mercredi 14 novembre 2012

Actu. Solidarité: la semaine du quotidien

Depuis 1998, 
la troisième semaine 
de novembre 
est dédiée 
à la Solidarité internationale
Au programme
partout en France: 
des manifestations  (1) 
alliant réflexion, 
créativité 
et convivialité. 
De quoi favoriser l'échange. 
Le dépassement 
des idées reçues.
Et aussi 

un questionnement.
Portant sur 
mon potentiel 
d'action solidaire...

Chaque jour, en France, nombre de bénévoles et de salariés s’impliquent dans des projets de solidarité internationale. 
Autant de citoyens qui tentent de comprendre le monde et, in concreto (2), de promouvoir des relations Nord-Sud plus justes.
C’est pour valoriser ces engagements que la Semaine à été créée. 
Histoire de dire à voix haute la solidarité internationale et de proposer des pistes d’actions à la portée de tous. 
Objectif: faire connaître.
Et sensibiliser les Français aux questions de solidarité internationale.

Je fédère, donc je suis...

Associations, collectivités territoriales, organisations non gouvernementales (ONG), écoles et universités, acteurs de l’éducation populaire, culturels, Maisons des Jeunes et de la Culture MJC, syndicats, comités d’entreprise…: la Semaine fédère tous ceux qui s’engagent au profit d'un surcroît de justice entre les pays et les peuples dans les domaines des relations culturelles, économiques et politiques
«Etudiants, migrants, salariés, retraités, chômeurs, élus locaux, acteurs culturels, sociaux, sportifs ou politiques…: tous s’y retrouvent, assurent les organisateurs.
Car tous sont concernés par cet événement permettant de faire connaître les initiatives solidaires qui fleurissent partout dans l'Hexagone et de sensibiliser le plus grand nombre aux questions de solidarité internationale.»
Les thématiques retenues? 
. Défendre les droits humains, 
. mieux vivre ensemble, 
. partager nos cultures et promouvoir la paix, 
. consommer équitable, 
. épargner et voyager solidaire, 
. s’engager comme volontaire ou bénévole, 
. interpeller les entreprises et les dirigeants, 
. mener des projets humanitaires et de développement, 
. respecter l’environnement…
Une belle diversité.
Mais aussi un point commun: la Charte de la Semaine.

Ici, maintenant... et plus si affinités!

Les acteurs de la Semaine conjuguent réflexion, créativité et convivialité.
Pour aller vers les publics, là où ils sont.
Et ainsi échanger, débattre, informer, insuffler plus de solidarité dans le quotidien de tout un chacun.

Du 17 au 25 novembre.
Et plus si affinités...

(1) Journées à thèmes, conférences, spectacles, ateliers pratiques, jeux et actions de sensibilisation, projections débats, expositions, repas équitables ou marchés solidaires...
(2) En achetant ou voyageant solidaire, en épargnant éthique, en interpellant les décideurs...

7 commentaires:

  1. La préparation des 5èmes Journées Internationales de l'Ethique avance à grands pas et vous nous avez déjà envoyé bien des contributions autour des questions de handicap. Très grand merci!

    N’hésitez pas à nous proposer encore vos expériences et vos recherches (voir la rubrique 8 de la Newsletter sur www.ethique-jie.unistra.fr/fileadmin/upload/jie/Documents_5_JIE/Newsletter/Newsletter_N2_JIE__FR-EN__.pdf).

    Et puis n’oubliez pas l’appel à contributions. Sa thématique est celle de l’argumentaire (voir www.ethique-jie.unistra.fr/fileadmin/upload/jie/Documents_5_JIE/Newsletter/Newsletter_N2_JIE__FR-EN__.pdf) et se focalise sur 13 thématiques.

    Enfin notez aussi qu’est ouverte la possibilité de s’inscrire en ligne avec un tarif préférentiel avant le 1er février 2013.

    La préparation de la manifestation nous montre incontestablement que la thématique retenue mobilise énormément d’acteurs de la vie sociale, politique, économique, associative, universitaire et qu’elle suscite de très nombreuses réactions. Oui, le handicap peut arriver à tout le monde… Mais il sera perçu plus ou moins bien, selon les sociétés que nous contribuons tous à mettre en place. Prenez votre part dans ce débat collectif. Construisons ensemble cette société où chacun a sa place.

    Marie-Jo THIEL, Professeure des universités, Directrice du CEERE.

    www.ethique-jie.unistra.fr/fileadmin/upload/jie/Documents_5_JIE/Newsletter/Newsletter_N2_JIE__FR-EN__.pdf

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  2. Bonjour à tous,

    Ma stagiaire, Stéphanie, s'est occupée du dossier de deux détenus ayant un problème d'adresse. Elle a contacté "l'ilôt" pour savoir s'il pourrait héberger les personnes à leur sortie.

    Quelle n'a pas été notre surprise quand ils nous ont répondu par la négative!

    En fait, je n'étais pas au courant. C'est pourquoi je fais passer l'info ...

    Depuis le 15.09.2012, ils refusent systématiquement toutes personnes en situation illégale. Pour les personnes en ordre de séjour ou les belges, ils ne font plus d'accord de principe. Soit la personne doit passer elle-même quand elle a un congé pénitentiaire ou une AS se rend en prison afin d'évaluer la situation (idem que "transit")!!

    Voilà mauvaise nouvelle car je ne vois aucune solution pour les personnes en situation illégale ... hormis "transit" mais ce sont pour les toxicomanes!

    Si quelqu'un voit une issue ...

    Merci et à bientôt


    SANTELE Sarah
    Coordinatrice du SASB
    Assistante sociale
    Rue du Champ de Mars, 5
    1050 Bruxelles

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  3. Argumentaire - Appel à contributions et à posters

    En France métropolitaine, selon l’enquête Vie quotidienne et santé de l’INSEE (2007), une personne sur dix, vivant chez elle, considère avoir un handicap. Dans le monde, plus d’un milliard de personnes vivent aujourd’hui avec un handicap sous une forme ou une autre et près de 200 millions d’entre elles ont de très grandes difficultés fonctionnelles (Rapport mondial sur le handicap, OMS 2011).
    La prévalence du handicap s’accroît, du fait des progrès de la médecine, du vieillissement de la population et de l’augmentation du nombre de personnes atteintes de maladies chroniques.
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    ◊ De « l’anormal » à la « personne en situation de handicap »
    Handicap – Disabilities - Behinderung : quand on rapproche le terme français et son « équivalent » anglo-saxon et allemand, on prend la mesure du champ à explorer, d’un côté quelque chose « à compenser », de l’autre un dys-[fonctionnement] dans les capacités, et enfin quelque chose qui « empêche ». Alors de quoi parlons-nous ?
    Il y a bien sûr les « handicapés de naissance » qui, jusqu’au milieu du 20e siècle, mouraient souvent très jeunes ; du fait des progrès de la médecine, leur espérance de vie s’est considérablement allongée. En France à l’issue de la 1ere guerre mondiale, sont apparues les catégories d’« invalides de guerre » et de « grands invalides civils » (c’est la reconnaissance du handicap acquis) donnant droit à une pension pour compenser financièrement l’incapacité de travail. A petits pas, nous en venons à reconnaître aux personnes handicapées des besoins en termes de soins, éducation, emploi, intégration sociale et le droit à un minimum de ressources.
    La notion de handicap évolue. En décembre 2006, les Nations Unies ont adopté la Convention sur les droits des personnes handicapées : sont entendues comme personnes handicapées les personnes qui présentent des incapacités physiques, mentales, intellectuelles ou sensorielles durables dont l’interaction avec diverses barrières peut faire obstacle à leur pleine et effective participation à la société sur la base de l’égalité avec les autres. Sont énoncés des principes d’égale dignité, et bien plus encore de droit à l’autonomie de vie et à l’inclusion dans la société.
    En France, la Loi n°2005-102 du 11 février 2005 pour l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées, prenant appui sur la classification internationale du handicap, du fonctionnement et de la santé (CIF) élaborée par l’OMS en 2001, pose la définition suivante : « Constitue un handicap, au sens de la présente loi, toute limitation d’activité ou restriction de participation à la vie en société subie dans son environnement par une personne en raison d’une altération substantielle, durable ou définitive d’une ou plusieurs fonctions physiques, sensorielles, mentales, cognitives ou psychiques, d’un polyhandicap ou d’un trouble de santé invalidant. » (Art. L.114). Et ailleurs, que dit-on ? Les textes internationaux indiquent des évolutions fortes vers une interrogation plus systémique, écologique et sociale.
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    ◊ Barrières : les nouveaux enjeux
    Le Rapport mondial de l’OMS sur le handicap (2011) montre clairement les désavantages vécus par les personnes handicapées : moins bon niveau de niveau de santé, moindre niveau d’études, moindre participation économique, plus grand taux de pauvreté et dépendance accrue. Il y a des barrières, et l’OMS adresse aux gouvernements et aux acteurs de la société civile des recommandations pour surmonter ces obstacles.
    Les principes sont là, d’une égale dignité, de justice, de non discrimination, ainsi que la reconnaissance de la vulnérabilité liée au handicap. En pratique, c’est plus compliqué. Les formes de handicap sont multiples. Si la cécité ou le handicap moteur constituent une image relativement stéréotypée du handicap, il nous est beaucoup plus difficile de nous représenter ce que vit une personne autiste, schizophrène ou démente. Et à problème de santé égal, le handicap dépendra à la fois de l’ensemble des ressources de la personne concernée, du regard porté sur elle, et de l’attitude et de l’organisation de son environnement.
    Il nous faut donc entrer dans l’expérience du handicap, et la mettre en chantier selon une perspective d’éthique interdisciplinaire qui fait se croiser les dimensions anthropologique, psychologique, biomédicale, sociologique, spirituelle, religieuse, économique, juridique, politique et sociale. Et ce travail sera fait selon une double approche : en prenant en compte la singularité unique et non partageable des acteurs en présence et en même temps en se focalisant sur le fonctionnement de nos sociétés, sur ses signifiants et ses choix.
    Personnes en situation de handicap, acteurs de terrain et chercheurs, nous nous proposons de croiser nos regards de façon pleinement transdisciplinaire sur quelques unes des questions qui se posent à nous aujourd’hui :
    - Du statut « d’assisté » à celui « d’acteur de la société » des personnes en situation de handicap, que signifient ces évolutions de concepts ? Dans quoi s’enracinent-elles ? Quelle est l’objet de cette lutte pour la reconnaissance des personnes en situation de handicap ?
    - Dans les pays anglo-saxons et germanophones, on parle de plus en plus de démarche « inclusive » (les institutions - école, travail, autres - doivent être en mesure d’accepter tous les individus), voire de « valorisation du rôle social » (« Social role valorization ») en Amérique du Nord, Nouvelle Zélande, Australie. Mais les faits montrent la fragilité sociale des principes d’intrinsèque dignité et d’égalité. Qu’en est-il des concepts d’autonomie et de justice dans une société en quête « d’enhancement » et peinant à assumer la vulnérabilité comme dimension existentielle de l’humain ?
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    - Entre la stratégie des « long term care » des pays scandinaves, celle des pays anglo-saxons et la politique publique française, qui met une barrière d’âge à 60 ans, créant deux catégories distinctes de personnes âgées dépendantes et de personnes handicapées, quels sont les enjeux éthiques des différents systèmes de financement et politiques publiques mis en place ?
    - Quelles sont les enjeux éthiques derrière les politiques, les économies, les assurances mises en place ? Peut-on valoriser par l’argent public des tâches qui reviendraient à la famille ? Réciproquement, le politique peut-il se reposer sur les associations et la famille, alors que la précarisation va croissante ?
    - Que devient la notion de droit quand la dépendance à l’égard d’autrui est excessive ? Que veut dire le « droit à mener une vie ordinaire », dans le quotidien, le droit à une vie intime, à la spiritualité ? La notion de « personnalité juridique » est-elle pertinente et efficiente pour des personnes atteintes en particulier de handicap psychique, mental ?
    - La tendance est à désinstitutionnaliser : quels en sont les avantages et les limites ? Quel aménagement de l’espace public cela suppose-t-il ? Quels défis éthiques en termes d’accessibilité d’architecture, d’usage des nouvelles technologies ?
    - A côté des personnes en situation de handicap, que devient l’entourage partageant quelque chose de cette « situation », en particulier quand le handicap est génétiquement transmissible ?
    - La médecine a permis de prendre en charge de nombreuses pathologies et handicaps permettant un réel mieux être, des vies de plus en plus longues, mais avec quelles contreparties ?
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    ◊ Organisation
    Les Cinquièmes Journées Internationales d’Ethique (5e JIE) sont une initiative du CEERE (Centre Européen d’Enseignement et de Recherche en Ethique de l’Université de Strasbourg). Comme pour les 4e JIE, qui portaient sur les enjeux éthiques du vieillissement (Strasbourg, mars 2011), de nombreux partenaires internationaux sont associés au projet : universitaires, institutionnels, associatifs.
    Sont invités à cette réflexion argumentée les chercheurs et professionnels exerçant dans le champ du handicap (médecins, soignants, aidants, travailleurs sociaux, associations et mouvements, politiques…) et plus largement tous ceux qui sont concernés (personnes en situation de handicap, familles, proches, bénévoles, instances religieuses, associations…) ou intéressés par ces questions. Enfin, ce colloque sera également ouvert, pour une part, à la formation continue (pour les médecins, les soignants, les travailleurs du social…).
    ENVOYEZ-NOUS VOS PROPOSITIONS !
    Les propositions de contributions sont à renvoyer à secretariat.jie@orange.fr et mthiel@unistra.fr avant le 31.12.2012
    Cliquez pour télécharger le support de l’appel à contribution
    Les intitulés des contributions retenues seront publiés avec le nom de leur(s) auteur(e)(s) sur cette page web courant février 2013. Les thématiques des sessions parallèles du vendredi 12 avril 2013 seront déterminées par les meilleures propositions. Les résumés des posters retenus seront également publiés sur cette page web et pourront également faire l'objet d'une publication dans la Newsletter des JIE. Une exposition Posters aura lieu durant toute la durée des 5è Journées internationales d'éthique au Palais de la musique et des congrès de Strasbourg. Leurs auteurs se tiendront à disposition près de leur poster respectif durant toutes les pauses. Les auteurs des contributions acceptées ne sont pas pris en charge par les 5e JIE.
    Types de soumissions possibles : Communication orale au colloque - Communication affichée (poster) - ou au choix du Conseil Scientifique.
    • L’architecture et l’aménagement de l’espace public et privé
    • L’accès à la vie culturelle, aux loisirs et aux sports
    • La relation d’aide du proche, du bénévole, du professionnel
    • Exigences de performances de la société
    • Exigences au travail
    • Droits à l’éducation
    • Des notions de vulnérabilité, de justice et de capacité
    • Recommandations de bonnes pratiques dans les institutions
    • La réflexion théologique
    • L’annonce et l’information éclairée
    • L’autonomie au risque de la sécurité
    • Du droit à la vie intime
    • Regards des médias
    La date limite des soumissions est fixée au 31/12/2012.

    http://www.ethique-jie.unistra.fr/fileadmin/upload/jie/Documents_5_JIE/Newsletter/Newsletter_N2_JIE__FR-EN__.pdf
    secretariat.jie@orange.fr
    mthiel@unistra.fr

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