Et si, pour ces fêtes de Noël,
nous ne nous contentions pas
de prôner l'ouverture...
Et si, pour une fois,
nous l'incarnions
dans le choix de nos sources...
Et si nous puisions
notre inspiration
au-delà du monde
judéo-chrétien...
de prôner l'ouverture...
Et si, pour une fois,
nous l'incarnions
dans le choix de nos sources...
Et si nous puisions
notre inspiration
au-delà du monde
judéo-chrétien...
Dans l'univers islamique,
par exemple.
Avec ce petit garçon
du superbe film tunisien
«Les Souliers de l'Aïd» (1).
Lui-même influencé
par l'hindouisme.
Et enrichi ici
aux sources du bouddhisme.
par exemple.
Avec ce petit garçon
du superbe film tunisien
«Les Souliers de l'Aïd» (1).
Lui-même influencé
par l'hindouisme.
Et enrichi ici
aux sources du bouddhisme.
Mais dans la manoeuvre, il perd une chaussure.
Et il la voit tomber sur le quai.
Aussitôt, voilà l'Indien qui enlève son autre «godasse».
Et qui l'envoie par dessus bord rejoindre la première.
Avant de se fendre d'une explication
à ses compagnons de voyage médusés...
à ses compagnons de voyage médusés...
«A celui qui passera par là,
une seule chaussure sera tout à fait inutile.
Les deux en revanche...»
Si tu n'as rien à y perdre,
au moins dans ce cas là, fais-le...
Une bien belle histoire, non?
Qui n'a rien à envier
aux plus inspirants de nos contes de Noël.
Et qui a quelque chose de complémentaire
avec un précepte bouddhiste tout aussi parlant...
«Si tu ne peux pas aider,
au moins abstiens-toi de faire du mal.»
Ce qui, d'un côté, est décliné en négatif
s'exprime, de l'autre, en positif...
«Si tu n'as rien à perdre à aider,
au moins dans ce cas-là, fais-le.»
Minimum minimorum
Un objectif qui devrait faire office
de minimum minimorum
sur le plan éthique.
Un objectif, pourtant,
dont il n'est pas rare
que l'on se demande
s'il reste de mise
dans nos sociétés
de plus en plus tentées
par moult perfides sirènes.
Celles du national-populisme.
Celles du complotisme
et du conspirationnisme
mono-maniaques.
Celles des modalités cognitives,
affectives
et/ou comportementales
de l'extrême.
Le tout sur fond de narcissisme,
parfois «hyper-»,
sinon même «pervers».
Péril en la demeure
Autant de phénomènes qui se doivent
d'être pris à bras le corps par nos dirigeants,
par les hommes d'influence
et... par chacun d'entre nous en particulier.
A commencer par l'auteur de ces lignes.
Qui se fendra donc
de ses quelques modestes
et néanmoins vaillantes réflexions
sur le sujet,
ces prochains mois.
Car il n'est plus temps de tergiverser.
Oui, il y urgence.
Oui, il y a extrême-urgence.
Oui, il y a péril en la demeure.
Et pour cause...
Nos démocraties vacillent sur leurs bases.
Minées de l'intérieur.
Attaquées de l'extérieur.
Et fragilisées dans leurs fondements.
Reste à espérer
que le philosophe allemand Friedrich Hölderlin
avait vu juste.
Souvenez-vous de sa fameuse antienne...
«Là où croît le péril croît aussi ce qui sauve.»
(1) Lassoued Anis, Les souliers de l'Aïd, Rives Production, 2012.
Minimum minimorum
Un objectif qui devrait faire office
de minimum minimorum
sur le plan éthique.
Un objectif, pourtant,
dont il n'est pas rare
que l'on se demande
s'il reste de mise
dans nos sociétés
de plus en plus tentées
par moult perfides sirènes.
Celles du national-populisme.
Celles du complotisme
et du conspirationnisme
mono-maniaques.
Celles des modalités cognitives,
affectives
et/ou comportementales
de l'extrême.
Le tout sur fond de narcissisme,
parfois «hyper-»,
sinon même «pervers».
Péril en la demeure
Autant de phénomènes qui se doivent
d'être pris à bras le corps par nos dirigeants,
par les hommes d'influence
et... par chacun d'entre nous en particulier.
A commencer par l'auteur de ces lignes.
Qui se fendra donc
de ses quelques modestes
et néanmoins vaillantes réflexions
sur le sujet,
ces prochains mois.
Car il n'est plus temps de tergiverser.
Oui, il y urgence.
Oui, il y a extrême-urgence.
Oui, il y a péril en la demeure.
Et pour cause...
Nos démocraties vacillent sur leurs bases.
Minées de l'intérieur.
Attaquées de l'extérieur.
Et fragilisées dans leurs fondements.
Reste à espérer
que le philosophe allemand Friedrich Hölderlin
avait vu juste.
Souvenez-vous de sa fameuse antienne...
«Là où croît le péril croît aussi ce qui sauve.»
(1) Lassoued Anis, Les souliers de l'Aïd, Rives Production, 2012.
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