mardi 25 décembre 2012

Actu. Bon pour la casse. A tort ou à déraison...



Vous connaissiez 
ces stimulants 
à la consommation
que sont la publicité et la mode.
Voici cet incitant à la reconsommation 
qu'est l'«obsolescence programmée». 
L’ère du tout jetable 
a donc sonné. 
Qui, en cette période de fêtes,
nous invite plus que jamais
à repenser 
nos modes de consommation...

Le voici, le voici, le voilà...
Le premier livre (1) venu de France sur un phénomène devenu quasi consubstantiel de l’économie capitaliste: la stupéfiante et encore assez peu connue «obsolescence programmée»
Un processus qui, pour stimuler la consommation et nous en rendre addict, fut conçu et mis en œuvre au milieu du XIXème siècle aux Etats-Unis. 

Trois formes et un coup fin...

Des trois formes principales de l’obsolescence programmée -les deux autres étant le recours aux techniques qui accélèrent le processus tendant à rendre un produit suranné et l'artifice de la publicité qui vise à nous convaincre d’acquérir des produits dont nous n’avons nul besoin-, le plus symptomatique et le plus pervers renvoie au fait d’introduire dans les objets une pièce à la durée de vie restreinte.
Ampoules (qui avaient été conçues pour une utilisation quasi illimitée), automobiles, appareils ménagers, ordinateurs, imprimantes... : la plupart des biens que nous achetons sont sciemment viciés. 
De telle sorte que nous soyons contraints, pour faire tourner la machine économique, de les renouveler.

Histoire d'une impasse

C’est l'histoire de cette face noire de l’économie capitaliste que nous raconte Serge Latouche, remontant au XIXème siècle et illustrant son propos de nombreux exemples plus éloquents les uns que les autres.
Et l’auteur d'en profiter pour tirer la sonnette d’alarme... 
Dans un monde aux ressources limitées, pouvons-nous accorder notre blanc-seing à une société qui multiplie à l’envi et par nature le gaspillage et les déchets, engendrant de facto de vertigineux dégâts environnementaux...?  

(1) Latouche, Serge, Bon pour la casse. Les déraisons de l’obsolescence programmée, Les liens qui libèrent, 2012 (100 pages, 10 euros).


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