jeudi 13 décembre 2012

Actu. Les Cercles de Silence font carrément du bruit


Ils se réunissent chaque mois.
Dans près de 200 villes différentes (1).
Ce sont les Cercles de silence.
Qui cherchent à faire du bruit.
Qui entendent contribuer 
à une prise de conscience
Et qui veulent y aller d'une double accusation...
Non! Toutes les initiatives 
prises à l'encontre des sans-papiers
ne sont pas tolérables. 
Oui!  Prétendre le faire 
au nom de l'ensemble des électeurs
relève de la plus flagrante imposture.
D'où l'appel lancé 
aux citoyens et aux élus...

«Nous, citoyens Européens,

venus de différents pays et réunis le samedi 20 octobre 2012 à Toulouse pour marquer 5 années de Cercles de Silence, nous voulons par ce geste :

  • crier ensemble notre refus de l’inacceptable,
  • interpeller les pouvoirs et les opinions publiques de nos différents pays.

Est-il acceptable que dans des pays qui se réclament continuellement de la démocratie et des droits humains, des femmes, des hommes, parfois des enfants, dépourvus de titre de séjour, soient traités comme des délinquants et placés dans des Centres de Rétention Administrative qui ressemblent à des prisons? 
Ils n’ont commis aucune atteinte aux personnes et aux biens. 
L’irrégularité de leur situation administrative ne doit pas constituer un motif de privation de liberté.


Est-il acceptable que cette marque infamante et injuste de l’enfermement soit ajoutée à leur précarité ?


Est-il acceptable que ces hommes et ces femmes deviennent des boucs émissaires de nos difficultés économiques et sociales ?


Est-il acceptable que des étrangers qui souvent font les travaux les plus pénibles mal rémunérés, depuis des années, qui paient leurs impôts et leurs cotisations sociales depuis des années, et dont les enfants sont totalement intégrés dans leurs quartiers et leurs écoles, ne soient pas régularisés ?


Est-il acceptable que des mesures de bannissement viennent déchirer des familles et des couples ?


Nous, citoyens Français...

 Dans son discours de Tulle le Président de la République a insisté sur le respect de la dignité de toute personne. 
Nous demandons que cette volonté politique et cette attitude se manifestent à tous les niveaux de l’administration.
Les mesures brutales et expéditives prises à l’encontre des Roms ne sont pas l’expression du changement attendu. 

Les organisations actives dans l’accueil et l’accompagnement des migrants, ont fréquemment dénoncé des règlements et des comportements honteux pour la France et les pays européens.
NOUS DEMANDONS LA FERMETURE DES CAMPS DE RETENTION ET DE TOUTES LES FORMES D’ENFERMEMENT DES MIGRANTS. 

Les associations et les représentants de migrants demandent du Gouvernement des règlements, des décrets, des lois, et des alternatives qui respectent véritablement les personnes que sont les étrangers dépourvus de titre de séjour.
Nous invitons encore tous nos concitoyens à exprimer, par des actes, l’impératif de leur conscience. 

Il revient à chaque personne de le rappeler à ceux qui détiennent une responsabilité dans la société.

L’ÊTRE HUMAIN N’EST PAS UN OBJET.
OU QU’IL SOIT, IL RESTE TOUJOURS UNE PERSONNE,
"UN MEMBRE DE LA FAMILLE HUMAINE"
(2)
A L’OPPOSÉ, TOUT AUTEUR DE VIOLENCE DÉTRUIT EN LUI-MÊME SA PROPRE DIGNITÉ.» (3)

(1) 176 en France, une dizaine en Espagne, quelques autres en Suisse.  
(2) Cfr. le préambule de la Déclaration universelle des droits de l’Homme.
(3) Pour plus de détails, voir www.cercle-silence-04.typepad.com.


Devenez co-producteur d’un film engagé!
En avril, la réalisatrice Neus Viala a mobilisé son équipe pour couvrir la campagne européenne lancée par Migreurop et relayée par le Cercle des Voisins avec l’aide du Clic sans papiers: «Pour un accès ouvert aux centres d’enfermement des migrants en Europe».
Le film qui est en cours de montage renvoie à une double problématique...
. Dans quelle mesure les lois qui régissent l’immigration en France apportent-'elles une solution aux flux migratoires et comment sont-elles appliquées?
. Pour quelles raisons les gouvernements en place de 2000 à 2012 ont-ils refusé aux journalistes l’accès aux Centres de rétention administrative (CRA)?

La réalisation du film documentaire Contre les murs d’une durée de 52 minutes implique des dépenses incompressibles qui ont déjà été engagées. 
Pour aider à sa production, une souscription est lancée.
Avec votre souscription de 15 euros minimum, vous bénéficierez des avantages suivants:
• vous serez informés de l’avancement du projet,
• vous serez invités à la projection du film le soir de l’avant-première,
• une copie DVD vous sera remise.

Une occasion comme une autre de s'impliquer dans l'aventure cinématographique.
 
Bulletin de souscription personnelle pour le film Contre les murs
Nom et prénom:
Adresse: 

Tél.:
Mail:
Montant souscrit:

Signature:

Chèque à libeller à l’ordre de LDH Contre les murs
Et à adresser à:
LDH Colomiers Ouest Toulousain
Guillaume ANDRIEU
31 Route de Pibrac Apt A6
31700 MONDONVILLE



lundi 10 décembre 2012

116 millions de «p'tits» Européens: émoi, émoi, émoi

 
Sus à la pauvreté!
La Commission européenne y va de son cri.
Cri de détresse?
Cri du coeur?
Elle suggère en tout cas la création 
d'un  Fonds d'aide aux plus démunis.
Destiné à appuyer les divers dispositifs 
mis en place par les États membres.
Une proposition désormais transmise pour approbation 
au Parlement européen
et au Conseil des ministres de l’Union. 

Deux milliards et demi d'euros.
Tel est le montant de l'enveloppe que la Commission a prévu d'allouer aux États membres. 
Qui financeraient 15 % des coûts de leurs programmes nationaux tandis que le solde de 85 % serait pris en charge par le nouveau Fonds européen d'aide aux plus démunis.
«Nous avons besoin, au niveau européen, de nouveaux mécanismes de solidarité et de ressources appropriées pour aider les personnes défavorisées et les pauvres qui, souvent, vivent dans une situation de réelle urgence sociale, explique José Manuel Barroso, président de la Commission.  
Ce que vise précisément à apporter le nouveau Fonds approuvé aujourd'hui.»
«Ce Fonds permettrait d'apporter une aide concrète pour contribuer à l'intégration sociale des citoyens européens les plus vulnérables, ajoute László Andor, Commissaire européen à l’emploi, aux affaires sociales et à l’inclusion. 
Il entend donner corps à la solidarité de l'Union avec les plus faibles —ceux qui ont été le plus touchés par la crise économique et sociale. 
J'espère que les États membres et le Parlement européen adopteront rapidement cette proposition et le budget y afférent. 
De la sorte, ceux qui ont besoin d'aide pourront en bénéficier dans les meilleurs délais.»

Etats et O.N.G. à la manoeuvre...

Les Etats membres auraient donc désormais la possibilité d'introduire une demande. 
Objet de la requête: «le cofinancement de programmes opérationnels à l'appui de dispositifs destinés à fournir, par l'intermédiaire d'organisations partenaires, des aliments aux plus démunis ainsi que des vêtements et d'autres biens essentiels (comme des chaussures, du savon ou du shampoing) aux sans-abri et aux enfants souffrant de privation matérielle.»
Période concernée: 2014-2020.
Avantage: la souplesse consentie aux autorités des États membres pour la planification et la fourniture de l'assistance dans le cadre de leurs dispositifs nationaux.  
Toute liberté serait en effet laissée aux États membres de fixer eux-mêmes les critères détaillés pour l'octroi de l'aide la mieux adaptée aux besoins locaux.
Les organisations partenaires elles-mêmes, souvent non gouvernementales, pourraient être impliquées dans ce processus. 
Elles seraient par ailleurs chargées de distribuer les denrées alimentaires et les biens aux plus démunis, dont elles contribueraient en outre à l'intégration sociale.  
«Ces mesures d’accompagnement pourraient également être cofinancées par le Fonds, précise-t-on à la Commission.
Un Fonds auquel les autorités nationales pourraient recourir 
. soit pour acheter des aliments ou des biens qu'elles mettraient ensuite à la disposition des organisations partenaires,
. soit pour apporter à celles-ci les financements nécessaires.»

En savoir plus...
«En vertu de la stratégie Europe 2020, l'UE doit réduire d'au moins 20 millions le nombre de personnes en situation ou menacées de pauvreté, explique-t-on du côté de la Commission européenne.
Des 116 millions de personnes menacées de pauvreté ou d'exclusion sociale dans l'Union, quelque 40 millions souffrent de privation matérielle aiguë.
L’une des principales caractéristiques de la privation matérielle est l’impossibilité d’accéder à une quantité suffisante de denrées alimentaires de qualité appropriée.   
La part de la population de l’Union n’ayant pas les moyens de s’offrir un repas avec viande, volaille ou poisson (ou l’équivalent végétarien) un jour sur deux –ce que l’Organisation mondiale de la santé définit comme un besoin fondamental– s’élevait à 8,7 % en 2010, soit plus de 43 millions de personnes, et les premiers chiffres disponibles pour 2011 indiquent une détérioration de la situation.»
Le sans-abrisme est une forme particulièrement grave de privation matérielle.
Son ampleur? 
Difficile à quantifier.  
On l'estime toutefois à 4,1 millions.  
Soit le nombre de personnes directement concernées en Europe pour la période 2009-2010. 
Un nombre sans nul doute sous-estimé dans la mesure où il n'intègre pas les impacts sociaux de la crise économico-financière et de la hausse du chômage.  
Plus inquiétant encore: les familles avec enfants, les jeunes et les personnes issues de l’immigration sont de plus en plus nombreux parmi les sans-abri.
«L’Union compte 25,4 millions d’enfants menacés de pauvreté ou d’exclusion sociale, précise un communiqué de la Commission. 
D’une manière générale, les enfants courent un risque accru de pauvreté ou d’exclusion sociale par rapport au reste de la population (27 % contre 23 %), ce qui les expose à une privation matérielle qui va au-delà de la malnutrition. 
Ainsi, 5,7 millions d’enfants n'ont pas les moyens de porter des vêtements neufs et 4,7 millions n’ont pas deux paires de chaussures de la pointure appropriée (y compris une paire de chaussures toutes saisons). 
La probabilité que les enfants qui souffrent de privation matérielle soient en échec scolaire, soient en mauvaise santé et ne réalisent pas tout leur potentiel en tant qu’adultes est plus élevée que chez leurs camarades plus aisés.
Le principal instrument de l’Union pour favoriser l’employabilité, lutter contre la pauvreté et promouvoir l’inclusion sociale est et restera le Fonds social européen (FSE).  
Ce fonds structurel investit directement dans les compétences des personnes, qu'il vise à valoriser sur le marché du travail. 
Cependant, certains des citoyens les plus vulnérables en situation d’extrême pauvreté sont trop éloignés du marché du travail pour bénéficier des mesures d’inclusion sociale du FSE.
Le programme européen de distribution de denrées alimentaires aux personnes les plus démunies (PEAD) est, depuis 1987, une source importante d'approvisionnement pour les organisations qui travaillent en contact direct avec les personnes les plus défavorisées, à qui elles fournissent des produits alimentaires. 
Il distribue actuellement quelque 500 000 tonnes de denrées par an au bénéfice de ces personnes.  
Il a été créé pour utiliser au mieux les surplus d'une production agricole alors excédentaire.   
En raison de l’épuisement attendu des stocks d’intervention, ainsi que de leur grande imprévisibilité sur la période 2011-2020 du fait des réformes successives de la politique agricole commune, un terme sera mis au PEAD à la fin de 2013.  
Le Fonds européen d'aide aux plus démunis proposé vise à remplacer le PEAD, et à apporter des améliorations par rapport à celui-ci.»
Mais encore...
. La dernière Revue trimestrielle sur l'emploi et la situation sociale dans l'UE: http://ec.europa.eu/social/main.jsp?langId=fr&catId=457&newsId=956&furtherNews=yes
. Pour recevoir gratuitement le bulletin d’information électronique de la Commission européenne sur l’emploi, les affaires sociales et l’inclusion: Bulletin d'information.
. Suivez László Andor sur Twitter: http://twitter.com/LaszloAndorEU

vendredi 7 décembre 2012

Actu. «Alors, on change!», deuxième....



«Alors, on change!»
Un magazine de la Radio Télévision Belge Francophone.
 Et qui s'apprête à mettre sur antenne  
son deuxième numéro...

Diffusé ce samedi 8 décembre à 13h25 sur La Deux, ce deuxième numéro présentera quatre sujets...

Perdre sa vie à la gagner

Après une brillante carrière de directeur financier, Vincent se remet en question.
Faire gagner toujours plus d’argent à des actionnaires qui ne se soucient pas des conséquences humaines de cette course aux gains? 
Une fuite en avant qui, pour lui, ne fait plus sens. 
Et si c'était ses enfants qui avaient raison, eux qui affirment que jamais, au grand jamais, ils ne travailleront comme lui 80 heures par semaine…
Un déclic!
«J’ai perdu ma vie à la gagner»...

Dis tontine, pourquoi tu tousses?

Un antidote au surendettement, c’est ce que Germaine a imaginé avec les membres fondateurs de l’a.s.b.l. La Payotte
Chez eux, on ne prête qu’à ceux qui ont épargné, fût-ce modestement. 
Acheter une machine à laver?
Rassembler l’argent d’une garantie locative? 
Avec l’aide de La Payotte, c’est possible.
Grâce à l’épargne mise en commun.
Un système inspiré de la tontine africaine…

Une nouvelle vie, tout simplement...

Crévindiou!
S'ils ont fait trois enfants, ce n'est pas pour se contenter de les voir grandir le week-end...
Thibaut a donc envisagé de quitter son job.
Et Chloé l'a fait.
Histoire de gagner du temps.
Pour son couple et pour sa famille.
La baisse de salaire consécutive à ce choix?
Pas énorme.
Même si une vie plus simple se devait nécessairement de découler d'une telle option. 
De quoi effrayer les Mouscronnois?
Absolument pas...
Au contraire!
Rien de mieux, à leurs yeux, que les plaisirs durables.
Et rien de pire que les achats compulsifs.

Ils ont la frite...

Un poème, la Biomobile?
Non! Un concept.
Né dans l'esprit d'un frère et une soeur.
Qui
ont investi économies, énergie et temps libres dans la concrétisation de cette idée de friterie mobile bio.
Credal les y a aidé.
Soit une coopérative qui propose des crédits alternatifs en Wallonie et à Bruxelles.
Et qui a donc soutenu Pascal et Dominique dans leur projet. 
Un beau projet... 
Tout chaud, tout croustillant... 
Comme une bonne frite belge!

mardi 4 décembre 2012

Actu. L'exception qui confirme l'entraide...


Il était une fois 
une poignée de militants de l’humanitaire.
Qui s'impliquaient
 corps et âmes
à Madagascar...
Evocation.
Présentée sous la forme d'un webdocumentaire.
Et intitulée: «Fihavanana, cinq hommes d'exception»...

Si Madagascar est classé comme le pays le plus vulnérable d’Afrique, ce n'est pas sans raison.
Pas moins de 76,5% de la population y vit en effet sous le seuil de pauvreté. 
Une situation insoutenable.
Qui n'a pas échappé à cinq hommes.
Dont le sang n'a fait qu'un tour.
Et qui sont partis au combat... 

Madagascar, mon amour...

Dans «Fihavanana, cinq hommes d’exception», cette association d’aide à l’enfance qu'est Coeur et Conscience invite les internautes à venir à la rencontre de ces personnalités hors du commun.
Amédée, président de cette a.s.b.l., l’artiste malgache Rola Gamana, le Père Pedro, le Dr Nouraly Nazaraly et le Dr Luigi Bellini racontent dans ce documentaire en ligne comment ils ont choisi de consacrer leur vie à aider les plus démunis.
Plongé dans un univers interactif, l’internaute découvrira à la fois la pauvreté au quotidien et une
valeur d’entraide originaire de Madagascar, le «Fihavanana».
Celle-là-même qui
guide au jour le jour l'action des héros de cette histoire.
Immersion dans le monde malgache...
 

Votre mission, si vous l'acceptez...
Scolariser les enfants défavorisés de Madagascar et accompagner leurs familles: telle est la double mission que s'est confiée, il y a un peu plus de six ans, l’association Coeur et Conscience
Qui intervient auprès de 3000 personnes grâce à son réseau de parrains et marraines.
Histoire de sortir 600 enfants du cercle de la pauvreté.
Histoire, également, de
«les aider à bâtir un monde meilleur!»... 

samedi 1 décembre 2012

Actu. Le 2 décembre, c'est... «Capital»!


Cinq ans jour pour jour
après le lancement 
de son pré-site, 
Mediapart vous invite
à la projection
du nouveau film 
de Costa-Gavras:
Le Capital.
Cerise sur le gâteau: 
un débat  
entre le Président/directeur 
de la publication
Edwy Plenel 
et le réalisateur
Antoine Perraud. 
Tout prochainement, à Paris.

Avec Le Capital, Costa-Gavras s'attaque au monde de la finance. 
La crise financière inaugurée par le naufrage des subprimes dans l’économie américaine a mis des pratiques inacceptables sous les feux de la critique dès 2008. 
Les banques, leurs montages financiers délirants, leur cynisme à toute épreuve dès qu’il s’agit de gagner de l’argent, et leur propension à s’immiscer au creux de tous les pouvoirs, sont au cœur du nouveau film de Costa-Gavras, Le Capital...

Toujours plus...
 
Gad Elmaleh y incarne Marc Tourneuil, l’ancien homme de confiance du dirigeant de la banque Phénix. 
Placé à la tête de l’établissement par un conseil d’administration désireux de continuer à tirer les ficelles, Tourneuil prend rapidement son indépendance, pour pousser le plus loin possible la seule logique qu’il connaisse... 
. Maximiser les profits de sa banque et garnir toujours plus son compte en banque.
. Satisfaire ses grands actionnaires.
. Retourner sa veste au gré des obstacles qui se dressent contre lui.
. Se jouer de la régulation pour s’imposer face à ses concurrents, et peu importe si ce sont ses amis d’hier.

Archétype et vielles dérives

Le film est adapté du roman, publié en 2004, de Stéphane Osmont. 
Ancien haut fonctionnaire du ministère de l’Économie, passé par le secteur financier, Osmont entendait ouvrir les yeux sur ce monde qu’il avait côtoyé. 
Le cinéaste militant lui a emboîté le pas. 
En filmant la formation accélérée d’un patron archétypal dans l’univers corrompu de la haute finance, Costa-Gavras tape fort et dénonce les dérives d’un système coupé de toute réalité, hors celle du profit à court terme.

En bref
Quoi? 
Projection du nouveau film de Costa-Gavras: Le Capital.
Qui?
Quand?
Le dimanche 2 décembre, à 10h30.
Où?
7 avenue de Clichy, 
75017 Paris. 
Métro place de Clichy (lignes 2 et 13), bus 66, 95, 30, 54, 74, 68, 81 et 95. 
Combien?
Entrée libre.
Mais encore...

jeudi 29 novembre 2012

Actu. Forum éco: demandez le programme...

Experts, historiens, sociologues, 
psychologues et économistes...: 
une cinquantaine d'invités s'apprêtent à contribuer 
aux vingt débats du Forum éco de Libération. 
Ces 30 novembre et 1er décembre, à Paris. 

La confiance, ça se trouve où?
Vendredi 17h00 - 18h30
Depuis plusieurs mois, Libération travaille, avec l'équipe pédagogique du collège Lucie et Raymond Aubrac et avec l’association 100.000 entrepreneurs.com, à l'élaboration d'un débat sur la confiance en soi. 
Pour répondre aux questions des collégiens, ont été réunis Nabela Aïssaoui, passée du Val Fourré à HEC, Jacques Galvani, diplômé de l’Ecole des Mines et Cédric Villani, mathématicien, médaille Fields 2010. 
Entrée gratuite sur réservation (inscrivez-vous ici).

L’entreprise quel capital confiance?
Vendredi 17h00 - 18h30
Toute entreprise dispose d’un capital financier, personne ne l’oublie, d’un capital humain, parfois négligé, d’un savoir-faire, son capital immatériel. 
Mais une entreprise industrielle ou commerciale, une start-up comme une multinationale, doit préserver la confiance de ses clients et de ses salariés. 
Il a été demandé à Delphine Ernotte-Cunci (Directrice générale adjointe d’Orange), Geneviève Ferone (Directrice du développement durable de Veolia Environnement) et Michela Marzano (Philosophe, auteure du Contrat de défiance) de venir débattre. 
Entrée gratuite sur réservation (inscrivez-vous ici).


L’Argent, quelle sale histoire ?
Vendredi 17h00 - 18h30

Les Français ont un rapport complexe à l’argent. 
Pour tenter de le décortiquer, trois spécialistes ont été conviés. 
Monique Pinçon-Charlot (Sociologue, auteure avec son mari Michel Pinçon, des Ghettos du gotha et de l’Argent est-il devenu fou ?) ausculte le monde des riches, quand François Miquet-Marty (président de ViaVoice) sondant nos opinions, regarde le phénomène en prenant de la hauteur. André Gueslin (Professeur d’histoire à l’Université Paris VII - Denis Diderot) apportera lui la profondeur de l’historien spécialiste de la pauvreté et des gens de rien.  
Entrée gratuite sur réservation (inscrivez-vous ici).


Sortir de l'école de la défiance ?
Vendredi 19h00 - 20h30

Alors que Vincent Peillon, ministre de l’Education nationale, a lancé une refondation de l'école de Jules Ferry, il peut sembler intéressant de confronter l’Ecole de la République à d’autres modèles. 
Peter Gumbel, journaliste américain, professeur à Sciences Po Paris et auteur de «On achève bien les écoliers», et Selma Ravn, l’ancienne présidente du Lycée Français de Copenhague apporteront leur expérience de systèmes très différents, voire diamétralement opposés.  
Entrée gratuite sur réservation (inscrivez-vous ici).


Pourquoi le pays de l’Universel a-t-il peur de la mondialisation ?
Vendredi 19h00 - 20h30

Le XVIII ° siècle a été celui des Lumières, le XXI ° sera celui de la mondialisation. 
La France avec Diderot, Voltaire, d’Alembert, Buffon, Jussieu ou Lamarck, allait être à la pointe de ce mouvement philosophique et scientifique qui devait faire passer la connaissance devant la croyance. 
Et cette règle valait pour tous les hommes. 
Aujourd’hui, la mondialisation est devenue une peur qui semble paralyser le pays de l’Universel. Rama Yade (fondatrice de l’Union des Démocrates et Indépendants), Christophe de Margerie (PDG de Total) et Jean-Claude Finchelstein tenteront de trouver la réponse à cette question. 
Entrée gratuite sur réservation (inscrivez-vous ici).


L’avenir en rose ou en noir ?
Vendredi 19h00 - 20h30

Economiste, conseillère de François Hollande durant la campagne présidentielle, Karine Berger, député PS de la 1ère circonscription des Hautes-Alpes, a écrit avec Valérie Rabault, «les Trente glorieuses sont devant nous». 
Economiste, éditorialiste au Point, Nicolas Baverez lance un appel dans son dernier ouvrage: «Réveillez-vous!» dix après «la France qui tombe»...  
Entrée gratuite sur réservation (inscrivez-vous ici).


Le nouveau mal français ?
Vendredi 19h00 - 20h30

Trois économistes se penchent sur ce qui semble être un mal qui ronge notre pays en même temps que notre économie. 
On ne se fait pas confiance? 
On n’a pas confiance dans les institutions? 
On n’a confiance en rien ni en personne. 
Yann Algan (Economiste, professeur à Sciences Po et à Harvard) auteur de «la Fabrique de la défiance», avec Pierre Cahuc et André Zylerberg, Claudia Senik (Economiste, Paris School of Economics) auteur de «Why makes the French so Unhappy» et Philippe Askenazy (Economiste, Paris School of Economics), auteur avec Daniel Cohen de «16 questions d'économie contemporaine». 
Entrée gratuite sur réservation (inscrivez-vous ici).


Pourquoi, au Danemark, le malheur est-il dans les livres
et le bonheur dans la vie ?
Samedi 9h30 - 11h00

Tine Byrckel est danoise et vit en France. 
Sénariste de Elles, elle a travaillé avec Lars Von Trier sur Antichrist (2009). 
Marc Auchet est français, professeur au département d'Études nordiques de l’université Paris-Sorbonne (Paris IV), il a notamment traduit Hans Christian Andersen. 
Ils tenteront de faire comprendre comment une culture plutôt noire, ce qui ne veut pas dire sans humour, permet aujourd’hui à un peuple de 6 millions de personnes de se proclamer heureux et d’avoir inventé une école de design et une école du goût.  
Entrée gratuite sur réservation (inscrivez-vous ici).


Ça sert à quoi un patron ?
Samedi 9h30 - 11h00

La question paraît simple, voire simpliste. 
Fanny Picard, Philippe Hayat et Gilles Vanderpooten tenteront d'y répondre. 
Fanny Picard, passée par Rothschild & Cie, Danone et Wendel a fondé Alter Equity pour financer des entreprises soucieuses des hommes autant que de son taux de rentabilité.
Philippe Hayat, chef d’entreprise a fondé l'association 100.000entrepreneurs.com pour aller dans les écoles, grandes ou petites, expliquer le rôle du créateur et du chef d'entreprise. 
Gilles Vanderpooten, rédacteur de chef de Reporter d’Espoirs a cosigné l’Entrepreneur et l’Indigné avec Philippe Hayat. 
Entrée gratuite sur réservation (inscrivez-vous ici).


L’Euro-méfiance s’est finie?
Samedi 11h30 - 13h00

Une monnaie n’existe que par la confiance qu’elle inspire à ceux qui l’utilisent. 
Ça n’a rien de compliqué... 
Il reste ensuite à créer, à entretenir ou à recréer ce sentiment diffus. 
Pour savoir où en est l’Euro, invitation a été adressée à Sylvie Goulard (eurodéputée Modem), Benoît Coeuré (membre du directoire de la BCE) et Michel Aglietta (Economiste, professeur à Paris X Nanterre).  
Entrée gratuite sur réservation (inscrivez-vous ici).


Banquier, quel métier ?
Samedi 11h30 - 13h00

A priori, on n’aime pas la banque et on n’aime pas le banquier. 
Mais ce «on» aime sa banque, celle qui est au coin de la rue et son banquier, celui avec lequel on parle. 
Caroline Tricoche (Déléguée générale de la région Nord de la Société Générale) vit au quotidien ce paradoxe. 
Jeanne Lazarus (Sociologue, EHESS) s’est immergée dans cette banque où le client et son interlocuteur se côtoient pour écrire «l’Epreuve de l’argent».
Guillaume Hannezo suit pour les Gracques le secteur bancaire. 
Entrée gratuite sur réservation (inscrivez-vous ici).


Patrons et salariés, c’est pas la grosse confiance ?
Samedi 11h30 - 13h00

Les relations sociales en France sont marquées par un affrontement du capital contre le travail, des salariés contre le patron et l’affrontement tient lieu de dialogue. 
Laurence Laigo (Secrétaire nationale de la CFDT), Dominique Méda (Sociologue, Dauphine CEE), Jean-Dominique Simonpoli (ancien secrétaire général de la fédération CGT des banques et directeur général de l’association Dialogues) tenteront de répondre à la question: «Peut-on passer à autre chose?».
Entrée gratuite sur réservation (inscrivez-vous ici).


Carte Blanche à Jacques Bonnaffé (à écouter en séance de préparation de sa lecture)
Samedi 13h15 - 14h15

Nous avons demandé au comédien de venir lire ou dire des textes de son choix qui éclaire l’importance de la confiance, le risque de l’excès de confiance ou de la défiance dans la littérature.  
Entrée gratuite sur réservation (inscrivez-vous ici).


Pourquoi les Danois et les Danoises sont-ils si heureux ?
Samedi 14h30 - 16h00

Le peuple danois ne boude pas son bonheur. 
Comment un peuple protestant a-t-il inventé une nouvelle façon de vivre où l’on a confiance dans l’autre, dans les institutions, les hommes politiques et ou le beau le dispute au bon?
Pensez donc: depuis trois ans le Meilleur restaurant du monde, le Noma, se trouve à Copenhague.
Malene Rydahl (Directrice de la communication de Park Hyatt pour l’Europe), Marius Hansteen (Attaché culturel à l’ambassade du Danemark) et Pierre Grouix (Enseignant et traducteur) tenteront d'expliquer ce paradoxe danois qui transforme l’austérité en joyeux art de vivre.  
Entrée gratuite sur réservation (inscrivez-vous ici).


L’Etat a-t-il perdu tout crédit?
Samedi 16h30 - 18h00

La crise que traverse le monde occidental depuis 2008 remet en cause la place de l’Etat.
Libéral, social-démocrate, interventionniste, protecteur ou partisan du laisser-faire l’Etat a vu sa place évoluer brusquement. 
Washington a sauvé General Motors, Londres s’est porté au secours de son système bancaire et, à l’inverse, l’Etat social-démocrate découvre qu’il n’a plus les moyens de financer une protection sociale qui semblait sans limites hier encore. 
Alain Madelin (ancien ministre de l’Economie et des Finances), Marie-Laure Legay (historienne, Lille III), spécialiste de la faillite de l’Ancien régime, auteure de «la Banqueroute de l’Etat Royal» et Alexandra Roulet (Economiste, professeure à Harvard) tenteront de «Repenser l’Etat», pour reprendre le titre de cette dernière. 
Entrée gratuite sur réservation (inscrivez-vous ici).


Retrouver confiance en (l')Europe ?
Samedi 14h30 - 16h00

Sortir de la crise, c’est retrouver le chemin de la confiance en Europe ou en l’Europe, comme on voudra. 
Sophie Pedder, correspondante à Paris de The Economist, qui vient de faire une couverture décrivant la France comme une bombe à retardement, Frédéric Oudéa, PDG de la Société Générale et Daniel Cohen (Economiste, Paris School of Economics), auteur de l’Homo Economicus, ont 90 minutes pour apporter une réponse.  
Entrée gratuite sur réservation (inscrivez-vous ici).


Internet diabolica?
Samedi 14h30 - 16h00

Pour certains, Internet représente la fin de la culture, la fin du savoir, la fin du livre et de la presse, la fin du journalisme comme médiateur de l’information, la fin des experts, la fin de l'école et, pour tout dire, la fin de tout. 
Marie-Laure Sauty de Chalon (PDG d’aufeminin.com), Titiou Lecoq (Journaliste, chroniqueuse à Slate.fr) et Vincent Glad (Journaliste, chroniqueur au Grand Journal), tenteront de rassurer.
Ou non... 

Entrée gratuite sur réservation (inscrivez-vous ici).


A qui se fier ?
Samedi 16h30 - 18h00

A qui pouvons-nous faire confiance? 
A qui faisons-nous confiance? 
Pourquoi avons-nous peur du futur? 
Paul Seabright (Economiste, Professeur à la Toulouse) auteur de la «Société des inconnus» et de «Sexonomics» l’homme et la femme ne sont a priori pas fait pour faire confiance aux autres en dehors du cercle de la famille. 
Et pourtant, nous confions constamment notre vie à des inconnus. 
Par quel miracle? 
Marianne Hurstel (Vice-présidente de BETC) traque à travers ses études cette curieuse mécanique qui nous amène à avoir confiance (de moins en moins) dans l’avenir et le progrès ou dans les «autres». 
Entrée gratuite sur réservation (inscrivez-vous ici).


Le jour où plus personne n’a cru en rien ni en personne, c'était quand ?
Samedi 16h30 - 18h00

Catherine Lubochinsky (Economiste, professeur à Paris II Panthéon-Assas) spécialiste des marchés financiers et Charles-Henri Filippi (Président de Citi France), auteur des «7 pêchés du capital» reviendrons sur le jour ou la confiance a disparu des marchés financiers. 
Etait-ce en mai 2008, quand le marché des subprimes s’est effondré entraînant Bear Stearns? 
Etait-ce le 15 août 2008 quand plus aucune banque n’acceptait de prêter à une autre banque? 
Etait-ce un mois plus tard quand Lehman Brothers a disparu des écrans? 
Un jour la confiance a disparu.  
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Les profs à la tribune de Tribunes
Samedi 16h30 - 18h00

Les élèves de l’association Tribunes qui nous ont accompagnés dans l’organisation du 1er Forum ESCP Europe mettent leur professeur à la question. 
Face à face, seul avec les élèves, confrontés à des questions surprises ou à un chronomètre...  
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Pierre Moscovici face à la rédaction
Samedi 18h30 - 20h00

Le ministre de l’Economie et des Finances répondra aux questions de Vincent Giret, directeur de la rédaction, de Jean-Marc Daniel, professeur à l’ESCP Europe et des journalistes de la rédaction de Libération.  
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