Une autre politique économique
est-elle possible en Europe?
Les initiateurs et acteurs
le pensent dur comme fer.
Au point de s'opposer radicalement
aux actuels choix de Bruxelles.
L'austérité ou les politiques budgétaires restrictives,
Neuf novembre 2012.
Réunion, à Florence, de l'Altersummit qui réunit syndicats, associations et autres forces progressistes de niveau européen.
Un nouveau réseau d'économistes est mis sur les fonts baptismaux.
Il s'appellera «European progressive economists network».
Les Economistes atterrés, tout d'abord, ont répondu à l'appel: Philippe Askénazy, Frédéric Lordon, André Orléan, Benjamin Coriat, Henri Sterdyniak...
Mais au-delà de la France, bien d'autres organisations se signalent par leur présence:
. Econosphères en
Belgique,
. EconoNuestra en Espagne,
. Sbilanciamoci! en Italie,
. New Political Economy Network en Grande-Bretagne.
. l'Euromemorandum, Transform!, le Transnational Institute, le Critical Political Economy Network et An other Road for Europe à l'échelon international.
Oeil pour oeil critique, dent pour dent citoyenne
L'objectif?
Fédérer les économistes progressistes du Vieux Continent.
Ceux qui voient d'un oeil plus que critique l'orientation libérale de la construction européenne, les politiques d'austérité, la baisse des dépenses publiques et sociales, la domination des marchés financiers...
Ceux, aussi, qui ont décidé de se battre pour une Europe sociale, démocratique, solidaire et écologique.
Traité européen: attention, danger!
C'est que les créateurs de ce réseau entendent promouvoir un large débat européen sur les politiques alternatives.
«Les politiques d’austérité doivent être inversées et les conditions
drastiques imposées aux pays recevant des fonds d’urgence européens
doivent être radicalement révisées, affirment haut et fort les signataires. En commençant par la Grèce.»
Le Traité budgétaire (TSCG)?
Ses «contraintes dangereuses (...) doivent
être supprimées afin que les pays membres puissent conserver la
maîtrise de leurs dépenses publiques et sociales, et gérer leurs
politiques salariales».
La critique est aisée, l'art est difficile
Dans le même ordre d'idée, il s'agit
. de critiquer les politiques européennes qui ont conduit à la crise et les
tentatives visant à les accentuer;
. de promouvoir,
de discuter des travaux d'économistes en rupture avec le néo-libéralisme;
. de proposer des voies de sortie aux crises économique et écologique de
la zone Euro;
. de diffuser les thèses du nouveau réseau auprès des
citoyens européens;
. de combattre l'orientation actuelle des instances
européennes.
Pas question, donc, de se borner à crier haro sur le baudet des propositions émises par les instances européennes.L’intention est, on le comprend, d’avancer sur des travaux théoriques et d'émettre des propositions alternatives.
Premières échéances:
. décembre 2012, déjà, avec la production d'un rapport critique sur la situation de l'Europe,
. puis le premier trimestre 2013 pour un tour d'Europe (un meeting de présentation dans une grande ville de chacun des pays membres).
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire