuls discours convenus de l'anticapitalisme ordinaire.
D'abord parce qu'elle crée sans cesse de l'insécurité, de la flexibilité pour les employés comme une obligation impérative pour les entrepreneurs eux-mêmes de se livrer à tout moment à des stratégies d'adaptation à la concurrence mondiale.
Impossible pour quiconque de se reposer sur ses lauriers, de trouver le moindre répit dans le maëlstrom capitaliste.
D'autant que la croissance, même quand elle est là et pourrait a priori sembler une bonne nouvelle, est tout sauf un long fleuve tranquille.
Les innovations techniques auxquelles elle s'adosse ne bouleversent pas seulement de fond en comble nos moeurs et nos façons de vivre, mais, dans un premier temps tout au moins, elles créent aussi inévitablement du chômage, des inégalités et même, paradoxe suprême de la décroissance.» (4)
Pire: aussi bienfaisante soit-elle souvent, l'innovation posséderait «une face cachée, un côté obscur dont les ramifications vont bien au-delà de la seule sphère marchande.»
C'est que ce processus incessant ne pècherait pas seulement par la déstabilisation économique et sociale qu'elle imposerait à une partie substantielle de la population...
«Il possède aussi, sur un plan philosophique et moral, une particularité redoutable, à savoir qu'il est par nature même dénué de sens.» (5)
Pire encore: il amplifierait jusqu'à l'absurde une consommation qui en viendrait à ressembler trait pour trait à... de l'addiction!
«Qu'est-ce qu'un drogué?
C'est quelqu'un qui ne peut pas s'empêcher d'augmenter les doses et de rapprocher les prises, jusqu'à la mort s'il le faut.
Or c'est là exactement la définition du client idéal (du) chef d'entreprise, du client qui irait faire ses courses plus souvent et qui achèterait toujours plus.» (6)
Silence! On déracine...
Ferry y va donc d'une série de questionnements...
. Comment reprendre la main sur un cours du monde qui, parce qu'il est désormais globalisé, nous échappe chaque jour davantage?
. Pour quoi faire? (Quel projet? Quel grand dessein?)
. Et comment profiter des bienfaits de l'innovation sans en payer trop lourdement le prix?
«En détruisant les "manières" traditionnelles, en déstabilisant en permanence une société semblable à une planche de surf en perpétuel déséquilibre sur la vague, le capitalisme engendre des effets aussi imprévus en matière de civilité que difficiles à évaluer sur le long terme.
Le progressiste soixante-huitard s'en réjouira, mais il serait pourtant bien naïf de nier les effets déstructurants d'une société dont les innovations incessantes en matières de moeurs finissent par donner le tournis à toutes les catégories sociales qui étaient attachées de quelque façon que ce soit à ce qu'il est convenu d'appeler des "racines".» (7)
Une réflexion qui interpelle.
En particulier sur le «Vieux Continent».
«Comment faire en sorte que la civilisation européenne, qui fut et reste à mes yeux géniale entre toutes sur le plan culturel et politique, parce qu'elle fut celle de l'autonomie dans tous les domaines de la vie humaine et notamment dans celui de la famille, ne s'engloutisse de manière irrémédiable dans la logique du déracinement universel?» (8)
Se demande l'ancien ministre.
Qui ajoute...
«Plus vous avez une vie intérieure riche, plus vous êtes structuré par des valeurs non seulement morales, mais culturelles et spirituelles stables et fortes, moins vous éprouvez le besoin de consommer à tout propos.
Réciproque: plus les valeurs traditionnelles disparaissent, plus nous sommes dans l'addiction, plus nous sommes livrés sans défense à la logique de la consommation.» (9)
Halte! Contrôle...
Sans doute convient-il donc de se mobiliser de toute urgence.
Pour faire la part des choses.
Pire: aussi bienfaisante soit-elle souvent, l'innovation posséderait «une face cachée, un côté obscur dont les ramifications vont bien au-delà de la seule sphère marchande.»
C'est que ce processus incessant ne pècherait pas seulement par la déstabilisation économique et sociale qu'elle imposerait à une partie substantielle de la population...
«Il possède aussi, sur un plan philosophique et moral, une particularité redoutable, à savoir qu'il est par nature même dénué de sens.» (5)
Pire encore: il amplifierait jusqu'à l'absurde une consommation qui en viendrait à ressembler trait pour trait à... de l'addiction!
«Qu'est-ce qu'un drogué?
C'est quelqu'un qui ne peut pas s'empêcher d'augmenter les doses et de rapprocher les prises, jusqu'à la mort s'il le faut.
Or c'est là exactement la définition du client idéal (du) chef d'entreprise, du client qui irait faire ses courses plus souvent et qui achèterait toujours plus.» (6)
Silence! On déracine...
Ferry y va donc d'une série de questionnements...
. Comment reprendre la main sur un cours du monde qui, parce qu'il est désormais globalisé, nous échappe chaque jour davantage?
. Pour quoi faire? (Quel projet? Quel grand dessein?)
. Et comment profiter des bienfaits de l'innovation sans en payer trop lourdement le prix?
«En détruisant les "manières" traditionnelles, en déstabilisant en permanence une société semblable à une planche de surf en perpétuel déséquilibre sur la vague, le capitalisme engendre des effets aussi imprévus en matière de civilité que difficiles à évaluer sur le long terme.
Le progressiste soixante-huitard s'en réjouira, mais il serait pourtant bien naïf de nier les effets déstructurants d'une société dont les innovations incessantes en matières de moeurs finissent par donner le tournis à toutes les catégories sociales qui étaient attachées de quelque façon que ce soit à ce qu'il est convenu d'appeler des "racines".» (7)
Une réflexion qui interpelle.
En particulier sur le «Vieux Continent».
«Comment faire en sorte que la civilisation européenne, qui fut et reste à mes yeux géniale entre toutes sur le plan culturel et politique, parce qu'elle fut celle de l'autonomie dans tous les domaines de la vie humaine et notamment dans celui de la famille, ne s'engloutisse de manière irrémédiable dans la logique du déracinement universel?» (8)
Se demande l'ancien ministre.
Qui ajoute...
«Plus vous avez une vie intérieure riche, plus vous êtes structuré par des valeurs non seulement morales, mais culturelles et spirituelles stables et fortes, moins vous éprouvez le besoin de consommer à tout propos.
Réciproque: plus les valeurs traditionnelles disparaissent, plus nous sommes dans l'addiction, plus nous sommes livrés sans défense à la logique de la consommation.» (9)
Halte! Contrôle...
Sans doute convient-il donc de se mobiliser de toute urgence.
Pour faire la part des choses.
Pour en finir avec la fuite en avant de l'innovation pour l'innovation.
Pour remplacer l'innovation destructrice par une innovation constructive.
Ce qui nécessitera des efforts de créativité.
A faire porter, notamment, sur le modèle de l’orthodoxie budgétaire à l'allemande, qui, aujourd'hui, ne connaît pas (encore) d’alternative vraiment crédible et reconnue comme telle.
Pour remplacer l'innovation destructrice par une innovation constructive.
Ce qui nécessitera des efforts de créativité.
A faire porter, notamment, sur le modèle de l’orthodoxie budgétaire à l'allemande, qui, aujourd'hui, ne connaît pas (encore) d’alternative vraiment crédible et reconnue comme telle.
Se posera alors une «ultime» question.
Celle du contrôle démocratique.
Celle du contrôle démocratique.
Une contrainte dont se montrent dès à présent très soucieux les partis politiques et la
Cour constitutionnelle fédérale d'outre-Rhin, qui ont d'ores et déjà fait valoir à diverses reprises leur préférence pour l'option d'un renforcement du Parlement européen.
«Si l’on veut que les sociétés ne rejettent pas les futurs élargissements par le biais de référendums négatifs (que ce soit en Islande, pour prendre le cas d’un pays candidat, ou en France pour prendre celui d’un pays appartenant déjà à l’Union (10)), les responsables politiques doivent engager un débat sur les bienfaits de l’adhésion et non participer à des négociations en catimini.» (11)
«Si l’on veut que les sociétés ne rejettent pas les futurs élargissements par le biais de référendums négatifs (que ce soit en Islande, pour prendre le cas d’un pays candidat, ou en France pour prendre celui d’un pays appartenant déjà à l’Union (10)), les responsables politiques doivent engager un débat sur les bienfaits de l’adhésion et non participer à des négociations en catimini.» (11)
Renchérit Lequesne.
Qui estime par ailleurs que, tant qu'à faire, il faudra également (s')interroger sur la place de l'U.E. dans le système international...
Qui estime par ailleurs que, tant qu'à faire, il faudra également (s')interroger sur la place de l'U.E. dans le système international...
«Veut-elle
être une "puissance douce" (un soft power, disent les
Américains) qui se contente d’être attirante pour ses valeurs
démocratiques et pour son bien-être, de plus en plus affecté par la
concurrence mondiale?» (12)
Péril en la demeure
Repousser ces problèmes à plus tard n'est plus réellement une option.
Car la construction communautaire semble en péril.
Le renom de certains Etats membres, en tout cas, ne fait plus figure d'hypothèse simplement théorique.
Chronique d'une dislocation annoncée? (13)(14)
Christophe Engels
(1) Leitmotiv de ce Projet relationnel.
(2) Christian Lequesne est directeur de recherche au CERI–Sciences Po.
(6) Ferry Luc, L'innovation destructrice, Paris, Plon, 2014, p.111.
(7) Ferry Luc, L'innovation destructrice, Paris, Plon, 2014, p.57.
(8) Ferry Luc, L'innovation destructrice, Paris, Plon, 2014, p.68.
(9) Ferry Luc, L'innovation destructrice, Paris, Plon, 2014, p.112.
(10) En France, l’article 88-5 de la Constitution prévoit que «Tout projet de loi autorisant la ratification d'un traité relatif à l'adhésion d'un État à l'Union européenne est soumis au référendum par le Président de la République». Seul «le vote d'une motion adoptée en termes identiques par chaque assemblée à la majorité des trois cinquièmes» peut permettre d’y renoncer au profit de la procédure parlementaire.
(11) Lequesne Christian, ibidem.
(12) Lequesne Christian, ibidem
(13) Sur le débat britannique, voir Schnapper Pauline, Le Royaume-Uni doit-il sortir de l’Union européenne?, Paris, La Documentation Française, 2014. Pour la France, voir Quelle France dans dix ans?, sondage du Commissariat général à la stratégie et à la prospective, février 2014.
(14) Pour suivre (sous réserve de changement de dernière minute):
. la suite d'une longue série de messages sur les courants de pensée et modes de vie émergents,
. des analyses sur la social-démocratie, l'écologie politique (après le libéralisme ainsi que l'humanisme démocratique qui, pour rappel, ont d'ores et déjà été abordés) et l'immigration.
(2) Christian Lequesne est directeur de recherche au CERI–Sciences Po.
(3) Lequesne Christian, Ce que l'Europe nous a apporté, in dossier Pour un nouvel esprit européen, mai 2014. Cet article
reprend une conférence prononcée le 10 février 2014 devant les auditeurs de l’Institut de
l’Ecole Normale Supérieure (Ulm).
(4) Ferry Luc, L'innovation destructrice, Paris, Plon, 2014, pp.23-24.
(5) Ferry Luc, L'innovation destructrice, Paris, Plon, 2014, p.29.(4) Ferry Luc, L'innovation destructrice, Paris, Plon, 2014, pp.23-24.
(6) Ferry Luc, L'innovation destructrice, Paris, Plon, 2014, p.111.
(7) Ferry Luc, L'innovation destructrice, Paris, Plon, 2014, p.57.
(8) Ferry Luc, L'innovation destructrice, Paris, Plon, 2014, p.68.
(9) Ferry Luc, L'innovation destructrice, Paris, Plon, 2014, p.112.
(10) En France, l’article 88-5 de la Constitution prévoit que «Tout projet de loi autorisant la ratification d'un traité relatif à l'adhésion d'un État à l'Union européenne est soumis au référendum par le Président de la République». Seul «le vote d'une motion adoptée en termes identiques par chaque assemblée à la majorité des trois cinquièmes» peut permettre d’y renoncer au profit de la procédure parlementaire.
(11) Lequesne Christian, ibidem.
(12) Lequesne Christian, ibidem
(13) Sur le débat britannique, voir Schnapper Pauline, Le Royaume-Uni doit-il sortir de l’Union européenne?, Paris, La Documentation Française, 2014. Pour la France, voir Quelle France dans dix ans?, sondage du Commissariat général à la stratégie et à la prospective, février 2014.
(14) Pour suivre (sous réserve de changement de dernière minute):
. la suite d'une longue série de messages sur les courants de pensée et modes de vie émergents,
. des analyses sur la social-démocratie, l'écologie politique (après le libéralisme ainsi que l'humanisme démocratique qui, pour rappel, ont d'ores et déjà été abordés) et l'immigration.