vendredi 5 décembre 2014

Immigration. Serment d'... hypocrite ?


C’était il y a six mois (1), en Belgique.
Un ancien médecin (photo ci-contre, en médaillon) 
de l’Office des Etrangers (O.E.) (2) 
confiait à un journaliste (3)  
ce qu'il avait sur le coeur. 
Une première dans le plat pays.
Laquelle allait inciter  
une bonne centaine de collègues  
à réclamer un audit  
sur la manière dont l’O.E.  
jugeait les demandes  
de régularisation médicale.
Leur suspicion? 
L'existence de directives internes  
qui, secrètement,  
mettraient les «toubibs maison» 
en porte-à-faux avec les valeurs  
véhiculées par le serment d'Hippocrate.  
Les chiffres, il est vrai, posent question.  
Un à deux pour cent d'issues heureuses, 
tout au plus (4)...



Il s'appelle Marc Ingelbrecht.
Il est Belge.
Et il a travaillé comme médecin conseil à l’Office des Etrangers (5).
Sa fonction?
Rendre des avis sur les dossiers introduits par les demandeurs de régularisation (pour raison) médicale.

Complément d'enquête

D'abord, les renseignements fournis par chaque requérant ont à être étayés d'informations complémentaires, recueillies à différentes sources...
Les rapports d’Onusida parfois. 
Et, souvent, ceux de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).
Ensuite, des recherches plus spécifiques doivent être menées à bien afin d'identifier les possibilités d'accès aux soins dans le pays d’origine. 
Pour ce faire, contact est pris avec l'ambassade belge du crû.
Et une banque de données médicales est consultée.
MEDical Country of Origin Information (MedCOI) en l'occurrence.
«Le problème avec MedCOI, c’est que la réponse est "oui" ou "non". 
C’est assez réducteur. 
Nous étions plusieurs à vouloir aller plus loin. 
Notamment en cherchant à savoir combien il y a de médecins dans le pays. 
Ou alors si les hôpitaux spécialisés se regroupent tous dans la capitale.» (6)
Se souvient Ingelbrecht.
Qui, sur sa lancée, pointe une série de problèmes additionnels.
Pas question, par exemple, de communiquer avec un médecin traitant. 
Pas davantage de passer outre à l'obstacle rédhibitoire de l'incontournable «filtre médical»...
Celui-là même qui a été mis sur pied en février 2012 pour écarter les demandes les plus farfelues.
Un objectif a priori légitime dans la mesure où les requêtes pour lumbago, grippe ou ongles incarnés encombraient la procédure. 
Seulement voilà...
L'arbre du fameux
«filtre» cachait en fait la réalité d'une dynamique beaucoup plus profonde.
Et l’interprétation de ce que les Belges appellent «9 ter» de se faire toujours plus restrictive...

Tic, tac, tic, tac...

Là où la régularisation médicale a antérieurement concerné les malades dont la vie ou l’intégrité physique apparaissait en danger, elle est désormais l'apanage exclusif des personnes dont la vie se trouve exposée à un «danger immédiat». 
«"Immédiat", c’est-à-dire dans les trois mois. 
Une consigne exécutive le précisait, qui, pour n'être jamais écrite, n'en était pas moins dite. 
Or, il reste très peu de maladies porteuses d'un risque à ce point imminent!
Du coup, il devenait à peu près impossible de remettre un avis positif...» (6)

«Cette personne va-t-elle mourir dans les trois mois?»

Instruction ministérielle?
L'histoire ne le dit pas. 
Toujours est-il que la directive est portée à bout de bras par le chef de service de la régularisation médicale. 
Au grand dam de bon nombre de médecins. 
Qui, cependant, n'ont pas voix au chapitre.
«Dans la lettre type qui m'était assignée pour remettre mon avis, une partie juridique était imposée. 
J’ai tenté d'ignorer ces paragraphes. 
Mais mes avis m’étaient alors retournés. 
M'obligeant ainsi à répondre sans rechigner à la question: "oui ou non, cette personne va-t-elle mourir dans les trois mois?(6)

La nuit des morts vivants

On le constate: l'heure est plus que jamais à la sévérité.
Drastique.
Et systématique. 
C'est-à-dire tous critères confondus.
Y compris, donc, celui de la recherche de l’existence d’un traitement adéquat dans le pays d’origine.
«L’interprétation de la disponibilité était la suivante. 
Si vous trouvez un hôpital, un médecin spécialisé et une pharmacie dans le pays, c’est suffisant. 
Peu importe, par conséquent, que l'établissement hospitalier se situe à plusieurs centaines de kilomètres du domicile du demandeur. 
Car après tout, si ce dernier est venu vivre en Belgique, il pourra aussi bien se déplacer dans son pays...» (6)
Or, ici aussi, les Etats qui ne peuvent se prévaloir de ces trois acteurs de la santé sont rarissimes. 
«En fait, je n’en vois qu'un seul.
Le Sud Soudan. 
Où on ne trouve même pas trace d'un médecin de famille.» (6) 

La régularisation fait le larron

Sévérité, donc.
Sévérité encore.
Sévérité toujours.
Le but constitue-t-il essentiellement à résorber le retard des dossiers?
Les chiffres, quoi qu'il en soit, sont éloquents.
«Avant le "filtre", on traitait deux à quatre dossiers par jour. 
Après, on est monté à dix-douze.» (6)
Sans que jamais, pourtant, il ne soit explicitement question d'objectifs quantifiés...
«On m’a juste fait remarquer que j’étais trop laxiste. 
J’ai rétorqué en renvoyant à la description de ma fonction.
En tant que médecin, je dois pouvoir rendre des décisions indépendantes, sur base des informations en ma possession.» (6) 
Il n'empêche...
Le doute est permis.

Toubib or not toubib

Les médecins de l'Office des Etrangers sont-ils libres de leurs décisions?
Et les résultats obtenus sont-ils imprégnés de  la plus grande impartialité?
Ingelbrecht, en tout cas, a fait son choix.
Il est parti.
«J’avais l’impression qu’on me demandait de renvoyer tout le monde.
J'ai vraiment commencé à me poser des questions quand je me suis rendu compte de ceci: le fait même que des rapports d’O.N.G. (7) mentionnent qu’il n’y a que 20% de patients traités dans tel ou tel pays devenait parfois pour nous... la preuve de la disponibilité d'un traitement!» (6)
Les 80% des personnes qui n’ont pas accès aux soins?
Circulez, 'y a rien à voir!

Et pour cause...
«Il règne à l’Office des Etrangers une atmosphère particulière.
Tous les demandeurs de régularisation médicale sont appréhendés comme des fraudeurs en puissance. 
A eux de prouver leur innocence. 
Si un dossier sur dix s'avère frauduleux, c'est celui-là qui monopolisera toutes les conversations. 
C’est vrai qu’il y a de la fraude. 
Je suis même convaincu que des réseaux organisent un trafic humain autour des lois en question. 
Mais on ne prend pas les mesures qui s'imposent.
Les avocats, médecins ou organisations ne sont pas poursuivis, ou alors très rarement. 
On préfère jeter le bébé avec l’eau du bain...» (6) 

En Belgique comme partout...

Le cas de la Belgique est-il isolé?
Loin s'en faut.
En France notamment, des voix commencent à s'élever pour dénoncer des pressions.
Comme celle qui s'exerce sur le personnel de l'Office Français de Protection des Réfugiés et des Apatrides (OFPRA).
Mine de rien
Sous la forme de C.D.D. (8) qui ne débouchent pas sur un C.D.I. (9) par exemple.
Sans que, paraît-il, il ne faille y voir le moindre lien avec la faiblesse du nombre de dossiers rejetés...
Bien sûr, bien sûr...

L'amer, qu'on voit monter...

Au coeur des O.E. (10), O.F.I.I. (11), O.F.M.C.S. (12), C.G.R.A. (13), O.F.P.R.A. (14) et autres O.D.R. (15), certains n'en pensent pas moins.
Et se laissent même parfois aller à extérioriser leur malaise.
«Dans une démocratie comme la nôtre, je trouve regrettable que chacun puisse interpréter les lois à sa façon.» (6)
Regrette Ingelbrecht.
Rejoint, un peu partout, par une multitude d'acteurs du monde de l'immigration.
Des médecins aux juristes.
En passant pas les assistants sociaux.
Dont la tâche, année après année, n'en finit pas de se compliquer. (16)


C.E.
(d'après les propos du Docteur Marc Ingelbrecht (6))


(1) Le 30 mai 2014.
(2) L'Office des étrangers (O.E.) est l'équivalent, en Belgique, de l'Office Français de l'Immigration et de l'Intégration (O.F.I.I.) ou de l'Office Fédéral des Migrations de la Confédération Suisse (O.F.M.C.S.).
(3) Olivier Bailly du journal Le Soir, principal quotidien d'information générale du pays. 
(4) Derniers chiffres disponibles, largement à la baisse par rapport aux précédents.
(5) De septembre 2011 à septembre 2012.
(6) Ingelbrecht Marc, La régularisation médicale? Presque impossible de remettre un avis positif, Le Soir, 30 mai 2014 (propos recueillis par Olivier Bailly). 
(7)  Organisations Non Gouvernementales.
(8) Contrats à Durée Déterminée.
(9) Contrats à Durée Indéterminée
(10) Office des Etrangers, donc, en Belgique.
(11) Office Français de l'Immigration et de l'Intégration.
(12) Office Fédéral des Migrations de la Confédération Suisse.
(13) Commissariat Général aux Réfugiés et Apatrides, en Belgique.

(14) Office Français de Protection des Réfugiés et des Apatrides, pour rappel.
(15) Office fédéral [suisse] des réfugiés.
(16) Pour suivre (sous réserve de changement de dernière minute):
. la suite d'une série de messages consacrés à l'immigration,
. des analyses sur la social-démocratie et l'écologie politique (après le libéralisme ainsi que l'humanisme démocratique qui, pour rappel, ont d'ores et déjà été abordés).



10 commentaires:

  1. La fondation H.Jay a lancé au Sénégal (sur l'île de Saint-Louis) l'opération des Petits Déjeuners du Sourire qui a pour but de distribuer aux petits de maternelle des petits déjeuners complets.
    Pour beaucoup de ces enfants, ce repas sera le seul de la journée.
    C'est aussi une motivation pour les jeunes de se rendre à l'école et, au cours de ces rendez-vous matinaux, ils recevront aussi une éducation à la citoyenneté, à l'hygiène, à l'écologie.
    Ce magnifique pays qu'est le Sénégal est aussi celui où des milliers de sacs plastique envolés jonchent les régions les plus sauvages et s'accrochent aux arbres comme des fleurs monstrueuses!!
    Pour quelques dizaines d'euros, trois fois rien pour nous Européens, il est possible de financer de très nombreux petits dej' avec pain, beurre, confiture et lait!
    Vite vite, rejoignez le site lespetitsdejeunersdusourire.com

    Sophie Godin

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  2. Débat à l'Assemblée Générale 2014 du Collectif Roosevelt

    Le 13 décembre, participez à un après-midi de débats lors de l'Assemblée Générale 2014 du Collectif Roosevelt !

    Une table ronde ouverte à tou-te-s animée par Patrick Viveret et Philippe Lamberts, avec la participation de Susan George, Margareta Steinrüke et Thanos Contargyris.
    Nous débatterons de différents sujets :

    Comment faire entendre les voix citoyennes des pouvoirs politiques et économiques, au niveau national et européen ?
    Comment les citoyens peuvent ils se réapproprier la politique ? Quel doit être le rôle des partis ? Quelle est la responsabilité des mouvements comme le nôtre ?
    De quelles armes disposons nous face aux lobbies financiers ?
    Faut il craindre un succès d'apparence à la COP21? Comment l'éviter et éviter la démobilisation ensuite ?

    Patrick Viveret est un ancien conseiller référendaire à la Cour des Comptes, philosophe et essayiste altermondialiste. Membre fondateur des Etats Généraux du Pouvoir Citoyen, il est porteur d'une démarche de réappropriation du politique
    par les citoyens.

    Philippe Lamberts interviendra à partir de son expérience de député européen, membre de la Commission des affaires économiques et monétaires du parlement européen et comme observateur étranger de la vie politique française.

    Susan George, écrivaine franco-américaine, militante altermondialiste et présidente d’honneur d'ATTAC France.

    Thanos Contargyris, économiste, spécialiste de l'Europe et des politiques d'austérité et membre fondateur de ATTAC Grèce.

    Margareta Steinrücke est une sociologue allemande, spécialiste de la question du travail et du genre et auteure de plusieurs livres.
    Elle est actuellement consultante sur le temps de travail à la Chambre de Brême.

    Pour celles et ceux qui ne peuvent pas venir, vous avez la possibilité de poser une question en rapport avec le thème à partir du formulaire: https://docs.google.com/forms/d/1T5StsGZImpkAAqMZiN9vfo0kOecN-yIaaSKJPoQtZmU/viewform?c=0&w=1

    La rencontre sera filmée et mise en ligne sur notre site.
    A partir de 14h30 à l'Hôpital des Diaconesses

    12-18 rue Sergent Bauchat - 75012 Paris
    Métro Montgallet ou Nation

    Entrée libre


    http://collectif-roosevelt.fr/le-collectif/

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  3. Belgique

    Madame, Monsieur,

    Permettez-moi de vous inviter à un débat que nous organisons le jeudi 11 décembre à 20h00 sur la question des droits de l'homme au Maroc, et plus largement sur l'évolution politique du pays dans le cadre du Printemps arabe (aux visages décidément très différents d'un pays à l'autre).

    Avec Julien Paulus, en charge du centre d'études des Territoires de la mémoire, nous recevrons pour débattre :

    Monsieur Driss El Yazami

    Ancien secrétaire général de la Fédération Internationale des Droits de l'Homme, Membre fondateur du Réseau Euro-méditerranéen des droits de l'homme, nommé par le Roi Mohammed VI président du Conseil national des droits de l'Homme (CNDH) :

    http://www.cndh.org.ma/fr/president-et-secretaire-general/m-driss-el-yazami-president-du-cndh

    L'événement aura lieu à la Cité Miroir dans l'Espace Rencontres de la Bibliothèque George Orwell (Place Xavier Neujean, 2e étage).

    Le nombre de places assises est limité à 50, l'entrée est gratuite mais l'inscription est obligatoire auprès de François Debras :

    francois.debras@ulg.ac.be

    Bienvenue à tous,


    Jérôme Jamin

    Démocratie, centre d'études
    Département de Science politique
    Université de Liège


    Julien Paulus

    Service Editions et Etudes
    Les Territoires de la mémoire

    Plus d'informations :

    http://www.democratie.ulg.ac.be/debat-sur-la-question-des-droits-de-lhomme-au-maroc/

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  4. Belgique


    Ensemble, parlons et agissons

    Dans le cadre de la grève générale du 15 décembre prochain, SMart, Culture & Démocratie, PAC et le Librex vous invitent à débattre sur les moyens d’action dont disposent les travailleurs du secteur créatif – et plus généralement les intermittents – pour défendre leurs droits. Mateo Alaluf, Docteur en sciences sociales et professeur à l’ULB, spécialiste des questions relatives à l’emploi, viendra orchestrer cette rencontre.

    Les syndicats, en front commun, ont lancé un mot d’ordre de grève en réaction aux mesures d’austérité décidées par le nouveau gouvernement fédéral.

    En cause :
    La concentration exclusive des économies prévues sur :

    les travailleurs (saut d’index, limitation des salaires sans concertation sociale),
    la sécurité sociale (diminution des droits en matière de chômage, augmentation de l’âge de la retraite),
    les services publics (notamment dans les institutions culturelles fédérales),

    alors que les grandes fortunes et les grandes entreprises sont dispensées de tout effort.

    Comment s’organiser collectivement, quand on travaille au quotidien dans des métiers individualistes et des marchés du travail hyperconcurrentiels ? Quels moyens d’action adopter comme intermittent quand les dispositifs de lutte ont été conçus généralement par et pour des travailleurs bénéficiant de contrats de longue durée ?

    Parlons-en et agissons ensemble.

    RDV chez SMart, 70 rue Féron, le 12 décembre à 9h autour d’un petit-déjeuner. Croissants et café vous serons offerts. Inscription gratuite via: https://www.eventbrite.fr/e/billets-ptit-dej-quels-moyens-daction-pour-defendre-nos-droits-ontbijtsessie-samen-staan-we-sterk-14523589447

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  5. Belgique

    Bonjour,

    Dès ses origines, la philosophie est exercice spirituel : son enjeu prédominant est de travailler, d’exercer son âme, son esprit, pour vivre du mieux possible face aux obstacles que la vie apporte nécessairement. Quand on les pratique, les exercices spirituels permettent le soin de l’âme. Ils sont véritablement une médecine, une thérapie, qui permet à celui qui les met en œuvre de vivre du mieux possible. La question que l’on est dès lors en droit de se poser est le rôle de ces exercices spirituels dans le cadre du travail. Sont-ils possibles ? A quelle fin ? Faut-il faciliter la pratique spirituelle au travail ? Pour l’individu, pour l’entreprise ou pour les deux ? Quels sont les risques qu’elle y soit récupérée et instrumentalisée ?

    Roland Vaxelaire, Laurent Ledoux & Luc de Brabandere
    Pour l’asbl Philo & Management

    http://www.philosophie-management.com/php/index.php

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  6. Belgique

    Conférence
    "Pour une politique commerciale au service des citoyens
    STOP TTIP, CETA, TISA

    9 DECEMBRE 2014

    Parlement européen, Bruxelles, Entrée Simone Veil, Salle PHS 3C50

    (Interprétation: FR, DE, IT, NL, EN, DA, EL, ES, PT, FI, SV, CS)

    PROGRAMME



    09:00: OUVERTURE



    - Gabi Zimmer, Président of GUE/NGL,

    - Susan George, Transnational Institute, Amsterdam, Board President



    09:30: Première partie: LES ENJEUX

    Modérateur: Brian Maguire, journaliste et présentateur de télévision


    - Etat des négociations, Cécile Toubeau, Transport and Environnemment (membre du Groupe de conseillers de la Commission européenne)

    Réaction parlementaire: Helmut Scholz, MPE, rapporteur GUE/NGL sur le TTIP



    - Mécanisme d’arbitrage, pourquoi de plus en plus de pays s’y opposent: Scott Harris, Council of Canadians and Thomas Faunce , National Australian University

    Réaction parlementaire: Anne-Marie Mineur, MPE, rapporteur GUE/NGL sur CETA



    Débat



    - Les menaces sur les services publics, et notamment la santé: Pablo Sanchez, EPSU,

    Réaction parlementaire: MEP Georgios Katrougalos, rapporteur GUE/NGL sur le TISA



    - Comment la coopération réglementaire mine nos démocraties: Kenneth Haar, CEO

    Réaction parlementaire: MP Oskar Matute, EH Bildu



    Débat

    11:00 Deuxième partie: LES CITOYENS SE FONT ENTENDRE

    Modération: Monica Di Sisto, Fair Watch (Italy)



    - L’initiative citoyenne européenne existe, malgré le refus de la Commission,

    Michael Efler, Représentant de ECI NO-TTIP, et Melinda St Louis, Public Citizen's, USA



    - Les associations citoyennes s’expriment,

    Örjan Brinkman, Président du BEUC



    Débat



    - Parlementaires locaux et nationaux pour un agenda citoyen sur le commerce

    International, Eric Coquerel, député Ile de France,



    - L’action des syndicats: Priscilla Bittar, Conseil central du Montréal métropolitain-CSN/RQIC, et Tanja Buzek, syndicat allemand Ver Di

    Débat



    12:30: CONCLUSIONS, par Malin Björk, Vice-présidente du groupe GUE/NGL



    13:00: Heure du déjeuner



    14:00 - 16:00: GROUPES DE TRAVAIL POUR LE SUIVI ET L’ACTION



    - Initiative citoyenne européenne et jour d’action 2015, avec Lola Sanchez, MPE , Michael Efler (Open Democracy), Nick Daerden (World Dvpt Movement), Kira Cerjac (IDS)



    - Réseau de parlementaires avec les mouvements sociaux sur les TTIP-CETA-TISA, avec les MPE Marina Albiol et Anne-Marie Mineur, Joan Josep Nuet et Rafael Larrena, MP Bildu)



    - La défense des services publics, avec Eleonora Forenza et Georgios Katrougalos, MPE, Pablo Sanchez (EPSU), Maria Jesus Echevarria (STEILAS), Charlélie Pottier (Powershift)



    - TTIP-CETA, agriculture, santé et environnement, avec les MPE Matt Carthy et Lidia Senra, Martine Billard (PG), Annelies Schorpion (Via Campesina)



    - TTIP-CETA, emplois et salaires, avec les MPE Rina Ronja Kari et Marisa Matias, et Priscilla Bittar (CCN/RQIC), Sineás Ni Bhroin (Sinn Fein), Eduardo Chagas (ETWF), Bernardo Luis (Attac Port.)



    - Services financiers, TTIP, CETA, TISA, avec Fabio De Masi, MPE, Aline Fares, Finance Watch, Myriam Vander Stichele (SOMO), Carlos Ascunce Elizaga (REAS Euskadi)



    - Droits digitaux, protections des données, TTIP and CETA, avec les MPE Cornelia Ernst et Luke "Ming" Flanagan, Dr Kniese Konstanze (Die Linke), Francesco Vinci (ACCESS)



    - La coopération réglementaire, avec Helmut Scholz, MPE, Juan Carlos Longas (MP BILDU) et Kenneth Haar (CEO), Laura Gonzalez (ELA), Ronan O' Brien (chercheur ind.)





    Inscriptions et contacts: Paul-E. Dupret paul-emile.dupret@europarl.europa.eu

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  7. Belgique

    Mardi 9 décembre 2014 à 19h30

    au Pianofabriek, 35 rue du Fort, 1060 Bruxelles





    Un ESPOIR

    pour les peuples d’Europe?

    Conférence-débat avec :



    Teresa

    Rodriguez



    Députée européenne (Podemos)



    Partout en Europe, celles et ceux qui luttent contre les plans d’austérité ont les yeux tournés vers l’Etat espagnol et regardent avec intérêt l’émergence de Podemos en tant que force politique de contestation.

    Podemos est aujourd’hui à la fois une nouvelle force politique qui traduit le mécontentement social, un lieu de débat sur les orientations à prendre, un haut-parleur des luttes dans les institutions. Mais constituer rapidement un mouvement d’une telle ampleur soulève aussi de nombreuses questions. Quel programme mettre en avant ? Comment organiser les débats et les prises de décision à l’intérieur de Podemos ? Quelle voie pour arriver au pouvoir ?

    Venez en débattre avec Teresa Rodriguez, élue députée européenne sur la liste de Podemos.

    Org: Formation Léon Lesoil - Info : 0487 209 062


    En collaboration avec la LCR www.lcr-lagauche.org


    Pour la Formation Léon Lesoil,
    Guy Van Sinoy

    ASBL Formation Léon Lesoil
    20 rue Plantin
    1070 Anderlecht
    +32 2 523 40 23
    +32 487 209 062
    formationleonlesoil@gmail.com

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  8. Notre prochain Café-Labo:
    Traverser les frontières / Le droit d’asile


    Pour ce premier événement de l’année, le « Labo », espace d’échanges et de réflexions d’AP2i, vous propose une rencontre-débat sur le thème de l’immigration et de la condition des demandeurs d’asile.

    A partir des micros-trottoirs réalisés sur ce sujet et en présence d’intervenants, ce Café-Labo contribuera également à enrichir un autre projet AP2ien : le Kaléidoscope, qui réalisera d’ici la fin de l’année universitaire un court-métrage sur le quotidien des demandeurs d’asile.

    Venez donc avec nous entremêler les cultures et dépasser les préjugés à la Cantine berlinoise !

    Lieu : 27 rue de Sambre et Meuse, 75010 Paris
    Quand : le mercredi 10 décembre 2014 dès 18h.

    http://ap2i.org

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  9. Belgique

    Alors, on change!

    Au sommaire: «Black-out ? même pas peur »

    Black-out ? Même pas peur ! C’est le parti pris d’ Alors, on change ! en ce mois de décembre.

    Cette année, plusieurs foyers pourraient être privés d'électricité à certains moments de la journée car
    la production d'électricité ne sera plus suffisante. Mais ce black-out peut encore être évité cette année et pourrait l’être à l’avenir si nous suivons la trace de ceux qui ont déjà amorcé la transition énergétique.

    Et si, en s'y mettant ensemble, on pouvait empêcher le black-out ? C'est le pari de la Citizen's Reserve : une manne de citoyens prêts à passer quelques soirées à la bougie entre amis pour éviter une grosse coupure électrique. A Kain, près de Tournai, Cécile a décidé de s'inscrire dans cette démarche. Elle est accueillante d'enfants et chauffera, s'il le faut, ses biberons au feu de bois !

    Michael vit à Mons, dans la cité Allée des oiseaux où l'on a construit les premières maisons
    de logement social en passif de Belgique. Il apprécie son logement sobre en énergie et multiplie les gestes au quotidien pour diminuer encore sa facture. Non seulement le black-out ne lui fait pas peur mais il est convaincu qu’opter pour ce mode de vie, cela permettra d'éviter tout risque de black-out à l'avenir.

    François est un citoyen particulièrement attentif à l'utilisation de l'énergie. En témoignent sa voiture électrique et son installation privée dans la commune de Habay en province de Luxembourg. Mais il ne se limite pas à cela. François s'investit également beaucoup dans des projets collectifs, dont l'un vise à créer des éoliennes citoyennes. Et à y réfléchir, le vent appartient à tout le monde, non ?

    Le saviez-vous, les émissions CO2 des entreprises ont diminué en Belgique... une bonne nouvelle... mais à y regarder de plus près, c’est à la crise et à la diminution des activités industrielles bien plus qu’aux économies d’énergie que le secteur le doit. Dans ce contexte, les choix de Laurent et de ses associés n'en ont donc que plus de mérite. Quand il a fallu construire le nouveau bâtiment qui devait abriter la société Boomerang, cet ingénieur civil de formation n'a rien laissé au hasard.

    Retrouvez Alors, on change ! sur La Deux le mercredi 10/12 à 22h55 mais aussi sur votre télé locale (No Télé, Télé MB, Canal Zoom, Canal C, TV Lux et Télé Vesdre)

    www.rtbf.be/alorsonchangeRTBF
    alorsonchange@rtbf.be
    0(032)2 / 737 46 01

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