pourquoi ils tuent.»
Elle: «Ils n'ont pas
la même religion.»
L'institutrice: «Non?
Pourtant, la plupart, ici,
sont musulmans...»
sont musulmans...»
Elle: «Oui, mais pas
de la même façon,
Madame!»
Arrêt sur images
du dernier film (1)
de Thierry Michel
et Pascal Colson.
Qui farfouillent
aux travers d'une époque
hautement improbable
et vertigineusement hasardeuse.
La nôtre.
Belgique.
Arrêt sur images
du dernier film (1)
de Thierry Michel
et Pascal Colson.
Qui farfouillent
aux travers d'une époque
hautement improbable
et vertigineusement hasardeuse.
La nôtre.
«Ce qui me rend le plus heureux?
Quand on est tous rassemblés.»
«Quand on est en famille.»
«Le monde, la vie,
c'est comme ça, Monsieur.»
Belgique.
Région liégeoise.
Dans la petite école communale de l'ancienne cité minière de Chertal, des élèves issus de l’immigration terminent leur cycle d’études primaires.
Ils sont majoritairement musulmans.
Pour la plupart d’origine turque.
Et tous suivis par Brigitte, institutrice à l’enthousiasme bienveillant, qui les prépare à s’épanouir dans un monde en mutation.
Avec un ciel si gris qu'un enfant s'est construit
Avec un ciel si gris qu'un enfant s'est construit
Une année durant, deux réalisateurs belges, Thierry Michel et Pascal Coslon, ont planté leur caméra dans cette classe de sixième.
Histoire de s'attarder sur le parcours scolaire de ces petits-enfants de mineurs.
Histoire de saisir leurs doutes et leurs réflexions par rapport à ces sujets d'actualité que sont les attentats terroristes ou le harcèlement sur les réseaux sociaux.
Histoire de mettre en lumière leurs joies, leurs peines et la manière dont, à onze ans et alors même que certains de leurs aînés font le choix du repli identitaire, ces rejetons de notre temps cherchent à se construire et à dompter le chaos de leur destinée.
Je de hasard
Narré par la voix des enfants, ce documentaire révèle surtout leurs espoirs et leur vision du lendemain.
Un ode à la vie qui capte le plaisir du quotidien, la spontanéité du vécu, l'insouciance du vivant.
Et des fragilités d'apparaître de chaque interstice existentiel.
Et des liens de se tisser entre passé, présent, futur.
Et du sens de se dessiner...
Celui d'un bonheur possible.
Ou que l'on parvient à rendre tel.
Au prix de tâtonnements multiples.
Au gré des opportunités.
Et au hasard des circonstances.
(1) Michel Thierry et Colson Pascal, Enfants du Hasard, films de la Passerelle, Belgique, 2017. Sortie en salles (belges francophones) le 22 mars.
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