lundi 27 septembre 2010

Actu. Petites phrases...

Et si, nous aussi, nous nous laissions aller
au jeu des petites phrases...
Celles rapportées ce lundi 27 septembre
dans le quotidien Le Soir par exemple.

Entendu ce week-end à Namur, à l'occasion des festivités trentenaires du parti (belge francophone) Ecolo:
. «En 1980, on a créé Ecolo pour changer le monde. On ne savait pas encore que ça prendrait du temps...» (1) (José Daras, fondateur);
. «Ceux que l'on doit qualifier d'utopistes -utopistes dans le sens d'irréalistes-, ce sont ceux qui pensent qu'il suffira de faire un peu toujours la même chose. Les utopistes, aujourd'hui, ce sont les conservateurs. Ce sont ceux qui pensent qu'il sera possible encore longtemps de vivre comme aujourd'hui.» (1) (Sarah Turine, coprésidente).

Lu, par ailleurs, dans la même édition du Soir:
«La modernité,
. c'est l'éclatement du désir de consommation, de s'amuser,
. c'est la diffusion universelle des moyens de communication,
. c'est les vacances perçues comme des droits politiques,
. c'est la dévastation du territoire,
. c'est le super-capitalisme planétaire, etc., etc.
Autant de phénomènes que la gauche n'a pas su percevoir et encore moins analyser. (...)
La gauche doit se rendre compte des aspects principaux de la modernité -donc faire une forte analyse de reconnaissance. Puis élaborer des réponse qui soient -telle est la thèse principale de mon livre (2)- des réponses de gauche à la hauteur du temps. (...) Il s'agira aussi de démonter ce mécanisme diabolique par lequel même les classes ouvrières préfèrent consommer que de se consacrer à la solidarité...
Cette refondation devra se faire à partir des mécanismes cognitifs et des passions sociales: remplacer l'égoïsme par la compassion est une grande tâche!» (Rafaele Simone, linguiste italien, professeur à l'Université de Rome, auteur de «Le Monstre doux» (2)) (3)

C.E.

(1) Bouillon Pierre, «L'utopiste, c'est le... conservateur», in Le Soir, lundi 27 septembre, p. 6.
(2) Simone Rafaele, Le Monstre doux, Gallimard, Paris, 2009.
(3) Bourton William, «La modernité est gérée par la droite», in Le Soir, lundi 27 septembre, p. 13.

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