jeudi 12 juin 2014

Politique fiction. Crise de...mauvaise foi














L'électeur en appelle 
de plus en plus  souvent 
aux expédients des 
et autre populisme.
Mais dès lors qu'il s'agit 
d'expliquer ce constat, 
un  paramètre semble sous-estimé. 
Qui apparaissent, au mieux,
comme des monstres


Les hommes politiques sont accusés de tous les maux.
Excessivement sans doute.
Car, de plus en plus, ils se retrouvent pieds et poings liés.
Liés aux banques, à cause (surtout) de l'endettement public.  
Liés aux entreprises multinationales, en raison (essentiellement) de la montée du chômage.
Liés, aussi, aux agences de notation américaines.
A la législation européenne. 
Aux traités internationaux.
Etc., etc., etc...
Bref, l'impuissance grandit toujours davantage.  
Et se traduit par une incapacité de plus en plus manifeste à résoudre les problèmes structurels de notre temps.

Efficacité et légitimité: la double crise

Faut-il fustiger sans nuance nos hommes politiques nationaux? 
Leur faire porter le chapeau?
Leur faire endosser toute la responsabilité de la morosité, de l'irascibilité, voire de l'exaspération ambiante?
Non, évidemment.
Pas plus qu'il ne convient, sauf à céder aux sirènes du nauséabond populisme, de les mettre tous dans le même sac.
Il n'empêche.
Globalement et quelles qu'en soient les raisons, les problèmes de fond semblent insuffisamment pris en charge.
Pire: l'impuissance en question «s'accompagne d'une surexposition du trivial, encouragée par un système médiatique qui, (...) fidèle à la logique du marché, en est venu à préférer monter en épingle des conflits futiles plutôt que d'analyser des problèmes réels, surtout en période de baisse des parts de marché de l'audiovisuel.» (1)
Ainsi s'exprime, sans détour, l'historien culturel David Van Reybrouck.
Qui, non content de frapper fort, réussit à taper
juste.
En expliquant, par exemple, que «Le caprice du moment règne comme jamais auparavant.» (2)
Ou alors que «Les incidents attirent plus facilement l'attention des médias que des débats de qualité» (3), donnant même naissance à un judicieux néologisme: «incidentalisme»... 

La démocratie du roquet

Et la démocratie de céder toujours davantage aux... roquets de l'ambivalence, elle qui, d'un côté, perd tout ou partie de son mordant et qui, de l'autre, se fait de plus en plus bruyante.
«L'homme politique d'aujourd'hui peut ou plutôt doit crier sur les toits ses propres vertus -les élections et les médias ne lui laissent pas le choix- de préférence en serrant les points, en raidissant le jarret et en ouvrant en grand la bouche, car c'est une posture avantageuse qui donne une impression d'énergie, décrit, avec autant d'impertinence que de pertinence, le grand pourfendeur belge du "syndrome de fatigue démocratique"
Du moins le croit-il.
Au lieu de reconnaître avec humilité la modification des rapports de pouvoir et d'aller à la recherche de nouvelles formes de gouvernement qui fassent sens, l'homme politique est obligé de continuer à jouer le jeu médiatico-électoral, souvent contre son gré et celui du citoyen, qui commence à trouver le spectacle un peu fatigant: toute cette hystérie exagérée et artificielle n'est pas de nature à restaurer sa confiance.» (4) 

«J'accuse...»

Plus que jamais, dénonce Van Reybrouck, le débat public est devenu un spectacle...
. Soigneusement contrôlé.
. Géré par des équipes rivales de professionnels spécialisés dans les techniques de persuasion. 

. Réduit à un nombre limités de sujets, choisis au préalable par ces équipes.
Un petit jeu électoral qui relègue l'essentiel à l'arrière-plan.
Car c'est en coulisses que prend forme la véritable politique.
Celle des contacts directs entre les gouvernements élus et ces élites qui représentent surtout les intérêts des milieux d'affaires.

Les coulisses du spectacle

D'un côté, donc, la scène, où se joue le spectacle.
De l'autre, les coulisses, où siègent les véritables enjeux. 
De la première, la démocratie tire-t-elle la légitimité qui détermine le soutien des citoyens à l'action publique?
Des secondes, obtient-elle l'efficacité qui correspond à la capacité d'agir?

«Aujourd'hui, les démocraties occidentales sont confrontées simultanément à une crise de la légitimité et à une crise de l'efficacité» (5), explique en tout cas celui qui est aussi archéologue.
- Une crise de légitimité?
Oui.
Qui se manifesterait par trois symptômes indéniables... 
. D'abord, les gens se dérangent de moins en moins pour aller voter. 
. Ensuite, les électeurs se révèlent toujours moins constants dans leurs choix.
. En outre, les partis politiques sont en perte d'adhérents.  
- Une crise d'efficacité?
Tout autant.
Qui serait, elle aussi, entrée dans une triple zone de turbulences... 
. D'une part, les consultations préparatoires à la formation d'un gouvernement durent de plus en plus longtemps, surtout dans les pays gouvernés par des coalitions complexes. 
. D'autre part, les partis de gouvernement sont sanctionnés de plus en plus lourdement.
. Enfin, l'action publique prend de plus en plus de temps.

Assez! 

Et un constat de se révéler en filigrane de cet état des lieux: la mauvaise foi de nos politiciens ne passe plus.
Car l'électeur est lassé.
Fatigué.
Ereinté.
Excédé.

Assez, donc, des effets de manche!
Plus qu'assez des formules creuses!
Marre des petites phrases!
Ras le bol des excès de langage!
Ras la casquette des discours et comportements ignominieusement partisans!
Basta, le refus d'une complexité dont on redoute qu'elle affaiblisse la rhétorique d'un discours et, de là, la force de conviction!
Plein le dos de ces argumentations conçues pour percuter à tout prix, au détriment même de toute préoccupation renvoyant à une conviction profonde, voire carrément à la vérité!
Par dessus la tête de ces cadres de parti qui, en désaccord profond avec la tendance que prend leur formation, n'en continuent pas moins à la défendre effrontément!
Jusque là de ces militants qui, aveuglement engagés dans la défense d'un courant politique, se refusent obstinément à enclencher une marche arrière devenue indispensable!
Ras la casquette de ces opposants qui ne cherchent même plus vraiment à cacher que leur travail de sape se justifie essentiellement, sinon exclusivement, par le plus vulgaire des règlements de compte!
...

Bonne foi bien ordonnée commence par soi-même...
 
Les institutions, bien sûr, ont vocation à limiter l’influence de la mauvaise foi dans l’exercice du pouvoir.
Et ni les procédures de contrôle ni les processus de division et d'équilibre des pouvoirs n'ont plus à démontrer leur (grande) utilité. 
Mais de tels garde-fous ne suffisent plus.
Car la mauvaise foi ronge notre démocratie jusqu’à la moelle.
Or, «Se résigner à la mauvaise foi en politique, c’est accepter que s’instaure une facilité simplificatrice dans les débats démocratiques, là où pourtant la complexité en fait sa richesse. 
La mauvaise foi tue la démocratie et c’est elle, en chacun de nous, que nous devons détruire si nous voulons un jour trouver les véritables solutions aux problèmes plus terre à terre mais non moins complexes qui empoissonnent la vie de nos concitoyens et qui sont l’objet de la Politique.» (6)
Ainsi s'exprime l'auteur d'une réflexion engagée sur «La mauvaise foi en politique».
«La lutte contre la mauvaise foi en politique est donc d’abord une affaire personnelle, que chacun doit régler en son âme et conscience.» (7)
Chacun.
Donc pas seulement l'homme politique...
«Ainsi, un électeur ne devra pas seulement être de bonne foi dans ses raisonnements, il devra aussi s’efforcer de voter pour un homme ou une femme qui en plus d’être apparemment de son avis, sera sans mauvaise foi.» (8)
Et pour cause.
Sans bonne foi, la politique se pervertit. 
De vertueuse, elle se fait virtuelle. 
Et vire, du coup, à la «politique politicienne».
Celle-là même qui dérive en «affaire».
Celle-là même qui crée un appel d'air extrémiste, nationaliste et/ou populiste. 
Celle-là même dont tant de citoyens se sont lassés.
Et dont nous ne voulons plus. (9)  

Christophe Engels

(1) Van Reybrouck David, Contre les élections, Acte Sud, coll. Babel, Arles (France), p.25.
(2) Van Reybrouck David, idem, p.25.
(3) Van Reybrouck David, idem, p.25.
(4) Van Reybrouck David, idem, p.27.

(5) Van Reybrouck David, idem), p.27
(6) La mauvaise foi en politique, http://reflexions-engagees.tumblr.com/post/16059869957/la-mauvaise-foi-en-politique.
(7) La mauvaise foi en politique, idem.
(8) La mauvaise foi en politique, idem.
(9) Pour suivre (sous réserve de changement de dernière minute):
. la suite d'une longue série de messages sur les courants de pensée et modes de vie émergents,
. des analyses sur la social-démocratie, l'écologie politique (après le libéralisme ainsi que l'humanisme démocratique qui, pour rappel, ont d'ores et déjà été abordés) et l'immigration. 


Enthousiasme et suspicion: le paradoxe de la démocratie (1)

«Il se passe une chose bizarre avec la démocratie: tout le monde semble y aspirer, mais personne n'y croit plus. (...) 
Cette baisse de confiance est partiellement imputable aux jeunes démocraties. (...)
La pratique est souvent moins rose que l'idéal, surtout si la démocratisation de leur pays va de pair avec la violence, la corruption et la récession économique.
Mais là n'est pas la seule explication.
Même des démocraties solidement établies sont de plus en plus souvent confrontées à des signes contradictoires d'attraction et de rejet.
Nulle part ce paradoxe n'est aussi frappant qu'en Europe.
(...)
L'intérêt pour la politique est plus grand aujourd'hui qu'hier. 
Il n'est donc pas question d'une vague d'apathie.
Cela doit-il nous rassurer?
C'est à voir. 
Une époque où l'intérêt pour la politique s'accroît tandis que la confiance dans le monde politique diminue a forcément une composante explosive.
Le fossé s'élargit alors en effet entre ce que pense le citoyen et ce qu'il voit faire par l'homme politique, entre ce qu'il estime indispensable en tant que citoyen et ce que l'Etat néglige de faire selon lui.
Il en résulte de la frustration.»

David Van Reybrouck

(1) Extrait de Van Reybrouck David, Contre les élections, Acte Sud, coll. Babel, Arles (France), pp.11-15.


6 commentaires:

  1. Entrepreneuriat social.
    Une nouvelle appellation qui tend à remplacer l’expression «économie sociale» et se retrouve dans la bouche des décideurs politiques, dans les médias comme chez certains acteurs.
    Que recouvre une telle évolution?
    S’agit-il d’un seul effet de mode ou bien y a-t-il, derrière ce choix des mots, une évolution de la vision et donc aussi de la mise en œuvre de l’alternative économique ?

    Répondre à cette question permet aussi de faire le point sur l’inéluctable tension entre vision et réalisation.
    Car langage, pensée et activité économiques sont intimement liés.

    "Entrepreneuriat social: effet de mode ou nouvelle alternative?"
    Une analyse de SAW-B, par Véronique Huens, juin 2014
    http://www.saw-b.be/spip/IMG/pdf/a1405entrepreneuriat_social_web.pdf

    Véronique Huens
    (Coordinatrice Education Permanente)
    SAW-B

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  2. Le Collectif des Associations Citoyennes se félicite de la création d'une commission d'enquête parlementaire chargée d'étudier les difficultés du monde associatif


    A l'initiative du groupe de la gauche démocratique et républicaine, l'Assemblée nationale vient de décider, le 28 mai dernier, la création d'une commission d'enquête «chargée d'étudier les difficultés du monde associatif dans la période de crise actuelle».

    Le Collectif des Associations Citoyennes se félicite d'une telle décision car cette initiative, qui a reçu l'assentiment de tous les groupes,reprend la plupart des analyses et propositions qu’il développe depuis 4 ans.

    Dans leurs explications de vote, les représentants de tous les groupes politiques ont en effet souligné le rôle irremplaçable joué par les associations au sein de la société, reconnu les graves difficultés qu'elles rencontrent aujourd’hui, constaté la disparition de certaines d’entre elles et les pertes d'emplois qui en résultent. Plusieurs ont insisté sur la nécessité de faciliter l’action associative à travers un financement stable et garanti, à un moment où les associations de terrain sont plus que jamais nécessaires pour «intervenir, jour après jour dans nos territoires et dans nos quartiers, pour bâtir la cohésion sociale, organiser les matchs de foot, apprendre à peindre, à faire du théâtre, à danser ou à nager, maintenir la vie de quartier, lutter contre les violences, préparer la transition écologique, etc.». Tous ont également souligné l'importance de l'engagement bénévole et se sont inquiétés de la complexité croissante des procédures administratives nationales et européennes.

    A partir des informations recueillies en mobilisant son réseau, le Collectif des Associations Citoyennes élaborera dans les prochaines semaines une synthèse de ses analyses et propositions en matière de financement et d'emploi, de relations entre associations et collectivités, de réglementation et de simplification des procédures. Il souhaite montrer la richesse et la diversité des actions menées par les associations citoyennes en fournissant des exemples concrets de leurs actions innovantes et porteuses d’alternatives. Il demande à être auditionné par la commission d’enquête afin de porter à sa connaissance tous les éléments dont il dispose.

    Explication du vote, vote et interventions en texte et en image: http://www.associations-citoyennes.net/?p=4271


    Contact: Isabelle Boyer au 0(033)7 70 98 78 56, contact@associations-citoyennes.net
    www.associations-citoyennes.net
    CAC: Chez Peuple et Culture,
    108 rue Saint-Maur
    75011 Paris

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  3. Belgique

    Rencontre Financité
    "L'épargne en jeu"

    Un week-end de réflexion, de discussions et d'échanges, mais aussi de détente et d'amusement en famille !

    Les Rencontres Financité sont à la fois un point de conclusion de 3 mois de débat, rencontres, animations partout à Bruxelles et en Wallonie autour de l'épargne et un point de départ pour porter des recommandations politiques.

    http://www.financite.be/gallery/documents/epargne-en-jeu/rencontres-financite-programme.pdf

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  4. "Textes africains de Marc Sangnier et d'Emmanuel Mounier"

    Pour les personnes intéressées, je vous donne le lien pour découvrir mon prochain livre:
    https://www.editions-ue.com/catalog/details//store/fr/book/978-613-1-53404-1/textes-africains-de-marc-sangnier-et-d-emmanuel-mounier

    Roger RUBUGUZO MPONGO

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  5. Débat au Conseil Régional d’Ile de France pour simplifier l’attribution de ses aides : quelques propositions du CAC


    A l'occasion de la séance plénière du conseil régional d’Ile de France des 19 et 20 juin 2014, un rapport sur la simplification des procédures d'aides aux associations sera présenté. Le groupe Europe Écologie-les Verts, qui travaille déjà sur ce sujet avec les acteurs associatifs, y déposera plusieurs amendements en lien notamment avec les propositions faites par le Collectif des Associations Citoyennes (CAC). Cette initiative est à saluer car elle peut présenter un caractère pilote pour d'autres collectivités, en effet, les problèmes posés par l'alourdissement des procédures sont cités par les petites et moyennes associations comme l'une des 3 causes principales de leurs difficultés, avec le recul des financements publics et la progression des appels d'offres.


    Afin de contribuer à ce débat, le CAC a recueilli un certain nombre de témoignages de la part des associations franciliennes, afin d'élaborer des propositions. Plusieurs réponses ont souligné la diversité et la pertinence des subventions mises en place par la Région, ainsi que la qualité du dialogue avec les services chargés de l'instruction des dossiers. Les difficultés résident bien davantage dans les règles d'instruction des dossiers, de versement des subventions attribuées et d'évaluation. Leur complexité rend inaccessible les aides de la Région à certaines associations qui ne disposent pas des moyens administratifs nécessaires, stérilise une part croissante de l'activité associative dans le travail de bureau et entraîne un gaspillage de moyens publics.

    C'est pourquoi un certain nombre de propositions ont été formulées pour renforcer les relations partenariales entre les associations et la région Île-de-France, modifier son règlement budgétaire et financier et créer un contexte de dialogue et d'engagements réciproques. On peut consulter les propositions détaillées via http://www.associations-citoyennes.net/?p=4359


    Ces propositions pourront également contribuer au travail de la mission confiée à M. Yves Blein, député du Rhône, par Mme Najat Vallaud-Belkacem, ministre chargé de la vie associative, afin «d'alléger les contraintes administratives et bureaucratiques et permettre aux responsables associatifs de se concentrer sur le cœur de leur mission».



    Le CAC espère vivement que ces ouvertures, en soi extrêmement positives, ne débouchent pas seulement sur des mesures cosmétiques mais affermissent le retour à une véritable confiance entre l'État, les collectivités et les associations, comme le font par ailleurs les chartes d'engagements réciproques.


    Collectif des Associations Citoyennes
    Chez Peuple et Culture : 108 rue Saint-Maur 75011 Paris

    Contact presse : Isabelle Boyer - 0(033)7 70 98 78 56 - contact@associations-citoyennes.net

    www.associations-citoyennes.net et www.nondisparitionassociations.net

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  6. l'OPDLM (observatoire des pratiques de développement du local au mondial ) vous propose dans le cadre des "universités du pas de coté" une réflexion autour d'une méthodologie le CRAC (cercle de réflexion et d'accompagnement à la commune) afin d' analyser ensemble ( dans un esprit non partisan) ce qui fait la richesse de nos communes et de nos bassins de vie et pouvoir faire des propositions et ainsi participer pour bien vivre ensemble à ce réaménagement territorial décidé loin de notre lieu de vie (que nous habitions dans le pays de nos ancêtres ou que nous soyons nouvel arrivant).

    Au départ de cette action innovante se trouve la volonté de favoriser une relation de proximité entre la commune et ses habitants de manière à permettre une meilleure transmission de ce qu’il convient d’appeler le Bien Commun aux générations futures.


    Le CRAC émerge du constat que la société actuelle est en train de vivre une révolution de l’intelligence. C’est désormais dans la prise en compte de toutes ses composantes, qui sont autant de ressources, qu’un territoire se construit.


    Or la situation actuelle apparaît sous un angle paradoxal dans la mesure où l’altération unanimement constatée de ce qu’il convient d’appeler le lien social fait baisser l’intensité de la communication et par là, empêche une mise en commun cohérente des savoirs constitués par les différents acteurs d’un territoire.


    Comment la démocratie locale peut-elle mettre en œuvre une politique de proximité efficace si le lien social et le sentiment d’appartenance à un territoire sont trop faible pour autoriser une concertation ?


    Les symptômes de ce malaise prennent tout d’abord la forme de l’abstention aux élections. Mais il y a plus, la sociabilité telle qu’elle se dessine dans le cadre actuel fait apparaître une forme conflictuelle de participation aux décisions politiques.

    La peur de la rencontre, la crainte de ne pas être reconnu, vont radicaliser les postures en installant une ligne de front entre les différentes positions.


    Il y a là un réel défi à la démocratie. L’enjeu est de reconstruire localement les rôles de chacun de manière à ce que les différents acteurs d’un territoire se sentent valorisés.

    Par là, c’est l’efficience même des politiques locales qui se trouverait améliorée....Les CRAC se veulent être un lieu de mémoire et de création de savoir en vue de la mise en place d’une connaissance collective des communes sur lesquelles ils se tiennent.

    Une fois cette connaissance collective formalisée, un nouveau cycle de recherches permettra de définir la notion d’utilité sociale au regard des caractéristiques du territoire.

    Le CRAC est forum qui inclut tous les acteurs d’un territoire et en particulier la municipalité. Il est important que la mairie soit présente, participe aux discussions et annonce clairement son intention d’utiliser le travail accompli.

    Nous vous invitons a venir nous rejoindre pour nous aider dans ce travail de réflexion en venant vous inscrire à "L'UNIVERSITE DU PAS DE COTE" tous les dimanche matin de 10H à 12H30 82 Rue Jean Jaurés 07600 VALS LES BAINS ou par Mail opdlm@wanadoo.fr

    Nous invitons aussi nos contemporains des villes(quartiers) comme des champs à ouvrir aussi des "Universités du pas de coté"

    Localement et Mondialement votre

    OPDLM / MRIE

    universite_du_pas_de_cote@orange.fr

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