
les activités financières
qui favorisent
le bien commun.
Et bannir celles
qui portent atteinte
à ce dernier.
Tel est le double objectif
que se fixe
le «Manifeste de la finance responsable et solidaire»
récemment présenté en Belgique.
Coup d'oeil sur ce document.
Qui mérite bien que l'on s'y attarde.
Au-delà, même, des petites frontières du plat pays...
«Les crises financières à répétition ont prouvé que les activités financières pouvaient affecter la société aussi bien de manière positive que de façon désastreuse.
Il appartient dès lors à cette dernière de promouvoir celles qui favorisent le bien commun et de bannir celles qui portent atteinte à celui-ci.
Pour y parvenir, elle doit agir dans deux directions:
- cadrer les activités financières d'une part,
- les orienter d'autre part.
-Concernant le cadre dans lequel doivent se dérouler les activités financières, un parallèle peut être fait avec l'industrie pharmaceutique.
Pour schématiser, il existe trois types de médicaments:
. ceux interdits à la vente,
. ceux autorisés mais qui ne donnent droit à aucun remboursement pour le patient,
. ceux, enfin, qui peuvent être vendus et dont le prix est partiellement remboursé.
Ramené au secteur financier, tout le monde s'accorde à dire qu'une plus grande régulation est indispensable pour interdire certaines pratiques particulièrement nuisibles comme vient de nous le montrer la crise financière.
Mais au-delà de ces interdictions, sans doute est-il justifié de réserver les incitants publics à des banques qui sont structurellement organisées pour répondre à des objectifs d'intérêt général.
Par ailleurs, comment accepter que produits et services soient offerts sans que leur composition ne soit indiquée de manière complète et honnête?
De la même manière, les pouvoirs publics ne doivent-ils pas assurer le contrôle de la qualité quant à leur impact social et environnemental dont se vantent certains produits d'épargne, d'investissement ou d'assurance?
Le nouveau cadre doit également laisser une place beaucoup plus importante au débat public.
Pour schématiser, il existe trois types de médicaments:
. ceux interdits à la vente,
. ceux autorisés mais qui ne donnent droit à aucun remboursement pour le patient,
. ceux, enfin, qui peuvent être vendus et dont le prix est partiellement remboursé.
Ramené au secteur financier, tout le monde s'accorde à dire qu'une plus grande régulation est indispensable pour interdire certaines pratiques particulièrement nuisibles comme vient de nous le montrer la crise financière.
Mais au-delà de ces interdictions, sans doute est-il justifié de réserver les incitants publics à des banques qui sont structurellement organisées pour répondre à des objectifs d'intérêt général.
Par ailleurs, comment accepter que produits et services soient offerts sans que leur composition ne soit indiquée de manière complète et honnête?
De la même manière, les pouvoirs publics ne doivent-ils pas assurer le contrôle de la qualité quant à leur impact social et environnemental dont se vantent certains produits d'épargne, d'investissement ou d'assurance?
Le nouveau cadre doit également laisser une place beaucoup plus importante au débat public.
- Le cadre posé, il importe que les pouvoirs publics assurent la promotion des activités financières essentielles à la population.
. Il s'agit d'abord de stimuler le financement de certaines activités économiques en Belgique, mais aussi dans le monde.
. Mais il importe également que les services financiers soient accessibles à toute la population, y compris aux plus faibles, en matière de services bancaires de base mais aussi d'épargne et de crédit.
Cette promotion du "bien faire de la finance" suppose en premier lieu une politique fiscale adéquate.
Mais elle passe également par une responsabilisation, y compris financière des acteurs.
Enfin, un bon moyen d'assurer la mise en oeuvre d'une politique consiste bien sûr à se l'appliquer à soi-même.» (1)
. Il s'agit d'abord de stimuler le financement de certaines activités économiques en Belgique, mais aussi dans le monde.
. Mais il importe également que les services financiers soient accessibles à toute la population, y compris aux plus faibles, en matière de services bancaires de base mais aussi d'épargne et de crédit.
Cette promotion du "bien faire de la finance" suppose en premier lieu une politique fiscale adéquate.
Mais elle passe également par une responsabilisation, y compris financière des acteurs.
Enfin, un bon moyen d'assurer la mise en oeuvre d'une politique consiste bien sûr à se l'appliquer à soi-même.» (1)
Le document complet (51 pages) est disponible sur le site de Financité: http://www.financite.be/gallery/documents/memorandums/manifeste-nov2010-def.pdf.
(1) D'après le «Manifeste de la finance responsable et solidaire» du Réseau Financement Alternatif, novembre 2010, p.4 (introduction).