Deux mille treize porte-t-il bonheur?
A vous, surtout, qui avez fait le choix assumé
de vous engager
en faveur d'une société plus empathique.
A vous, donc, et à tous les... Roland Lecoint!
de vous engager
en faveur d'une société plus empathique.
A vous, donc, et à tous les... Roland Lecoint!
«La solidarité, c'est un petit peu comme la beauté d'un bouquet de fleur.
Elle est surtout dans la diversité et dans l'égalité.
Admettre qu'il n'y a pas de supérieur ni d'inférieur.
Admettre seulement qu'il y a des différences.
Et qu'on se nourrit de la différence.
Et qu'on s'enrichit de ce que l'autre a et que l'on n'a pas.
Que ce soit la couleur, la culture ou la tradition...»
Elle est surtout dans la diversité et dans l'égalité.
Admettre qu'il n'y a pas de supérieur ni d'inférieur.
Admettre seulement qu'il y a des différences.
Et qu'on se nourrit de la différence.
Et qu'on s'enrichit de ce que l'autre a et que l'on n'a pas.
Que ce soit la couleur, la culture ou la tradition...»
La chanson de Roland
Superbe considération que celle du Français Roland Lecoint.
Qui ne peut se prévaloir ni du prestige du grand écrivain ni du statut de l'incontournable académicien ni de l'aura de l'éminent philosophe.
Qui se présente «simplement» (!) comme comptable et comme poète de coeur.
Ainsi que comme discret bénévole pour l'association hexagonale Une option de Plus.
Comme modeste anonyme, donc.
A la tête bien faite, certes.
Mais aussi aux deux pieds bien sur terre...
L'expérience précède l'essence
Et si nous faisions de 2013 l'année de tous les Roland Lecoint?
Qui se présente «simplement» (!) comme comptable et comme poète de coeur.
Ainsi que comme discret bénévole pour l'association hexagonale Une option de Plus.
Comme modeste anonyme, donc.
A la tête bien faite, certes.
Mais aussi aux deux pieds bien sur terre...
L'expérience précède l'essence
Et si nous faisions de 2013 l'année de tous les Roland Lecoint?
Celle de tous ces militants et apparentés qui, peut-être, ne tireront jamais aucune reconnaissance de leur engagement.
Celle de tous ces inconnus qui, contre vents et marées, n'en continuent pas moins à considérer, fût-ce implicitement, que la relation précède la personne.
Celle de tous ces inconnus qui, contre vents et marées, n'en continuent pas moins à considérer, fût-ce implicitement, que la relation précède la personne.
Que le rapport à l'autre me construit.
Qu'ils font de moi ce que je suis.
«Notre identité et notre conscience individuelles sont constituées par nos expériences uniques avec un très grand nombre d'autres, explique l'essayiste U.S. Jeremy Rifkin.
Tel est le fond de la question.
Qu'ils font de moi ce que je suis.
«Notre identité et notre conscience individuelles sont constituées par nos expériences uniques avec un très grand nombre d'autres, explique l'essayiste U.S. Jeremy Rifkin.
Tel est le fond de la question.
Il n'y a pas de "je" simple et autonome, il n'y a qu'une constellation unique de nombreux "nous".» (1)
Je participe, donc je suis
La relation, donc, est fondatrice.
La relation authentique du moins.
Celle qui tire sa substance de l'empathie.
Celle qui s'enracine dans l'expérience incarnée...
«L'idée d'expérience incarnée fournit le cadre intellectuel rigoureux de l'âge de l'empathie, poursuit l'Américain.
Au même titre que les vérités a priori désincarnées de Descartes ont été la base intellectuelle de l'âge de la raison et l'exégèse de Saint Augustin sur la révélation et la grâce la matrice de l'âge de la foi.
Au même titre que les vérités a priori désincarnées de Descartes ont été la base intellectuelle de l'âge de la raison et l'exégèse de Saint Augustin sur la révélation et la grâce la matrice de l'âge de la foi.
Le
grand basculement du "Je pense, donc je suis" au "Je participe, donc je
suis" met l'empathie au coeur même du récit humain -où elle s'est
toujours trouvée, mais sans que la société l'ait jamais pleinement
remarqué ni compris.» (2)
Puissant fond
Expérience incarnée, donc.
Puissant fond
Expérience incarnée, donc.
C'est-à-dire ancrée dans la réalité.
Une certaine réalité en tout cas.
Profonde et ouverte.
Intense et participative.
Pénétrante et large.
Riche et universelle...
«La réalité ne se comprend pas par le détachement et l'exercice d'un pouvoir, mais par la participation et la communion empathique.
Une certaine réalité en tout cas.
Profonde et ouverte.
Intense et participative.
Pénétrante et large.
Riche et universelle...
«La réalité ne se comprend pas par le détachement et l'exercice d'un pouvoir, mais par la participation et la communion empathique.
Plus
notre empathie mutuelle et à l'égard des autres animaux s'approfondit,
plus nos modes de participation s'élargissent et s'intensifient et plus
les sphères de réalité où nous pénétrons se font riches et
universelles.» (3)
C'est que «le processus empathique élargit l'horizon moral.» (4)En diluant le moi.
En l'étendant.
En le faisant déborder «dans des communautés plus vastes et englobantes de compassion agissante.» (5)
«Loin d'intérioriser le comportement moral par volontarisme ou du fait de promesses, nous l'extériorisons par identification affective avec la douleur des autres.
Etre vraiment humain, c'est ressentir une empathie universelle, donc être moral dans son vécu.» (6)
Sans naïveté...
Pourquoi ne pas y réfléchir à l'heure d'aborder 2013?
Une année que je vous souhaite excellente.
Sans cynisme, donc.
Mais aussi sans naïveté.
Car la vie n'est pas un long fleuve tranquille.
Car le rapport à l'autre peut aussi, parfois, s'avérer destructeur.
Car l'associatif, même lui, n'est pas le pays des bisounours.
Ce que rappelle fort bien, pour les revues Citoyens et D-CAPP, le Belge Vincent Triest (7)...
«L'associatif serait-il le pays de la confiance?
Pas de capitalistes, pas de rapport de force, pas d'exploitation, rien que de l'engagement, du bénévolat, des idéaux partagés?
En fait, le monde associatif n'est pas moins marqué par les luttes pour le pouvoir et par les conflits.
S'il y a indubitablement de l'idéal et de la générosité à la pelle dans les associations, elles sont aussi l'arène des quêtes identitaires et des luttes pour la reconnaissance, qui sont parmi les plus terribles et les plus meurtrières.
Pour chacun, il faut s'interroger lucidement sur les motivations de sa militance.
Quelle est la part du besoin d'être reconnu?
Quel désir de pouvoir et de prestige?
Se poser la question, d'abord pour soi, ce n'est pas sombrer dans la version obsessionnelle, c'est éviter la naïveté et consolider la confiance.» (8)
Christophe Engels
(1) Rifkin Jeremy, Une nouvelle conscience pour un monde en crise. La civilisation de l'empathie, Les liens qui libèrent, coll. Babel, 2011, pp.190-191.
(2) Rifkin Jeremy, Une nouvelle conscience pour un monde en crise. La civilisation de l'empathie, idem, p.196.
(3) Rifkin Jeremy, Une nouvelle conscience pour un monde en crise. La civilisation de l'empathie, idem, p.198.
(4) Rifkin Jeremy, Une nouvelle conscience pour un monde en crise. La civilisation de l'empathie, idem, p.226.
(5) Rifkin Jeremy, Une nouvelle conscience pour un monde en crise. La civilisation de l'empathie, idem, p.226.
(6) Rifkin Jeremy, Une nouvelle conscience pour un monde en crise. La civilisation de l'empathie, idem, p.227.
(7) Vincent Triest est membre actif de La Vie Nouvelle (Paris) et président du Centre d'Action pour un Personnalisme Pluraliste (CAPP, à Louvain-la-Neuve).
(8) Triest Vincent, La confiance, un élan vital!, Citoyens, n°345, octobre 2012, p.4.
Sans naïveté...
Pourquoi ne pas y réfléchir à l'heure d'aborder 2013?
Une année que je vous souhaite excellente.
Sans cynisme, donc.
Mais aussi sans naïveté.
Car la vie n'est pas un long fleuve tranquille.
Car le rapport à l'autre peut aussi, parfois, s'avérer destructeur.
Car l'associatif, même lui, n'est pas le pays des bisounours.
Ce que rappelle fort bien, pour les revues Citoyens et D-CAPP, le Belge Vincent Triest (7)...
«L'associatif serait-il le pays de la confiance?
Pas de capitalistes, pas de rapport de force, pas d'exploitation, rien que de l'engagement, du bénévolat, des idéaux partagés?
En fait, le monde associatif n'est pas moins marqué par les luttes pour le pouvoir et par les conflits.
S'il y a indubitablement de l'idéal et de la générosité à la pelle dans les associations, elles sont aussi l'arène des quêtes identitaires et des luttes pour la reconnaissance, qui sont parmi les plus terribles et les plus meurtrières.
Pour chacun, il faut s'interroger lucidement sur les motivations de sa militance.
Quelle est la part du besoin d'être reconnu?
Quel désir de pouvoir et de prestige?
Se poser la question, d'abord pour soi, ce n'est pas sombrer dans la version obsessionnelle, c'est éviter la naïveté et consolider la confiance.» (8)
Christophe Engels
(1) Rifkin Jeremy, Une nouvelle conscience pour un monde en crise. La civilisation de l'empathie, Les liens qui libèrent, coll. Babel, 2011, pp.190-191.
(2) Rifkin Jeremy, Une nouvelle conscience pour un monde en crise. La civilisation de l'empathie, idem, p.196.
(3) Rifkin Jeremy, Une nouvelle conscience pour un monde en crise. La civilisation de l'empathie, idem, p.198.
(4) Rifkin Jeremy, Une nouvelle conscience pour un monde en crise. La civilisation de l'empathie, idem, p.226.
(5) Rifkin Jeremy, Une nouvelle conscience pour un monde en crise. La civilisation de l'empathie, idem, p.226.
(6) Rifkin Jeremy, Une nouvelle conscience pour un monde en crise. La civilisation de l'empathie, idem, p.227.
(7) Vincent Triest est membre actif de La Vie Nouvelle (Paris) et président du Centre d'Action pour un Personnalisme Pluraliste (CAPP, à Louvain-la-Neuve).
(8) Triest Vincent, La confiance, un élan vital!, Citoyens, n°345, octobre 2012, p.4.
Aujourd'hui, à 12H35, Léa Ponce a affirmé me présenter une image de la liberté
RépondreSupprimerje la crois
Meilleurs Voeux au Projet relationnel !
RépondreSupprimerJMP
http://www.youtube.com/watch?v=MyECexm7ijQ
RépondreSupprimer