«Mon défunt père a été déporté
dans le camp de concentration de Auschwitz.
Et ma défunte mère
dans celui de Majdanek.
tant du côté maternel que du côté paternel,
ont été exterminés.
Mes deux parents étaient
du soulèvement du ghetto de Varsovie.
Et
c'est précisément et exactement grâce aux leçons
qui nous ont été enseignées
qui nous ont été enseignées
à moi et à mes deux frère et soeur
que je ne garderai pas le silence
que je ne garderai pas le silence
contre les Palestiniens.
Et je trouve qu'il n'y a pas plus dégueulasse
que de profiter de la souffrance
et du supplice de mes parents
que de profiter de la souffrance
et du supplice de mes parents
pour justifier les actes de torture,
de sauvagerie et de destruction immobilière
qu'Israël commet chaque jour
contre les Palestiniens.
Si vous aviez un coeur, vous auriez pleuré
pour les Palestiniens.
Et non pour le passé.»
Propos tenus par le politologue juif Norman Filkenstein.
Qui, à tout le moins, donne à réfléchir
dans la mesure où il en appelle à un double courage.
Celui de penser contre soi-même.
Et celui de renoncer à la facilité des grilles de lecture préformatées.
Qui, à tout le moins, donne à réfléchir
dans la mesure où il en appelle à un double courage.
Celui de penser contre soi-même.
Et celui de renoncer à la facilité des grilles de lecture préformatées.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire