La mondialisation
est souvent honnie.
Avec le développement
notamment,
rien ne va plus!
Je t'aime, moi non plus?
Pour répondre Je t'aime, moi non plus?
à cette question,
le Belge
Arnaud Zacharie
se fend d'un essai
sur l’économie
politique
du développement.
Et tente d'identifier
le Belge
Arnaud Zacharie
se fend d'un essai
sur l’économie
politique
du développement.
Et tente d'identifier
ceux qui gagnent
et ceux qui perdent
dans le grand jeu
de la reliance/déliance
planétaire... La mondialisation favorise-t-elle le développement?
Ou lui est-elle au contraire défavorable?
Dans la perspective néolibérale, dominante depuis les années 1980, la
réponse est clairement positive.
Mais selon la théorie de la dépendance, qui eut son heure de gloire dans les milieux tiers-mondistes au cours des années 1960 et
1970, elle est franchement négative.
Dos à dos
«La thèse de mon livre (1) renvoie ces deux théories dos à dos, explique Arnaud Zacharie (voir encadré).
La théorie de la dépendance?
Insuffisante, car la hiérarchie de l’économie mondiale n’est pas figée et les pays du Sud ne sont pas condamnés au sous-développement.
Sa concurrente néolibérale?
Peu probante, puisque les gagnants de la mondialisation sont les pays qui n’en ont appliqué que partiellement les règles et ont disposé d’une marge d’action suffisante pour opérer, par le biais d’un État développementaliste, une intégration stratégique à l’économie mondiale.»
La théorie de la dépendance?
Insuffisante, car la hiérarchie de l’économie mondiale n’est pas figée et les pays du Sud ne sont pas condamnés au sous-développement.
Sa concurrente néolibérale?
Peu probante, puisque les gagnants de la mondialisation sont les pays qui n’en ont appliqué que partiellement les règles et ont disposé d’une marge d’action suffisante pour opérer, par le biais d’un État développementaliste, une intégration stratégique à l’économie mondiale.»
Développement: l'essence de l'essentiel
L'ouvrage de Zacharie cherche donc à identifier les gagnants et les perdants de la mondialisation dans les régions en développement.
Et pour ce faire, il analyse
. les causes et les origines historiques des inégalités Nord-Sud,
. l’émergence du tiers-monde et des théories du développement,
. l’impact de la mondialisation sur les marges de manœuvre politiques des pays en développement,
. les implications du décentrage progressif du «système-monde» vers un ordre mondial de plus en plus multipolaire au fur et à mesure que le centre de gravité de l’économie politique mondiale bascule des pays occidentaux vers l’Asie orientale.
Et pour ce faire, il analyse
. les causes et les origines historiques des inégalités Nord-Sud,
. l’émergence du tiers-monde et des théories du développement,
. l’impact de la mondialisation sur les marges de manœuvre politiques des pays en développement,
. les implications du décentrage progressif du «système-monde» vers un ordre mondial de plus en plus multipolaire au fur et à mesure que le centre de gravité de l’économie politique mondiale bascule des pays occidentaux vers l’Asie orientale.
Une façon de hisser le développement au rang supérieur qui devrait être le sien en matière d'économie politique
internationale.
(1) Zacharie Arnaud, Mondialisation: qui gagne et qui perd? Essai sur l’économie politique du développement, Le Bord de l’Eau/La Muette, Lormont (Bordeaux), 2013
L'auteur
Arnaud Zacharie est secrétaire général du Centre national (belge) de coopération
au développement (CNCD-11.11.11).
Il est également maître de
conférences à l’Université libre de Bruxelles (ULB) et à l’Université de Liège
(ULg), ainsi que collaborateur scientifique au Centre d’étude sur la
coopération internationale et le développement (CECID) de l’ULB et à
l’Unité de recherche en Relations internationales de l’ULg.
Il est
docteur en Sciences politiques et sociales, est doté d’un double Master
en Etudes européennes pluridisciplinaires et en Relations
internationales, ainsi que d’une licence en communication.
Il a écrit
plusieurs ouvrages et de nombreux articles sur la mondialisation et le
financement du développement, dont «Le nouveau désordre international
et les raisons d’en sortir» (2005) et «Refonder les politiques de développement. Les relations Nord-Sud dans un monde multipolaire» (2010).