vendredi 5 avril 2013

Tunis. Impossible n'est pas altermondialiste...


Cinq jours
importants.
Pour le 
des mouve-
ments.
Et pour la Tunisie.

L'occasion, notamment, de mettre en lumière ce qui a longtemps été occulté dans le pays: les difficultés du petit salariat, les mouvements de grèves, la désobéissance civile qui emporta des villes entières...
C'est que le gouvernement n'a aucune solution alternative à proposer à des problèmes aussi fondamentaux que le chômage ou la pauvreté.
De salaire minimum ou de droits sociaux, par exemples, il est beaucoup question. 
Mais rien n'est tranché. 
Et quand les autorités s'engagent à sortir de la précarité deux millions de leurs administrés en l'espace de cinq ans, elles laissent sceptiques.

Inaction, réaction, déconnexion

D'où la réaction de la société civile.
Le Forum tunisien pour les droits économiques et sociaux, par exemple, a décidé de créer un observatoire social.
Et entend établir un lien entre associations politico-stratégiques et conseurs techniques.
Il s'agit en effet de repenser les actuels modèles sociétal et économico-social.
La bonne nouvelle?
La société est admirablement vivace.
La mauvaise? 
Elle reste déconnectée du politique.
Comment, donc, se faire relayer, à tout le moins par l'opposition
?
Comment passer du champ du possible à la concrétisation?
Comment transformer une énergie de contestation en force de proposition? 

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