lundi 31 décembre 2018

Bon an mal an. Ce monde que nous pouvons changer


























         En étant moins 
         dans le jugement,
         nous apprécierons 
         davantage les gens, 
         et réciproquement. 
         Explique 
         la psychologue américaine 
         Ellen Langer.
         Qui, 
        forte de 
       divers travaux 
      de recherche (1)
     prône l'intégration 
    plutôt que l'équilibre.
   Et la solution 
  gagnant-gagnant
 plutôt que 
le choix dichotomique 
ou même le compromis.
Fructueuse source d'inspiration, sans doute,
à l'heure de prendre 
les traditionnelles «bonnes résolutions» de nouvel an
Dans le contexte sociétal et politique que l'on sait...

«En tant que personne, je ne peux pas changer le monde.
Mais je peux changer le monde d'une personne.»
(Paul Shane Spear)




















«En faisant l'effort de prêter attention à ce qui se passe autour de nous au lieu de nous contenter de fonctionner en mode "pilote automatique", nous pouvons réduire notre stress, libérer notre créativité et booster nos performances.» (2)
Ainsi s'exprime Ellen Langer.
Qui suggère aussi d'être moins dans le jugement.
Et de viser l'intégration plutôt que l'équilibre...

Forcer n'est pas jouer

Ne soyons pas naïfs.
Le monde n'est pas fait que de pétales de rose. 
Et face à certains interlocuteurs, nous n'aurons d'autre solution que l'affrontement, voire, parfois, le renoncement ou la fuite.  
Restent tous les autres cas.
Pour lesquels les propositions de la Madame Pleine Conscience de Harvard méritent réflexion. 
Qu'avance-t-elle? 
Que l'idée d'équilibre se construit implicitement sur la nécessité de mettre deux termes en opposition.
Et que, ce faisant, le débat s'en trouve biaisé.
Car le plus souvent, une  telle dichotomie n'a rien d'indispensable. 
Les deux termes en question, ne vaut-il pas mieux, en effet, les articuler autour de l'humain?
En sortant ainsi des catégories toutes faites.
Et en évitant par là même de nous laisser embrigader dans des classifications établies par la société.
«Une telle approche machinale des différends nous enferme, écrit notre inspiratrice du jour.
Elle nous contraint soit à choisir entre une option et une autre, soit à nous rabattre sur le compromis.
Or, il est à peu près toujours possible d'envisager des solutions gagnant-gagnant.
Au lieu de laisser les gens camper sur leurs positions, nous aurions donc tout intérêt à revenir en arrière pour ouvrir de nouvelles voies.
Comment?
Par exemple en intervertissant les positions des adversaires en présence. 
En leur faisant défendre le parti d'en face. 
Histoire de mettre chacun en position de réaliser que l'autre camp a aussi des arguments pertinents à faire valoir.
Le chemin sera alors tracé pour une solution permettant aux deux parties d'avoir raison.» (2)


(1) Nombre des travaux de recherche menés par Ellen Langer à l'Université Harvard portent sur la pleine conscience. 
(2) Langer Ellen, Mindfulness in the Age of Complexity, Harvard Business Review, mars 2014.

























vendredi 21 décembre 2018

En route vers de nouvelles aventures...



Le mauvais côté,
soit.
Les problèmes,
d'accord.
Mais n'oublions
ni le côté jardin
ni les solutions.
Telle a été 

l
a source
d'inspiration
des Belges

Pascale Sury 
et Jonathan Bradfer.
Qui,
plutôt que le monde,
s'en sont allés
visiter un monde.
Un monde

essentiel.
Un monde
constructif.
Un monde positif
(1).
En route
vers de nouvelles
aventures...





«Et si tout était possible, qu'est ce que vous feriez?»
Ce questionnement les a accompagnés durant une année.
Une année au-delà de leur zone de confort.
Une année hors des sentiers battus.
Une année sur les traces d'un monde positif. 
Et ce après avoir revendu leur maison pour se payer le voyage.
Fêlés du ciboulot, Pascale Sury et Jonathan Bradfer
Oui!
Juste assez, en tout cas, pour laisser passer la lumière. 
Celle d'une flopée de cultures authentiquement spécifiques et de projets vraiment positifs.
Dont ils entendaient témoigner.
Deux caméras à la main.
Un appareil photo en bandoulière. 
Et un drone dans le sac à dos.

Voyage au pays de l'essentiel

Pascale est journaliste de formation.
Employée dans le secteur des ONG pendant plusieurs années et photographe depuis toujours, elle sillonne la planète depuis vingt ans en tant que Reporter du Monde Positif.
Un métier qu'elle connaît mieux que personne.
Et pour cause: elle l’a inventé. 
Quant à Jonathan, il arbore un sourire connu de toute la Belgique francophone.
Car, même s'il est pour l'heure en pause carrière, il continue à faire partie des meubles de la RTBF (Radio Télévision Belge Francophone). 
En 16 ans, il a eu le temps d'y faire son trou. 
Comme journaliste du Week-end sportif.
Comme animateur de l'émission Génies en herbe.
Ou comme présentateur d'un Journal télévisé
Assez récemment revenus en Belgique, l'une (Pascale) et l'autre (Jonathan) y peaufinent à ce jour la préparation d'un livre et de huit documentaires pour la RTBF. 
Sans compter le montage d'un film.
Qui sera bientôt projeté ici et là dans le plat pays. 
Vingt-quatre dates sont d'ores et déjà programmées, à partir de janvier 2019, pour faire partager l'expérience, pleine de sens, qui a mené nos observateurs de changement au Groenland, à Oman, en Sibérie, en Tasmanie ou au Bangladesh. 
De la Colombie à la Papouasie, du Bhoutan à l'Ethiopie, le couple a bourlingué. 
Histoire de soumettre la société occidentale à la question.
Celle posée par des peuples dénichés, parfois, au cul du monde...
Pardon: aux tréfonds de notre bonne vieille terre.

Des solutions? Pas de problème... 

«On a tout quitté pour se rapprocher de l'essentiel», explique Pascale la bourlingueuse.
«On a bien compris que le monde n'était pas super, nuance Jonathan le réfléchi.
Mais on s'est dit qu'on pourrait éclairer un peu le reste...» 
Voyager autrement.
Aller à la rencontre de gens qui vivent différemment.
S'imprégner du très socratique «Je sais qu'on ne sait jamais.»
Pratiquer un journalisme constructif (2), autant que possible «orienté solutions».
Tels ont été les leitmotivs de ce périple tout en écoute attentive et en intensité vécue. 
«Avec sur le dos une vie compactée dans un sac de 15 kg, un tel voyage fait grandir et offre une meilleure compréhension, du monde et de soi-même.
De nos pérégrinations, nous espérons que jailliront des valeurs fortes, susceptibles d'inspirer et de réenchanter une société, la nôtre, qui semble parfois un peu à bout de souffle.
Nous deux en tout cas, nous revenons transformés.
Rien ne sera plus jamais pareil.» 
Dixit un Jonathan aimant par ailleurs à rappeler que «S'éloigner de tout rapproche un peu de l'essentiel.» 
Soit une maxime empruntée à un homme qui, en matière de voyages, sait de quoi il parle.
Il s'appelle Loick Peyron. (3)


(1) https://www.facebook.com/JonathanetPascale.
(2) On reviendra sur cette notion de journalisme constructif.
(3) Les citations attribuées ici à Pascal Sury et Jonathan Bradfer ont, pour la plupart, été recueillies dans le contexte d'une soirée organisée par les acteurs belges de l'info constructive (New6s), que nous remercions.