«Aujourd'hui comme jadis,
l'ennemi de l'homme est au fond de lui.
Mais ce n' est plus le même:
jadis, c'était l'ignorance;
aujourd'hui, c'est le mensonge.»
l'ennemi de l'homme est au fond de lui.
Mais ce n' est plus le même:
jadis, c'était l'ignorance;
aujourd'hui, c'est le mensonge.»
(Jean-François Revel) (1)
«Il n'y a pas longtemps,
c'étaient les mauvaises actions
qui demandaient
à être justifiées.
Aujourd'hui,
ce sont les bonnes.»
Ainsi s'exprimait Albert Camus.
Quelques décennies plus tard,
un autre Français,
le philosophe Michel Lacroix,
qui peut sembler
encore plus pertinente (2).
A savoir que,
alors qu'au XIXe siècle,
encore plus pertinente (2).
A savoir que,
alors qu'au XIXe siècle,
du bien et du mal,
il n'en irait plus de même
pour nos contemporains.
Car désormais,
ce qui tourmenterait
la plupart d'entre nous,
ce serait bien davantage
l'écart entre le moi idéal
et le moi réel.
il n'en irait plus de même
pour nos contemporains.
Car désormais,
ce qui tourmenterait
la plupart d'entre nous,
ce serait bien davantage
l'écart entre le moi idéal
et le moi réel.
Au point que
la «tyrannie du moi idéal»
se substituerait
de plus en plus
à celle du surmoi.
Et que la crainte de la médiocrité
remplacerait toujours davantage celle de la culpabilité.
Dans ce contexte,
que vous souhaiter pour l'année qui s'ouvre?
Douze mois pleins d'excellence peut-être.
Cinquante-deux semaines
empreintes d'une joyeuse émancipation sans doute.
Mais aussi et surtout trois cent soixante-cinq jours teintés,
comme l'écrivait cet autre philosophe français
qu'était Paul Ricoeur,
d'«une vie bonne, avec et pour autrui, dans des institutions justes» (3).
Non à la médiocrité, donc!
Mais 2018 fois non à quatre de ces autres perfides bêtes
qui montent, qui montent, qui montent...
Le mensonge.
La mauvaise foi.
La manipulation
Et le rapport de force.
la «tyrannie du moi idéal»
se substituerait
de plus en plus
à celle du surmoi.
Et que la crainte de la médiocrité
remplacerait toujours davantage celle de la culpabilité.
Dans ce contexte,
que vous souhaiter pour l'année qui s'ouvre?
Douze mois pleins d'excellence peut-être.
Cinquante-deux semaines
empreintes d'une joyeuse émancipation sans doute.
Mais aussi et surtout trois cent soixante-cinq jours teintés,
comme l'écrivait cet autre philosophe français
qu'était Paul Ricoeur,
d'«une vie bonne, avec et pour autrui, dans des institutions justes» (3).
Non à la médiocrité, donc!
Mais 2018 fois non à quatre de ces autres perfides bêtes
qui montent, qui montent, qui montent...
Le mensonge.
La mauvaise foi.
La manipulation
Et le rapport de force.
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