«Un pour tous, tout en
un !»
Qui
pourrait en outre faire sienne
la formule sartrienne bien connue:
«L’enfer, c’est les autres».
Les
autres, oui.
Mais quels autres?
L’ennemi du populisme de droite, c’était peut-être
avant tout l’élite politico-administrative, le prolétariat déraciné issu de
l’immigration, les minorités ethniques…
L’adversaire du populisme de gauche, ce serait plutôt
l’élite économico-sociale: capitalisme sans patrie, privilégiés en tous
genres…
Aujourd’hui pourtant, ce clivage gauche/droite semble avoir perdu de son sens.
Car, d’une part,
d’autres boucs émissaires (comme l’élite intellectuelle) sont apparus, qui
ne trouvent plus vraiment de place sur une telle grille de lecture.
Et, d’autre part, les immigrés sont dorénavant fustigés par tous les populismes européens, y compris donc ceux de gauche.
De quoi faire dire à Bauer que la plus grande réussite des populistes de droite est sans doute d’avoir développé «la légitimité sociale des positions anti-immigration des chauvins du bien-être, et de "mener par le bout du nez", pour grossir un peu les traits, les gouvernements des États nationaux en matière de politique d’immigration.» (1)
Et, d’autre part, les immigrés sont dorénavant fustigés par tous les populismes européens, y compris donc ceux de gauche.
De quoi faire dire à Bauer que la plus grande réussite des populistes de droite est sans doute d’avoir développé «la légitimité sociale des positions anti-immigration des chauvins du bien-être, et de "mener par le bout du nez", pour grossir un peu les traits, les gouvernements des États nationaux en matière de politique d’immigration.» (1)
Reste à se demander si un tel constat de contagion
ne vaut pas au-delà des options xénophobes en question.
Et s'il ne peut pas, donc, être élargi à d'autres idées populistes, voire même à l'ensemble d'entre elles.
Sans aller jusque là, Joseph-Yvon Thériault voit en tout cas pointer l'amorce d'une épidémie de l'état d'esprit anti-système...
«Aujourd'hui, partout sur le spectre politique, de gauche à droite, on critique la représentation démocratique, en disant que les partis politiques ne sont pas représentatifs du peuple, avance-t-il.
Et s'il ne peut pas, donc, être élargi à d'autres idées populistes, voire même à l'ensemble d'entre elles.
Sans aller jusque là, Joseph-Yvon Thériault voit en tout cas pointer l'amorce d'une épidémie de l'état d'esprit anti-système...
«Aujourd'hui, partout sur le spectre politique, de gauche à droite, on critique la représentation démocratique, en disant que les partis politiques ne sont pas représentatifs du peuple, avance-t-il.
Par exemple, le
mouvement altermondialiste fait lui aussi appel à une idée du peuple contre les
institutions politiques.» (2)
Et d’autres, comme les Indignés, de prendre depuis peu le relais…
Attention, risque de dérive…? (3)
Christophe Engels
(1) Bauer Werner, op. cit.
(2) Thériault Joseph, op.cit.
(3) Pour suivre (sous réserve de changement de dernière minute):
. Actu. Conférence sociale. La gueule de bois...
. L'homme grec est la mesure de toute chose...
Et d’autres, comme les Indignés, de prendre depuis peu le relais…
Attention, risque de dérive…? (3)
Christophe Engels
(1) Bauer Werner, op. cit.
(2) Thériault Joseph, op.cit.
(3) Pour suivre (sous réserve de changement de dernière minute):
. Actu. Conférence sociale. La gueule de bois...
. L'homme grec est la mesure de toute chose...
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