danger !
Le Collectif
tire
le signal
Et avertit sans frais...
Le monde associatif
s'affaiblit
dangereusement.
Collectif des Associations Citoyennes
Dans le contexte de crise financière, économique, sociale, écologique, que nous vivons, c’est le droit au respect et l’accès de tous à la dignité humaine répondant aux besoins vitaux des individus qui se joue, celui de la Déclaration universelle des Droits de l’homme de 1948 et de la Charte européenne des droits fondamentaux!
Associations de bienfaiteurs
Aujourd’hui, sur l’ensemble du territoire français, plus d’un million d’associations assurent un rôle essentiel pour le bien commun et apportent une forte contribution à l’intérêt général.
Chacun peut en faire le décompte dans sa propre vie et dans de multiples domaines: cohésion sociale, développement soutenable, éducation et éducation populaire, sport, pratiques artistiques et développement culturel, participation des citoyens au développement des territoires, biens communs de l’humanité (eau, air, santé, éducation…), accès aux droits et lutte contre les discriminations, aides aux personnes vulnérables, insertion économique et sociale des personnes en difficulté, logement social, etc.
Question de vie ou de mort
Leur rôle est d’autant plus décisif pour des millions de personnes particulièrement touchées par la crise que nous subissons, puisqu’elles pallient souvent et de plus en plus à la carence des services publics.
Mais les associations pourront-elles demain poursuivent leurs projets, leurs actions, les développer, continuer d’innover, pour relever les défis d’aujourd’hui?
Rien n’est moins sûr et c’est une
question lourde de sens et de conséquences posée à tous: aux acteurs
associatifs, aux élus, aux partenaires sociaux et aux citoyens.
La menace est sérieuse au regard des difficultés importantes et parfois existentielles que subissent de plus en plus d’associations.
Déjà on voit se multiplier des disparitions pures et simples dans de nombreux secteurs.
De plus, pour la première fois l’emploi associatif a connu un recul en 2010 et en 2011, situation inédite depuis 2000.
La menace est sérieuse au regard des difficultés importantes et parfois existentielles que subissent de plus en plus d’associations.
Déjà on voit se multiplier des disparitions pures et simples dans de nombreux secteurs.
De plus, pour la première fois l’emploi associatif a connu un recul en 2010 et en 2011, situation inédite depuis 2000.
Gangrène néolibérale
Cette situation ne peut que s’aggraver compte tenu des choix inspirés par un système néolibéral qui, en Europe et dans le monde, place toujours l’humain au second plan.
Ce système est fondé sur la logique marchande et la course effrénée et sans fin au profit.
Ce système gangrène et menace inexorablement tous les fondements du vivre ensemble et de notre modèle social.
Celui-ci est pourtant
bâti de longue date, pied à pied, au prix parfois de souffrances, mais
avec une volonté de solidarité, de liberté, d’égalité et de fraternité
que des générations entières de citoyens ont porté tout au long de notre
histoire pour une société plus juste (à l’exemple de la
reconnaissance au XIXe siècle des syndicats, des mutuelles, des
coopératives, des associations; des avancées sociales du XXe siècle,
1936 avec les congés payés, du Conseil National de la Résistance avec
la protection sociale, le conventionnement du travail, les régimes
complémentaires, le droit à la retraite, le droit de vote des femmes, la
représentation syndicale …).
Etat critique
Affirmons encore et encore, que le projet associatif et la non-lucrativité qui l’anime n’ont rien à voir avec les marchés, ni avec les entreprises privées qui ne fonctionnent qu’à travers la solvabilité de leurs publics cibles et par retour sur investissement.
Pour autant, parle-t-on vraiment aujourd’hui de l’état critique du monde associatif en général, en
dehors des cercles des initiés associatifs et institutionnels?
Non!
Une des raisons est le manque d’intérêt de la plupart des médias pour ce secteur dans sa globalité, pourtant si vital et essentiel à notre vie sociale, à l’exception de la presse spécialisée, de rares «Unes» ou dossiers spéciaux.
Les seules informations diffusées régulièrement sur les associations ne concernent que des cas particuliers défrayant la chronique ou valorisant telle ou telle grande opération de solidarité ou des actions locales exemplaires.
Ceci pose un vrai problème démocratique car cette sous-information et le manque d’un vrai débat au niveau national ont pour conséquence directe l’absence de prise de conscience de l’opinion publique de la fragilisation des associations.
Non!
Une des raisons est le manque d’intérêt de la plupart des médias pour ce secteur dans sa globalité, pourtant si vital et essentiel à notre vie sociale, à l’exception de la presse spécialisée, de rares «Unes» ou dossiers spéciaux.
Les seules informations diffusées régulièrement sur les associations ne concernent que des cas particuliers défrayant la chronique ou valorisant telle ou telle grande opération de solidarité ou des actions locales exemplaires.
Ceci pose un vrai problème démocratique car cette sous-information et le manque d’un vrai débat au niveau national ont pour conséquence directe l’absence de prise de conscience de l’opinion publique de la fragilisation des associations.
La solitude du chercheur de fonds
Pourtant l’avenir des associations est celui de toute notre société.
Sans elles, il n’y a plus de démocratie, ni de solidarité, ni de vie culturelle, et c’est le lien social qui s’effrite!
Il est souvent difficile pour un grand nombre d’associations en difficulté, en particulier de petite et de moyenne taille, de pouvoir parler de leur situation, soit par manque de moyens, soit par sentiment d’impuissance ou par isolement.
L’éparpillement est leur grande faiblesse, même pour celles fédérées au sein d’une organisation.
Mots pour maux
Aujourd’hui, nous devons agir pour que toute l’information soit faite sur l’affaiblissement majeur et alarmant du monde associatif!
Que l’on parle, à travers un grand débat national, de ce pilier de notre vie sociale et démocratique, qui vit grâce au dévouement de ses 16 millions de bénévoles qui animent plus d’ 1 million d’associations, le plus souvent de petite et moyenne taille, auxquelles viennent s’ajouter les 180.000 associations employeuses et leur 1,8 million de salariés.
Yes, we can !
Nous sommes en effet tous concernés.
La crise et les mutations profondes et rapides que nous connaissons transcendent désormais les lignes et les frontières et plongent collectivement les acteurs politiques et ceux de la société civile dans l’impérieuse nécessité d’agir ensemble, de co-construire dans le respect du rôle, des compétences et des prérogatives de chacun, un nouveau modèle économique, social et solidaire dans notre pays, en Europe et au delà.
C’est un chantier solidaire gigantesque, auquel le monde associatif, dans toute sa diversité, peut et doit apporter toute sa contribution.
Il se bâtira nous le savons étape par étape, chantier incontournable aujourd’hui, car il n’y a pas d’autre alternative possible !
Nous le pouvons!
Déjà aujourd’hui, des avancées existent dans de nombreux domaines à travers des milliers d’initiatives, qui se développent, innovent au sein de chaque territoire, souvent de façon autonome, et démontrent l’énorme capacité des individus à se regrouper pour agir quand le contexte l’exige.
Déjà aujourd’hui, des avancées existent dans de nombreux domaines à travers des milliers d’initiatives, qui se développent, innovent au sein de chaque territoire, souvent de façon autonome, et démontrent l’énorme capacité des individus à se regrouper pour agir quand le contexte l’exige.
On peut avancer d’ores et déjà
quelques propositions résumées pour un grand débat national pour sortir
le monde associatif de l’impasse...
1) Tenir les associations pour
partenaires dans le développement de la participation des citoyens à la
décision publique et à la vie locale.
2) Construire de nouvelles relations
entre associations et collectivités et développer des logiques de
projets partagés dans les territoires.
3) Redéfinir une réglementation
nationale des subventions prenant en compte la diversité des situations
associatives et leur contribution à l’intérêt général.
4) Inventer une décentralisation porteuse de participation, pour régénérer notre démocratie.
5) Moderniser l’État pour qu’il devienne un État solidaire garant de services publics forts.
6) Peser sur la réglementation
européenne pour rendre les droits fondamentaux premiers par rapport au
dogme de la concurrence libre et non faussée.
Collectif des Associations Citoyennes
Mesdames, Messieurs,
RépondreSupprimerLe CeaQ vous invite à la rencontre "Invitations à l'Imaginaire" le 14 mars autour du thème: «Manger ensemble»
En "avant -première" de la parution des Cahiers Européens de l'Imaginaire (CNRS Éditions), Michel Maffesoli reçoit Michaël Dandrieux, Vincenzo Susca et Patrick Tacussel pour évoquer la complexité du "Manger ensemble".
Ainsi que le rappelait l'anthropologue Marcel Mauss, la cuisine, la préparation du repas, le repas lui-même peuvent être considérés comme un "fait social total". À côté, au-delà, en deçà du besoin physiologique de se nourrir, il y a dans ce "fait" tout un ensemble de désir, d'imaginaire, d'esthétique, constituant les formes fondamentales de tout vivre-ensemble.
L'amour, la mort, la régulation des conflits, la convivialité y ont leur part et font de ce "fait" un excellent laboratoire où se constitue et se conforte toute société.
Le jeudi 14 mars 2013 à 19h - Entrée libre
Fondation d'Entreprise Ricard
12 rue Boissy d'Anglas
75 008 PARIS
Métro & Parking : Concorde ou Madeleine
Très cordialement
Le CeaQ