mardi 16 juillet 2013

Vous avez demandé le changement? Ne coupez pas...


Le changement,... 
ce n'est pas maintenant!
Tout au plus se poursuit-il 
dans l'instant présent.
A moins qu'il n'y prenne son envol.
Sans plus.
Car le changement ne se conçoit pas 
sans processus.
Lourd
Lent
Et long.

Marre de «changer»
Comme «on» et/ou «re», nous voyons pour tout et partout le terme «changer» pour parler de nous... 
Nous changeons un objet, d'heure, de couleurs, etc... 
Mais nous, nous ne changeons pas! 

Petit à petit...

Le changement se fait dans l'action immédiate! 
En un instant, nous passons de l'heure d'été à l'heure d'hiver, notre ancien canapé est remplacé par un neuf, en un coup de pinceau nos murs changent de couleurs... 
Nous, cependant, nous naissons, comme tout être de la Nature, avec des gênes qui font notre inné, notre nature intrinsèque. 
Petit à petit, grâce aux acquis (éducation, expériences, rencontres, etc.), nous évoluons, nous nous transformons... 
Certaines personnes poussent encore plus loin leur savoir en faisant la connaissance d'elles-même, en acquérant une conscience. 
Ces bagages ne viennent pas du jour au lendemain mais suivent tout un processus : y penser, avoir l'intention d'évoluer, le vouloir et enfin l'acter. 
Et à chaque étape, une transformation! 
C'est un développement, pas un changement! 
Et si vous trouvez qu'une personne a changé, soit vous n'avez pas vu sa transformation, soit vous ne l'aviez pas vu telle qu'est... 

Leurre, c'est leurre !

Toutes ces facilités linguistiques induisent une mauvaise interprétation d'une pensée qui se veut belle. 
Comment voulez-vous qu'une personne rendue vulnérable par son manque de confiance en elle puisse oser avancer avec un terme aussi violent par sa rapidité que «changer»?!


Anonyme (trouvé sur Facebook via Hugues Richard) 

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