lundi 2 janvier 2012

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Et de 200...

Deux cents messages

pour Projet relationnel.

Le petit blog

qui monte,

qui monte...

Et qui poursuit

vaillamment

son bonhomme

de chemin.

Malgré la crise?

Grâce à celle-ci?

La conjoncture économique,

en tout cas,

n'épargne plus personne.

Et donne lieu

à quelques histoires amusantes.

Comme celle de «la crise des ânes».

Que nous vous présentons «pour fêter ça».

En guise de parenthèse distrayante.

Clin d'oeil à l'appui.

Et assortie de cet avertissement:

toute ressemblance avec une situation existante

ne serait pas nécessairement fortuite et involontaire...


Un homme portant cravate se présenta un jour dans un village...

Monté sur une caisse, il cria à qui voulait l'entendre qu'il achèterait cash 100 euros l'unité tous les ânes qu'on lui proposerait.

Les paysans le trouvaient un peu étrange, mais son prix était très intéressant, et ceux qui topaient avec lui repartaient le portefeuille rebondi et la mine réjouie.


Toujours plus...


Il revint le lendemain, et offrit cette fois 150 euros par tête...

Là encore, une grande partie des habitants lui vendirent leurs bêtes.

Les jours suivants, il offrit 300 euros...

Et ceux qui ne l'avaient pas encore fait vendirent les derniers ânes existants.
Constatant qu'il n'en restait plus un seul, il fit savoir qu'il reviendrait les acheter 500 dans huit jours, et il quitta le village.


C'est là qu'est l'os...


Le lendemain, il confia à son associé le troupeau qu'il venait d'acheter, et l'envoya dans ce même village avec ordre de revendre les bêtes 400 l'unité...

Face à la possibilité de faire un bénéfice de 100 dès la semaine suivante, tous les villageois rachetèrent leur âne quatre fois le prix auquel ils l'avaient vendu.

Et pour ce faire, tous empruntèrent.

Comme il fallait s'y attendre, les deux hommes d'affaire s'en allèrent prendre des vacances méritées dans un paradis fiscal, et tous les villageois se retrouvèrent avec des ânes sans valeur, endettés jusqu'au cou, ruinés!

Les malheureux tentèrent vainement de les revendre pour rembourser leur emprunt...
Le cours de l'âne s'effondra.


«Inévitable»


Les animaux furent saisis, puis loués à leurs précédents propriétaires par le banquier.
Celui-ci pourtant s'en alla pleurer auprès du maire, en expliquant que s'il ne rentrait pas dans ses fonds, il serait ruiné lui aussi et devrait exiger le remboursement immédiat de tous les prêts accordés à la commune.

Pour éviter ce désastre, le maire, au lieu de donner de l'argent aux habitants du village pour qu'ils paient leurs dettes, le donna au banquier, ami intime et premier adjoint, soit dit en passant.

Or celui-ci, après avoir rétabli sa trésorerie, ne fit pas pour autant un trait sur les dettes des villageois, ni sur celles de la commune, et tous se trouvèrent proches du surendettement.

Voyant sa note en passe d'être dégradée, et prise à la gorge par les taux d'intérêts, la commune demanda l'aide des communes voisines.

Mais ces dernières lui répondirent quelles ne pouvaient en aucun cas l'aider car elles avaient connu les mêmes infortunes.

Sur les conseils avisés et désintéressés du banquier, toutes décidèrent de réduire leurs dépenses: moins d'argent pour les écoles, pour les programmes sociaux, la voirie, la police municipale...

On repoussa l'âge de départ à la retraite, on supprima des postes d'employés communaux, on baissa les salaires, et parallèlement on augmenta les impôts.

C'était, disait-on, inévitable.

Mais on promit de moraliser ce scandaleux commerce des ânes...


Les frères Marchés


Cette bien triste histoire prend tout son sel, quand on sait que le banquier et les deux escrocs sont frères, et vivent ensemble sur une île des Bermudes, achetée "à la sueur de leur front".

On les appelle les frères Marchés.

Très généreusement, ils ont promis de subventionner la campagne électorale des maires sortants... (1)


(1) Cette fable circule actuellement sur Internet. Elle nous a été transmise par Roberto Romeo, Monsieur Audio-visuel du Siréas ("Service International de Recherche, d'Education et d'Action sociale, à Bruxelles), que nous remercions.

1 commentaire:

  1. Christophe de Margerie

    Président Directeur général de Total


    « QUELLES ENERGIES POUR DEMAIN ? »


    Répondre de manière durable à une demande d’énergie en croissance impose de relever plusieurs défis : diversifier les sources d’énergie, contribuer à une saine maîtrise de la consommation, limiter les émissions de gaz à effets de serre liées à l’emploi des combustibles fossiles. La transition énergétique dans laquelle notre monde s’est engagé implique ainsi un effort considérable de recherche technologique et d’investissement de la part de l’industrie. Christophe de Margerie, Président Directeur général de Total et personnalité internationale du monde des affaires au grand charisme, a accepté de nous exposer les missions complexes, mais exaltantes, d’un industriel qui se veut responsable.


    Renseignements et inscriptions :

    Grandes Conférences Catholiques, avenue Louise 149/21 à 1050 Bruxelles

    Tél. : 02(032)/543 70 99 (du lundi au vendredi de 9 à 12 heures)

    Télécopie : 0(032)2/543 70 98

    Courriel : gcc@grandesconferences.be

    Internet :www.grandesconferences.be
    Tarifs : Fauteuil 25€ - Balcon 20€ - Etudiant 9€


    La conférence se tient à « Square Brussels » (ancien Palais des Congrès), rue Mont des Arts à 1000 Bruxelles, le mardi 17 janvier 2012 à 20h30 précises.

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