mercredi 26 mars 2014

Courants de pensée et modes de vie émergents (23) Méditants psy. Mieux je crois, mieux je croîs...


Mieux je crois, 
mieux je... croîs!
Telle pourrait être
la devise 
du «méditant psy».
Celui, donc, 
qui s'en réfère 
à l'une ou l'autre forme 
de ce développement 
personnel
dont nous parle si bien 
le philosophe français 
Michel Lacroix (1)...

Quels sont les facteurs qui empêchent une personne d'actualiser son potentiel?
Pour répondre à cette question, le psychologue se retrouve à la croisée de deux explications antithétiques.
La première consiste à chercher la cause de cet inachèvement dans l'environnement familial et social.
La deuxième renvoie à des facteurs d'ordre psychologique.

Réformer les structures sociales...

Selon le premier point de vue, le milieu est déterminant.
C'est l'action répressive qu'il exerce sur l'individu qui empêche ce dernier de s'épanouir.
«Ainsi raisonnent les partisans de l'explication sociologique, pour qui la misère psychologique des individus est, en dernière analyse, le signe d'une société mal conçue et pathogène, explique Michel Lacroix. (...) 
Leur postulat commun est que, pour permettre aux individus de se réaliser, il faut préalablement réformer les structures sociales.» (2)

... Non! Travailler sur moi-même

L'autre approche considère que les obstacles à la réalisation de soi résident moins dans l'action exercée par le milieu social qu'en moi-même.
Si je ne parviens pas à mobiliser mes ressources, c'est, alors, en raison des peurs qui me travaillent.
Place, donc, à la nécessité d'un travail sur mes «croyances limitantes».
«L'important n'est pas ce qu'on a fait de moi, estimaient déjà les Stoïciens. 
C'est ce que je fais moi-même de ce qu'on a fait de moi.»
«Dès lors, l'individu doit répondre de son existence, embraye Lacroix.
Le développement personnel érige en dogme la responsabilité personnelle illimitée.
» (3)

Déprogrammer pour mieux reprogrammer

Par-delà leur diversité, les méthodes d'actualisation de soi obéiraient à un schéma invariable qui consiste à déprogrammer, puis à reprogrammer le psychisme.
Un processus qui se déroulerait en quatre étapes...
. D'abord, il s'agit de «prendre conscience» du fait que je suis maître de mes représentations et, partant, des effets affectifs qui en découlent.
. Par ailleurs, il convient
d'explorer la manière dont je me représente les mondes extérieur et intérieur.
. Ensuite, il y a lieu de procéder à un examen critique des pensées limitantes qui encombrent ma vie intérieure.
. Enfin, le moment vient d'installer en moi un certain nombre d'images et de pensées
«aidantes».
«Le développement personnel postule que les hommes possèdent les mêmes ressources, mais il concède que des différences les séparent, précise notre guide. 
Celles-ci résulteraient de leur plus ou moins grande capacité à mobiliser leurs ressources.
Or cette capacité dépend à son tour de la programmation de leur cerveau, de sorte que le dernier mot appartient à la pensée positive. (...)

C.E. (d'après Michel Lacroix)

(1) Michel Lacroix est maître de conférences aux universités et auteur de plusieurs ouvrages.
(2) Lacroix Michel, Le développement personnel, Flammarion, coll. Dominos, Paris, p.36.
(3) Lacroix Michel, idem, p.41.
(4) Lacroix Michel, idem, pp.51-52.
(5) Pour suivre (sous réserve de changement de dernière minute):
. la suite d'une longue série de messages consacrés à une réflexion approfondie sur les courants de pensée et modes de vie émergents,
. (d'ici plusieurs semaines,) une enquête sur l'immigration...
 

 

6 commentaires:

  1. Mesdames et Messieurs les autorités et personnalités politiques,


    La question de l’Ukraine fait l'objet d'un débat houleux entre les Etats-Unis et l’Union européenne, d’une part, et la Russie, d’autre part.

    Avec un taux de 97 % difficilement discutable, la Crimée a décidé sa partition et rejoint la Russie et l'Ukraine reste inquiète quant aux parties russophones de son territoire: seront-elles envahies par des forces russes ?

    Cette situation de conflit ne se présente-t-elle pas parce que les stratèges occidentaux n'ont pas considéré la nécessité d'une zone tampon entre les pays relevant de l'Otan et la Russie ? Si ma mémoire est bonne, les dirigeants occidentaux avaient promis de ne pas étendre l'OTAN à l'Est quand il y a eu la fin du système soviétique et l'ouverture de la Russie à un monde plus libre. Or l'OTAN s'est étendue considérablement vers l'Est.

    Cette approche occidentale me laisse pantois. Les stratèges politiques, économiques et financiers voient l’élargissement européen de plus en plus à l’Est comme s’il s’agissait d’un far-East à conquérir, comme si la Russie n’existait pas. Or la Russie existe et en plus, elle demeure une grande puissance militaire et un membre permanent au Conseil de Sécurité des Nations Unies.

    Le Conseil de l’Europe et la Cour européenne des droits de l'homme auraient pu jouer leur rôle dans la démocratisation ukrainienne, encore fallait-il une volonté politique occidentale d’aller dans ce sens-là. Par exemple, des Etats auraient pu saisir la Cour en raison de violations manifestes de droits de l'homme en Ukraine.

    Sans qu’il ait un accord d’association avec l’Ukraine, celle-ci aurait pu aussi bénéficier de fonds occidentaux destinés à développer la démocratie, sans que ce type de soutien mette en difficulté la relation de l’Ukraine avec la Russie. Sans que ce soutien aboutisse à un affrontement Est-Ouest.

    ./...

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  2. ./...

    Je pense qu’il est fondamental que l’Europe occidentale s’interroge sur ses limites, sur ses frontières orientales.

    Il ne faut pas oublier non plus la question russophone, qui est moins anecdotique qu’il y paraît. Qu’ont fait les pays baltes quand ils ont rejoint l’Union européenne ? Ils ont banni l’usage du russe, langue de l’ancienne puissance occupante. Mais l’ancienne puissance a amené une population russophone, qui s’est installée durant ces décennies de présence de l’ex-URSS. Bref, ces populations russophones – qui sont restées - n’ont plus droit à l'usage du russe. Faut-il faire payer par le déni des droits linguistiques les populations parce que les anciennes élites ont imposé leur ordre pendant une certaine durée ?

    La même chose se produit maintenant par rapport à la population russophone de l’Ukraine : le Parlement ukrainien a voulu la dessaisir de son droit d’avoir le russe comme langue officielle en Ukraine ! Comment voulez-vous que la population russe et/ou russophone accepte que l’ouverture à l’Occident implique la perte du droit fondamental de l’usage de la langue russe dans les affaires publiques ? Un geste symbolique important que pourrait faire l’Union européenne serait déjà de reprendre le russe parmi ses langues officielles. Au besoin, elle demandera l’appui des pays baltes dans cette procédure. Qui nous doivent bien ça !

    Pour conclure cette question ukrainienne, il faut de la désescalade !

    1. il faut se rappeler - c'est fondamental - l'unité mondiale. L'humanité est une et indivisible. C'est le même sang qui circule à l'Est et à l'Ouest.

    2. il faut agir avec bonne volonté. Toute mauvaise volonté se paie d'une façon ou d'une autre. Actuellement, il y a eu peu de dégâts humains mais cela peut toujours dégénérer et l'actualité récente comme celle de la Syrie montre qu'il faut être plus que vigilant.

    3. il faut un plan de paix. Qu'est-ce qui peut être fait par les Occidentaux, les Ukrainiens et les Russes pour rétablir une paix respectueuse des justes relations humaines en Ukraine et entre les USA, l'Union européenne, l'Ukraine et la Russie.

    Il ne faut pas oublier que si cela dégénère en conflit ouvert, ce seront les enfants et les travailleurs qui en seront les premières victimes. Prenons les leçons de ce conflit de la première guerre mondiale qu'il a fallu 30 ans pour vraiment terminer.

    Il est urgent de rétablir de bonnes relations entre les nations. Il y a aussi l’urgence de solutionner les autres grands conflits mondiaux actuels – Syrie et ailleurs – et il ne sied pas d’en avoir créé en Ukraine.


    Bien cordialement


    Eric Watteau
    Citoyen d'un monde à reconstruire

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  3. Belgique

    Mémorandum 2014
    Culture & Démocratie interpelle les partis politiques.

    A l’approche des élections, Culture & Démocratie adresse son Mémorandum aux présidents de partis politiques, aux ministres en fonction et à de nombreux parlementaires.

    On y trouve, introduites par un argumentaire puissant, les recommandations des commissions qui œuvrent actuellement au sein de l’association — Culture et prison, Culture et travail social, Culture et enseignement et le Réseau Art et Santé.

    Culture & Démocratie plaide pour une nouvelle culture de la démocratie.

    Culture & Démocratie exprime avec force sa préoccupation et en appelle à une nouvelle culture de la démocratie. A défaut d’une vigoureuse revitalisation de ses valeurs et de ses modalités de fonctionnement, à défaut de renouer avec ses fondements culturels, de travailler plus efficacement au bien commun, de faire pièce à la seule culture du marchand et de l’intérêt personnel, à défaut de s’obliger à une nouvelle transparence et à une nouvelle pédagogie, notre système démocratique le sera de moins en moins, ouvrant la voie à toutes les aventures, y compris à celle de l’effondrement.

    Culture & Démocratie plaide pour une société en culture(s).

    Une société qui (re)connaît la richesse de son histoire et de sa diversité culturelles, une société qui fait, dans le champ élargi du politique — éducation, justice, politique sociale et économique, politique culturelle — une place décisive à la transmission, à la création et à l’invention peut mieux qu’une autre construire un avenir démocratique de sens, fondé sur la dignité et la justice.

    A l’heure où, pour de nombreux gouvernements européens dont le nôtre, la tentation est forte de soumettre les budgets culturels à des stagnations persistantes ou à des coupes drastiques, Culture & Démocratie interpelle les président(e)s de partis et tous les mandataires politiques, afin que, au niveau institutionnel où ils se retrouveraient après mai 2014, ils engagent et défendent des politiques culturelles audacieuses et ambitieuses.

    Pour Culture & Démocratie,
    Le Conseil d’Administration:
    Sabine de Ville, Présidente,
    Georges Vercheval, vice-président,
    Joël Roucloux,
    Paul Biot,
    Laurent Bouchain,
    Vincent Cartuyvels,
    Anne de San,
    Bernard Foccroulle,
    Nicole Gesché-Koning,
    Alain Harford,
    Christine Kulakowski,
    Lamia Mechbal,
    Nimetulla Parlaku,
    Céline Romainville.

    info@cultureetdemocratie.be
    0(032)2/502 12 15
    www.cultureetdemocratie.be

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  4. Pour l'avenir de la démocratie, les associations sont nécessaires


    Le premier tour des élections municipales montre une abstention record, une percée du Front National et un désaveu de la politique du gouvernement.

    Mais qui ne voit que, parmi les causes principales, figurent le déclin de la vie sociale et la disparition de la vie associative dans les quartiers, dans les zones rurales, dans les territoires périurbains ?

    Les gouvernements successifs et de nombreuses collectivités ont multiplié sans discernement les suppressions de subventions, le passage aux appels d'offres, l'allongement indéfini des délais de paiement, la complexification des procédures.

    De ce fait nombre d’associations porteuses des valeurs de coopération, de responsabilité, d'égalité, de liberté et de fraternité ont disparu : par exemple la Cathode en Seine-Saint-Denis, télévision locale qui donnait la parole aux habitants des banlieues, Intolérage, qui travaillait à Marseille sur la tolérance chez les enfants dès la maternelle, les Clubs de prévention du Loiret et de Seine Maritime, etc. Les licenciements se sont multipliés dans des petites et moyennes associations qui « tenaient le terrain », avec les plans de rigueur successifs. Partout, les conditions de travail se dégradent et la capacité d'agir diminue. (LIRE ICI d'autres exemples)

    Aujourd'hui, nous le disons avec force : pour l'avenir de la démocratie, les associations sont nécessaires.


    Cela doit se traduire par une autre politique associative au niveau local, national et européen :

    - la reconnaissance du rôle des associations dans la société. Celles-ci produisent avant tout du développement humain, de la participation à la vie de la cité, du lien social et de l'épanouissement des personnes. La création de richesse économique, bien que réelle, n'est jamais qu'une conséquence de leur activité et ne correspond aucunement à leur finalité ;

    - des financements publics stables et garantis aux associations qui traduisent cette reconnaissance, dès le budget 2015 de l'État, avec le maintien des dotations globales aux collectivités et une autre orientation des subventions de l'État ;

    - une autre réglementation nationale et européenne qui reconnaisse la diversité associative et favorise la libre initiative des citoyens, dimension indispensable de la démocratie.

    Mais avec la signature du pacte budgétaire européen, la France est devenue un protectorat de la Commission européenne*. C'est pourquoi le changement incombe également aux instances européennes, qui portent une grande part de responsabilité dans la situation actuelle. Celui-ci doit se traduire après le renouvellement du Parlement européen et de la Commission par une autre construction européenne, dans laquelle les droits fondamentaux seront premiers par rapport au droit de la concurrence.

    Faute de quoi la dérive que nous observons en France sera celle de toute l'Europe.


    Le Collectif des Associations Citoyennes

    Contact presse : Isabelle Boyer - 0(033)7 70 98 78 56 - contact@associations-citoyennes.net

    C.A.C. : 108, rue Saint-Maur 75011 Paris - www.associations-citoyennes.net


    *Le projet de budget est soumis à la Commission européenne avant toute mise en discussion au niveau national.

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  5. Très Chers Amis
    La grève de la faim du 27 juin au 04 juillet sur la place des
    artistes/Rond Point Victoire/ Kalamu/Kinshasa/RDC pour le triomphe de la liberté et la justice approche, nous avons besoin de votre soutien dans la mobilisation de l'opinion tant nationale qu'internationale.
    Envoyez de message de demande d'amitié sur nos comptes facebook que voici pour vous permettre de suivre cette campagne de mobilisation et
    y participer en partageant le message et avec vos commentaires.
    Facebook: Gltp Ongdh ou Raphael Mukandila Ngalula


    La lutte libère

    Raphaël MUKANDILA NGALULA

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  6. Collectif Roosevelt (France)
    Les événements à venir

    . 1er avril - Atelier sur la sociocratie à Nice
    Organisé par le groupe local des Alpes maritimes et animé par Robert Vinocour, cet atelier aura lieu à Nice, à la brasserie Félix Faure, 12 avenue Félix Faure, à 18h45. Rejoindre l’événement: https://www.facebook.com/events/378966795578354

    . 10 avril - conférence à Grenoble avec les Economistes Atterrés
    Le 10 avril aura lieu un débat : “Que faire de l'Europe ? Que se passerait-il si l’euro disparaissait ? Quelles seraient les conséquences ?” dans le cadre du cycle de débats avec les Economistes Atterrés sur la question européenne. Le débat réunira Henri Oberdorff, professeur des Universités (IEP Grenoble), Pierre Khalfa, co-président de la Fondation Copernic, Jean-Marie Perbost du Collectif Roosevelt et un-e représentant-e des Economistes Atterrés. Le débat aura lieu à la Maison des associations à 20h15. Plus d’informations: http://www.fondation-copernic.org/spip.php?article1068

    . 1er mai - Le Collectif mobilisé sur la question du chômage et du partage du travail
    Nous préparons d’ores et déjà la mobilisation du 1er mai au Collectif Roosevelt. 3 événements sont prévus afin de lier dynamique citoyenne et institutionnelle :

    . Le 28 avril, nous serons à l’Assemblée nationale pour parler de la piste possible du partage du travail, devant le MEDEF, la CFDT, la CPGME, la CGT, entre autres.

    . Nous serons présents le mardi 29 avril, à 18h, à la soirée à Bellevilloise, pour un événement festif et convivial : une disco-soupe ! Un chef d’entreprise passé aux 32h interviendra au nom du Collectif Roosevelt, pour montrer tout le potentiel que représenterait un nouveau partage du travail.

    Si vous voulez participer à ces événements, vous pouvez vous inscrire ici: https://docs.google.com/forms/d/1uEIKr4s8YXJzEP844Bb-i7iJXGQH7V3exmQYQnS7hPI/viewform

    Enfin, nous participerons au traditionnel défilé du 1er mai. Nous prévoyons d’y organiser un événement d’éducation citoyenne, le “porteur de parole” (http://www.scoplepave.org/porteur-de-paroles). Le groupe jeune du collectif y travaille activement, et un kit militant sera envoyé prochainement aux groupes locaux pour permettre au projet d’être reproduit partout en France.

    . 29 avril - Conférence-débat sur le thème des Paradis fiscaux avec le CCFD-Terre solidaire
    Les paradis fiscaux sont ils légaux ? Tout ce que vous avez voulue savoir sur les Paradis Fiscaux et que vous n'avez jamais osé demandé. Animé par Jean Merckaert, rédacteur de la revue Projet et Guy Flury, membre de l’atelier "Banque et Finances" du Collectif Roosevelt. Théâtre Naldini, 55 rue Paul Vaillant Couturier à Levallois-Perret, (métro : Anatole France), à 20h15

    . 6 mai - Soirée-débat Finance Watch, "Réforme financière : que promettent les candidats aux européennes?"
    Le problème des grandes banques est-il reglé ? Comment préserver un débat démocratique? Finance Watch organise le 6 mai 2014 à Paris, avec le soutien notamment du Collectif Roosevelt, une conférence-débat sur la réforme financière en présence des principaux partis politiques français qui seront interpellés sur ce thème. Plus de précisions à venir. Retenez d’ores et déjà la date ! Entrée gratuite - Pour s'inscrire:http://www.finance-watch.org

    . 7 mai - conférence-débat à Vannes avec le Pacte civique, “Comment construire une Europe sociale et de plein emploi ?”
    Avec Christophe Ramaux, membre du collectif des Économistes atterrés et le collectif Pacte Civique du Pays de Vannes. L'Europe va mal. Les politiques d'austérité qui compriment les salaires et la dépense publique étouffent les débouchés, d'où la récession et le chômage. Comment sortir de cette situation ? Comment reconstruire l'Europe sur les ruines du néolibéralisme ?" A 20 h 30 au Palais des Arts à Vannes.

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