vendredi 5 août 2011

Faut-il avoir peur du libéralisme ?

Faut-il tuer le libéralisme?
Le dépasser?
Ou simplement l'aménager?
Tout au long de son histoire,
ce courant
de pensée
n'a en tout cas
jamais cessé
de se transformer.
Et il n'a pas fini
d'évoluer
avec son temps.
Reste que
les critiques pleuvent.
Et qu'elles
ne sont pas
toujours
sans fondement...

«Si le libéralisme est progressivement devenu la conception dominante en philosophie politique, c’est essentiellement grâce à la capacité d’autotransformation dont il a fait preuve afin de s’affranchir des objections qui lui étaient adressées par les traditions philosophiques concurrentes.» (1)
Ainsi s'exprime Laurent De Briey (2).
Qui ajoute...
«Il ne va toutefois pas de soi que ces stratégies d’autotransformation soient pleinement satisfaisantes.» (1)
Les républicains, en effet, continuent à estimer qu’autant le libéralisme est parvenu à penser l’équilibre des contraires, autant il n’a jamais réussi à en faire la synthèse.
Les socialistes se demandent toujours aussi légitimement si leur grand rival est réellement appelé à venir à bout du lancinant problème que constitue la concentration des ressources matérielles dans les mains d’une minorité.
Quant aux communautariens, ils pointent encore du doigt, et non sans raisons, la fragmentation d’une société qui se réduit de plus en plus à la simple juxtaposition d’individus et de ghettos culturels, au détriment de toutes les formes de cohésion sociale.
«Les hommes ne peuvent pas se contenter de vivre dans une société juste.
L’indifférence à laquelle le libéralisme conduit est insupportable.
Les hommes réclament bien entendu que les droits qui leur reviennent en tant qu’êtres humains soient respectés, mais ils veulent également être estimés pour ce qu’ils sont spécifiquement.» (1)(3)

C.E.

(1) De Briey Laurent, Le sens du politique. Essai sur l’humanisme démocratique, Mardaga, Wavre, 2009.
(2) Laurent De Briey est directeur du Centre d’études politiques, économiques et sociales (CEPESS), proche de ce parti belge francophone de tendance centriste qu’est le Centre Démocrate Humaniste.
(3) Pour suivre (sous réserve de modifications de dernières minutes): des messages consacrés
. au post-libéralisme (d'après et par Laurent de Briey),
. à une présentation de la psychologie positive (par Jacques Lecomte),
. à une approche du bonheur par la psychologie positive (par Jacques Lecomte),
. à une approche du sens de la vie par la psychologie positive (par Jacques Lecomte),
. à plusieurs aspects de la Communication Non Violente et à l'Université de Paix (d'après Marshall Rosenberg, avec l’aide précieuse de Jean-Marc Priels),
. à l’Approche Centrée sur la Personne (d'après Carl Rogers, avec l’aide précieuse de Jean-Marc Priels),
. à la reliance et à la sociologie existentielle (par Marcel Bolle de Bal),
. au personnalisme...

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